Histoire 2

Extrait de "Compte rendu par le ministre de l'intérieur...". Exercice 1840: Secours à la compagnie, par voie de concession de péages,  pour la construction du pont : 25 000 frs.

 en 1856, après une crue du Cher le pont aurait été détruit. "dans ces circonstances, depuis longtemps pénétrée de l'urgence que présente la construction d'un pont  destiné à relier la rive gauche du Cher et la partie la plus fertile du territoire de l'arrondissement avec son chef-lieu, dont elle forme en quelque sorte le grenier d'abondance, votre commission, s'est plus que jamais convaincue, depuis la rupture du pont de Saint Julien sur Cher, de l'influence que peut exercer l'interruption des communications avec le Berry, sur l'approvisionnement du marché et de la boucherie de la ville de Romorantin, habitée par une nombreuse population manufacturière pour laquelle la moindre élévation du prix des denrées est une cause de vives souffrances."

     "J'ai l'honneur de vous communiquer ce rapport, qui constate, entre autres choses, que le pont suspendu de Saint Julien sur Cher, détruit par l'inondation de 1856, pourra être rétabli en octobre 1858."

Extrait de" Rapports et délibérations ..."

1882: obligation est faite à Saint Julien d'ouvrir une école pour les filles.

Août 1882: Le conseil municipal de Saint-Julien-sur-Cher, par délibération du 14 mai 1881, a demandé qu'une foire aux bestiaux et aux menus denrées, franche de tous droits, fut établie, dans cette commune, le 18 septembre de chaque année...

                 voeu tendant à ce que le pont soit racheté dans le plus bref délai possible.

Avril 1883: Pont à péage. Pont de saint Julien.

Vous avez dans votre séance du 6 septembre dernier, autorisé mon prédécesseur à poursuivre le rachat du pont de saint Julien sur le Cher.

J'ai chargé de cette négociation M.le sous-préfet de Romorantin, et je suis heureux de pouvoir vous faire connaître qu'il a pleinement réussi. M.Mouchez, propriétaire du pont, conssent à céder tout ses droits tant sur l'ouvrage lui-même, que sur une maison et divers terrains qui en dépendent, moyennant un indemnité de 60000 frs, avec intérêt à 5 % jusqu'au jour du paiement, à la charge toutefois par le département de traiter directement avec le fermier du péage pour le résiliement de son bail, dont l'expiration ne doit avoir lieu qu'au 1er mai 1885.

   Le fermier Mme veuve Argy est tout disposé, dans l'intérêt de la population, et des relations commerciales des communes voisines du pont, à se contenter, pour privation de jouissance de deux années, d'une indémnité de quinze cents francs. Mme Argy consentirait sans doute aussi à permettre au département de prendre possession de l'ouvrage préalablement au paiement de cette indémnité, à la condition qu'il lui soit tenu compte d'intérêts à 5% jusqu'au jour du paiement.

   Si vous approuvez ces conditions, je vous prie de vouloir bien m'autoriser à traiter définitivement avec M.Mouchez et Mme Argy, pour le rachat du pont de saint Julien sur Cher, à partir du 1er mai 1883, moyennant les indémnités ci-dessus  s'élevant ensemble à 61 500 francs. Comme pour le pont de Mennetou vous deciderez sans doute que cette dépense devra être supportée également par l'état, le département et les communes interessées, ce qui laisserait 20 500 fr à la charge de chacun d'eux.

   En ce qui touche la part contributive du département, j'ai tout lieu de penser que les ressources du budget de 1884, vous permettront de faire face au paiement des 20 500 fr. dont il s'agit, sans qu'il soit besoin de contracter un emprunt.

   Quant aux communes, j'ai fait inviter les conseils municipaux à faire connaître les sacrifices qu'elles seraient disposées à 's'imposer en vue d'une opération qui les intéresse au plus point.

   Romorantin a voté une subvention  de 10000 fr.

   Villefrance                                     de   1100

auxquels viennent s'ajouter des souscriptions particulières s'élévant à:

                                                               900

   La Chapelle Montmartin a voté              1500

 Saint Loup et Langon ont refusé de participer à la dépense ( saint Loup a contribué au rachat du pont de Mennetou par une subvention de 2700 fr.

 Lanthenay, Pruniers, Villeherviers et saint Julien, n'ont pas encore transmis leurs délibérations.

 Les ressources créées à ce jour étant égal  à  13500

 il resterait encore à réaliser                      7000.

Afin d'éviter toutes difficultés, il conviendrait peut-être que le Conseil général détermina lui-même la répartition de ces 7000 fr., entre les diverses communes interessées, et examinat s'il n'y aurait pas lieu de demander aux communes du département de l'Indre, qui ont également un grand intérêt au rachat du pont de saint Julien, notamment celles Bagneux, Dun, Anjoing et de saint Christophe, à prendre à leur charge une partie de cette dépense.

Août 1884: Vous m'avez, dans votre séance du 21 août 1883, invité à faire de nouvelles démarches auprès des communes intéressées et du département de l-Indre à l'effet d'obtenir le complément des ressources nécessaires au paiement de la dépense à laquelle a donné lieu le rachat du péage du pont suspendu de Saint-Julien-sur-Cher. J'ai le regret de vous faire connaître que mes démarches sont demeurées entièrement infructueuses et qu'à mon avis toute tentative nouvelle serait inutile.Dans ces conditions, je crois devoir vous proposer de mettre à la charge du budget départemental les sommes nécessaires pour liquider définitivement cette affaire...

Août 1887: La commune de Saint-Julien-sur-Cher demande à reporter au lundi de pentecôte la foire qui se tient annuellement le 18 septembre.

                 Le pont suspendue de Saint-Julien a été racheté en 1883 après avoir été mis en bon état par le concessionnaire. il est dansune situation satisfaisante ainsi qu'il en résulte de la dernière visite réglementaire faite le 14 mai 1887.

1889:"Pont de Saint Julien sur Cher: Maison du péager.

   Par délibération du 3 mars dernier, le conseil municipal de Villefrance sur Cher demande que le département fasse abandon gratuit à la commune, de la maison de l'ancien péager du pont de Saint Julien; il fait remarquer à l'appui de cette demande, que pareille faveur a été précédemment accordée à la commune de Mennetou.

   La situation n'est pas identique: le pont de Mennetou est un ouvrage d'art en maçonnerie qui ne nécessite pas la présence d'un gardien; la maison du péager était donc inutile au département. Au contraire, le pont de Saint Julien est suspendu; l'entretien de cet ouvrage, la surveillance de nuit et de jour à exercer, exigent la présence continuelle d'un gardien. S'il cédait à la commune de Villefrance la maison qu'habitait autrefois le péager, le département serait donc dans l'obligation de construire un logement à proximité du pont pour le cantonnier chargé de la garde et la surveillance de ce ouvrage.

  Vous estimerez sans doute que, pour ces motifs, la demande du conseil municipal de Villefranche ne saurait être accueillis."

Août 1889: Le service des ponts et chaussées a constaté la nécessité de refaire dans les plus bref délai, et de compléter les amarrages du pont de St-Julien-sur-Cher. Cette refection présentant un caractère de réelle urgence...(voir août 1891)

                 Vingt-trois communes de plus de 500 habitants n'ont pas d'école de filles (dont St-Julien). St-Julien accepte la création d'une école spéciale de filles

le 28 septembre 1890: " On a découvert dans la rivière  du Cher à Valette, commune de Saint Julien sur Cher, une barque faite d'un seul morceau, ayant 6 mètres de longueur sur 70 centimètres de largeur. Cette barque, absolument semblable, comme forme et comme construction, à celles que l'on voit exposées au musée de Bourges, et dont l'origine préhistorique n'est pas douteuse, a été creusé dans un chêne avec un outil tranchant daont on aperçoit encore les traces. Les deux extrémités en biseau, sont relevées; le fond, consolidé par deux contreforts réservés dans la masse, est perforé de trois trous hermétiquement bouchés au moyen de chevilles en bois."

Août 1891: Saint Julien n'a pas d'école de filles.

                 En 1890 ,le pont suspendu de Saint-Julien, dont la sécurité paraissait compromise par la vétusté de ses amarrages, a subi une réparation qui assure, de ce côté, la solidité désirable. Il n'en est pas de mêlme des parties extérieures de la suspension et M. l'ingénieur en chef a reconnu la nécessité de consolider les câbles composés, suivant l'ancien systéme, de fils parallèle réunis en faisceaux par des ligatures et qui ne présentent pas de garanties suffisantes de résistance. le meilleur procédé consiste dans l'addition de haubans de rigidité qui ont le double avantage de soulager les câbles suspenseurs et de réduire en même temps le flexibilité du pont. Bien qu'en principe, nous considérions le système de l'adjudication comme préférable, nous devons reconnaître que la nature du travail en question ne permet pas d'avoir recours a ce genre de traité et qu'il est nécessaire de la confier à un spécialiste expérimenté. M. Arnodin, ingénieur-constructeur spécial de ponts suspendus, à Châteauneuf-sur-Loire, qui a déjà exécuté avec succés des travaux de cette nature, nous semble tout désigné, et nous sommes d'avis qu'il y a lieu de traiter avec lui de gré à gré...

Avril 1899:  J'ai l'honneur de vous soumettre une proposition de M. l'ingénieur agent-voyer en chef du département, relative au remplacement de poutrelles en bois par des poutrelles en acier au pont suspendu de Saint-Julien-sur-Cher, donnant passage à la route départementale n°7.

  "Nous avons profité du renouvellement , à partir du 1er janvier 1899, du bail d'entretien du pont en question pour introduire dans les conditions du marché les clauses autorisant cette substitution sans réclamation possible de la part de l'entrepreneur. Le remplacement des poutrelles en bois par des poutrelles en acier constituera, ainsi qu'il a été expliqué dans le rapport du service des 6,7 août 1898, une amélioration notable des conditions de resistance du tablier du pont. De plus, après l'accomplissement complet du travail, les dépenses annuelles d'entretien du dit ouvrage pourront être diminuées d'une façon sensible. Mais, pendant la période de transformation que, d'après l'état actuel des poutrelles en bois, nous supposons devoir durer une dizaine d'année, il sera nécessaire d'augmenter un peu les crédits d'entretien. Le pont de Saint-Julien se compose de 70 poutrelles, mais, afin de parer par la suite à toute éventualité et assurer le remplacement de poutrelles en acier mises hors d'usage pour une cause accidentelle et imprévue, il sera indispensable de faire fournir quelques poutrelles supplémentaires du type adopté, ce qui portera  de 70 à 74 le nombre de poutrelles en acier à acquérir. En admettant comme il a été dit précèdemment que cette fourniture puisse être répartie sur 10 années, il y aura lieu de procéder annuellement à l'acquisition de 74/10 soit environ 7 poutrelles. Mais comme il est très utile de constituer tout d'abord un certain approvisionnement permettant d'effectuer tout remplacement extraordinaire, nous pensons qu'il est indispensable de faire fournir, en 1899, 12 poutrelles en acier. D'après l'estimation établie par M. l'ingénieur ordinaire, le prix de revient d'une poutrelle en acier et de ses accessoires est de 93 francs. Le crédit demandé par le service et accordé par le conseil général pour l'entretien, en 1899, du pont suspendu de Saint-Julien-sur-Cher, n'a pas été établi sur cette hypothèse. Tout au plus sera-t-il possible d'effectuer le prélévement de la somme nécessaire pour procéder à l'acquisition et à la mise en place de deux poutrelles en acier. Un crédit supplémentaire est par suite indispensable pour permettre l'acquisition des 10 autres poutrelles et la mise en place de 5 d'entre elles...

1903: Saint Julien demande une aide pour a réfection du plafond de son église.

1905: réparation de la fontaine du lavoir

1908: Il y aurait eu un embranchement pour Saint Julien de la ligne de tramway de Graçay à Chabris.!!

Août 1913: Le terrain situé en rive du chemin d'intérêt commun n°94, à l'angle du chemin de la bricaillerie, a été acquis par le concessionnaire lors de la construction du pont suspendu pour y prendre les terres nécessaires à la confection des levées de l'ouvrage.

 L'île, dont la cession à la commune est demandée, est un terrain d'une contenance de 1 hectare 75 ares, situé sur la rive gauche du Cher, à 300 mètres environ en amont du pont, dénommé  "Ile du pont", également acquis par le concessionnaire pour y exploiter les peupliers plantés sur ce terrain et susceptibles d'être utilisés à la construction et à l'entretien de l'ouvrage.

 Ces deux parcelles de terre qui faisaient partie du domaine privé du concessionnaire, ont été vendues par lui au département lors du rachat du pont suspendu.

  Ils font par suite partie du domaine privé départemental et, à ce titre, n'ont pu être remis à la commune de Saint Julien, lors du déclassement de la route départementale n°7, aujourd'hui chemin d'intérêt commun n°94.

  La parcelle dénommée "Ile du pont" est aujourd'hui complétement dénudée; c'est un terrain de mauvaise qualité, submersible par les plus petites crues du Cher et par celles du ruisseau du bourg qui la traverse. Elle n'est d'aucune utilité pour les besoins du service et peut être cédée sans inconvénient à la commune de Saint-Julien moyennant une indemnité qui pourrait être fixée ç un faible prix, en raison du peu de valeur du terrain et en tenant compte de ce que la commune, par suite de déclassement des routes, a vu son contingent s'accroître dans une assez forte proportion.

  Il ne saurait en être de même de la parcelle en rive du chemin n°94 à l'angle du chemin de la Bricaillerie. Cette parcelle a toujours servi de dépôt pour les bois et les matériaux nécessaires à la réparation du pont et du chemin, et il est indispensable de lui conserver son affectation. La commune de Saint-Julien ne pourrait d'ailleurs retirer aucun avantage de la rétrocession, puisque le terrain ne pourrait être ni aliéné, ni utilisé par elle en raison de l'usage auquel il doit continuer de servir...

1914: Saint Julien récupère "l'ile du pont suspendu" qui appartenait au département depuis le rachat du pont.

Octobre 1930: M. Georges Richard, en son nom et au nom de M. le Dr Breitman, formule le voeu que le projet de reconstruction du pont de Saint-Julien soit inscrit à la suite du programme des travaux à subventionner.

1932: A la session d'octobre 1930 et sur la proposition de notre collègue le Dr Breitman, le conseil général avait décidé que la reconstruction du pont de Saint-Julien serait entreprise aussitôt après la reconstruction du pont de Chaumont sur Loire. Depuis cette époque, la route départementale n°7 qui emprunte ce pont a été classée dans la voirie nationale. La vétusté du pont de Saint-Julien rendant sa réfection indispensable nous vous proposons d'émettre le voeu que l'état fasse effectuer les travaux dans le plus court délai.

1934: "Par délibération du 30 avril 1934, votre assemblée avait voté une participation de 185000frs, en vue de la reconstruction dudit pont à double voie charretière, sous la réserve que l'économie éventuelle à provenir du rabais d'adjudication profiterait entièrement au département et se retrancherait de sa contribution..." puis suit la répartition des dépenses.

1937: Considérant que la construction du nouveau pont de Villefranche à St-Julien-sur-Cher projetée depuis de longues années, commencée depuis plus d'un an, risque de ne pas être terminée avant plusieurs mois;

          Considérant que l'ancien pont n'offre plus les garanties de sécurité nécessaires;

         Considérant que l'achévement de ce pont, sur une route nationale plus directe vers le midi, ne pourra que favoriser et les usagers de la route et le commerce local non seulement de Villefranche et St-Julien, mais aussi toute la Sologne;

Emet le voeu:

Que l'achévement du nouveau pont de Villefranche à St-Julien soit poursuivi sans dixcontinuer avec la plus grande célérité...

 

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Anecdotes: 

 

 

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