Histoire

 

 Sur une terrasse dominant l'Yévres et le canal du Berry, est l"antique Magdunum, siège au moyen âge d'une importante seigneurie. Son château, aujourd'hui en ruines, fut particulièrement habité par Charles VII, qui y mourut consumé par ses chagrins paternels, le 22 juillet 1421. Cette ville fabrique beaucoup de porcelaine. (la France pittoresque. Edition 1900)

 Le château de Mehun fut réédifié en 1386 par le duc Jean, sur les ruines de l'ancien château de Courtenay, ancien seigneur de Mehun. (commission historique du département du Cher)

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document sur l'église et le Château; mehun-eglise-et-chateau.pdf mehun-eglise-et-chateau.pdf

document sur l'anoblissement de Jeanne et de sa descendance: jeanne-pdf-60-62dm.pdf jeanne-pdf-60-62dm.pdf

Un doc sur Jeanne: jeanne-a-mehun.pdf jeanne-a-mehun.pdf

Extrait de " Les bâtards de la maison de France." Par René de Belleval. Edition 1901.

 Philippe , comte de Mantes et seigneur de Mehun-sur-Yèvre, qui épousa, en 1104, Elisabeth, fille de Guy Troussel, seigneur de Montlhéry. Il se révolta, en 1123, contre Louis-le-Gros qui l'assiégea dans Mehun, le fit prisonnier et le contraignit de faire sa soumission; il eut la vie sauve, mais tous ses biens furent confisqués.

Extrait de "Les coutumes de Lorris et leur propagation..." Par Maurice Prou. Edition 1884.

  Le 11 juillet 1219: Robert de Courtenay et Mahaud, sa femme, accordent les coutumes de Lorris à leurs hommes demeurant en la ville et viguerie de Mehun.

Extrait de " Revue du Centre". Edition du 15 mai 1886.

...Louis II périt  à la funeste bataille de Crécy en 1366, avec les plus vaillants gentilshommes du Berry. Froissart nous raconte un trait singulier de cette malheureuse journée: " Là, dit le chroniqueur, Jean de Luxembourg, seigneur de Mehun-sur-Yèvre, vieux et aveugle, pria ses chevaliers d'attacher leurs chevaux au sien. Ils s'élançèrent ainsi dans la bataille, et le lendemain on les trouva gisants autour de leur maître, et leurs chevaux tous elloiés ensemble."

Extrait du "Département du Cher". Par Adolphe Joanne. Edition 1880.

  En 1360, le roi Jean le Bon érigea le Berry, avec les terres de Vierzon, de Lury, et de Mehun-sur-Yèvre, en duché-pairie en faveur de son troisième fils, Jean. Il y eut alors deux justices: celle du duc et celle du roi, qui était représenté par le bailli de Saint-Pierre-le-Moutiers; ce juge recevait les appels des justices inférieures et siégeait à Sancoins.  

 

Extrait de "Description du Berry et Diocèse de Bourges.." par Nicolas Nicolay.

   " Mehun est une ville royalle, de Berry, assez belle et marchande et de médiocre grandeur, ceincte et enclose de bonnes murailles, quantitié de tours, et de bons fossez; size sur le fleuve d'Eure (ha..pas Yèvre à voir) en bon et fertile pais, lequel abonde en tout bleds, pasturages et grandes prairies qui s'estendent le long du dit fleuve, sur l'angle plus éminents de la ville où soulait estre le viel chasteau qui fut ruiné par les Anglois. Charles, VIIème du nom, Roy des Françoys, se delectant 'ainsy que touts vertueux Princes) au plaisir de la chasse à cause des grandes foretzs, buissons et garennes voisines de St Laurens sur Baren-jon, d'Allongny et autres, plaines de cerfz, biches, cheureux et sangliers, seit construire et édifier, par singulière architecture, le plus beau et sumptueux chasteau de tout le Berry. Car oultre qu'il est de beaucoup plus fort que la ville, tant pour l'espesseur et haulteur des murailles et tours, il est assiz sur un fort et roidde rocher, au pied duquel, comme aussy le long de la ville, coule et fleue la rivière d'Eure(Yèvres); et sur l'orient sont les grandz maraiz appellez l'estang, avec une longue chaussée d'environs deux cens pas, au bout de laquelle y a une tour ronde, enceincte et close de muraille, qu'ils appellent la tour des champs. Puis, du cousté de la ville, qui semble estre le plus foible, ledict chasteau est circuy de très larges et très profondz fossez, lesquels se peuvent remplir d'eau de ladicte rivière en temps de nécessité. Ledict chasteau, puis quelques années, fut par une nuit, par feu et fouldre du ciel, tellement bruslé et ruyné qu'il a tousiours depuis esté déshabité, combien qu'il y ayt un capitaine pour la garde d'iceluy et de la ville, qui a cent livres de gages par chascun an. Et dudict chasteau sont mouvans plusieurs beaux fiefz, comme ie diray ci-après; et non loing de là, du cousté de la  ville, y a ung assez beau temple, du tiltre de Nostre Dame, qui a droict de chanoines et de paroisse. Et hors la ville, y a deux beaux faulxbourgs, accompaignez  de plusieurs beaux iardins, joinct que la susdite rivière, oultre ce qu'elle est abondante en tous poissons d'eaue doulce, porte aussi d'assez grands bateaux.

    En ladicte ville y a marchez touts les mercredis, et deux foires franches tous les ans, qui s'y tiennent, l'une, le jour des Brandons et l'aultre le jour de St André. Ledict Roy, Charles VII, voulant encore plus décorer sa ville, laquelle auparavant n'estoit que simple Chastellenye, y érigea un siège Royal particulier du baillage de Berry, avec lieutenant particulier et advocat du Roy, et aultres officiers pour administrer la justice."

 

Extrait de "Jehanne d'Arc: chronique rimée..." Par François de Barghon de Fort-Riom. Edition de 1890.

   ...Mais ce nom était-il réellement "DARC"? Les lettres-patentes par lesquelles, au mois de décembre 1429, à Mehun-sur-Yèvre, Charles VII anoblit la pucelle, son père, sa mère et ses frères, seraient bien faites pour autoriser le doute:

  " Charles, par la grâce de Dieu roi de France, pour perpétuelle mémoire de la chose, voulant magnifier les très abondantes et trés éclatantes grâces que la divine majesté nous a accordées par le célèbre ministère de la Pucelle Jehanne Day, de Domremy, notre chère et bien amée, de la baillie de chaumont... Nous avons anobli la dite Pucelle, Jacques DAY, du dit lieu de Domremy, son père, Isabelle, sa mère, Jacquemin, Jehan DAY, et Pierre (dit) Perrel, ses frères...."

 

Extrait de "La Loire." Par Louis Barron. Edition 1888.

  Mehun-sur-Yèvre se groupe encore près du donjon élégant où Charles VII résidait et où il se laissa mourir de faim, le 22 juillet 1461, de peur d'être empoisonné par ses serviteurs, devenus les espions de son fils le dauphin, volontairement exilé.

 

Extrait de " Refus de l'impôt..." Edition de 1877.

  Sous Charles VII, le "roitelet de Bourges," la nationalité française que sauvera bientôt une femme sortie du "commun peuple" (Jeanne d'Arc) est à la veille de sombrer; le pays, ruiné par "les pilleries et robberies" des gens de guerre, est sur le point de disparaître dans le gouffre d'une administration sans contrôle; Les etats de la langue d'Oil et de la langue d'Oc sont convoqués à Mehun-sur-Yèvre. Il s'agissait pour le royal amant d'Agnés Sorel, d'obtenir des députés "un fonds suffisant pour la solde des troupes, seul moyen de prévenir le brigandage dont on gémissait et qui empéchait le peuple, dit la chronique de la pucelle, de contribuer autant que le salut de la France l'eut commandé."

  Les députés, rapporte le même chroniqueur, promirent d'accorder de fort bon coeur une taille générale au Roi, pourvu qu'il lui plût de communiquer les dispositions et les moyens dont il prétendait se servir pour arrêter les pilleries et robberies de ses troupes et non autrement.

  "Réformez les abus de votre gouvernement et nous voterons des subsides; sinon non! . Tel était en somme, le langage tenu, en 1425, par les représentants du commun peuple.

 Un des favoris, le sire de Giac, proposa à Charles VII de jeter à l'eau les faiseurs de remontrances; quelque temps après, le sire de Giac, coupable d'avoir opéré des virements, subit le sort dont il avait menacé les députés. Et cependant le sire de Giac n'avait pas employé les fonds de trésors à des opérations de bourse!. 

 

    Charles VII dit le Victorieux et le bien servi: cinquième fils de Charles VI et d'Isabel de Bavière. Né à l'hôtel Saint-Paul le 22 février 1403, à deux heures du matin. D'abord comte de Ponthieu, puis duc de Touraine et de Berri. Régent du royaume le 24 juin 1418. Roi le 22 octobre 1422. Mort au château de Mehun-sur-Yèvre, le 22 juillet 1461.

Extrait de "Mémoires de la Société des antiquaires du Centre".

1897: Hôtel de la Pucelle: hotel-de-la-pucelle.pdf hotel-de-la-pucelle.pdf

1917: Le Château de Mehun-sur-Yèvre, incendié par la foudre, était déjà à l'état de ruine depuis  quelques années en 1567,...:apotres-mehun.pdf apotres-mehun.pdf

1919: Encore sur Jeanne: jeanne-d-arc.pdf jeanne-d-arc.pdf

1931: Mehun: mehun.pdf mehun.pdf

Extrait de " Mémoires de la société archéologique de l'Orléanais." Edition 1913.

 ...La duchesse de Vitry mourut le 27 mai 1684. Le 3 octobre 1683, elle a fait son testament... Item je laisse à Monsieur de Rhodes, grand maître des cérémonies, mon cousin germain, le domaine de Mehun sur Yèvre....

Extrait de "Annales catholiques...." du 4 juin 1887.

 Mgr de la Tour d'Auvergne, qui avait en grande estime Mr Blanchet, jeune et habile aumônier, l'appela, le 6 octobre 1866, au poste important de Mehun-sur-Yèvre. Dans cette paroisse, de près de 7000 âmes, le nouveau pasteur développa le plus grand zèle, pour le bien de son troupeau. Instructions substantielleset touchantes multipliées, catéchismes, soins empressés des malades et des pauvres, en un mot, tout ce qu'inspire à un véritable pasteur un zéle éclairé pour le salut des âmes, il n'épargna rien. Cependant l'activité de son ministère ne l'empêcha pas de s'occuper avec ardeur de l'embellissement de la maison de Dieu. Sous son habile direction, d'importantes et intelligentes réparations furent faites à l'église de Mehun. La science de l'antiquaire et de l'archéologue ont fait de ce monument une des plus belles églises du diocèse.

Extrait de "La Croix." 

15 août 1896: Le conseil municipal de Mehun-sur-Yèvre a décidé l'erection d'une statue à Jeanne d'Arc sur la place du château. D'autre part, on a placé dans l'église un tableau de Mr Grandis, représentant Jeanne d'Arc agenouillée devant la sainte Vierge, avec cette inscription: Jeanne et Mehun avril 1430.

2 septembre 1910: Nous avons signalé la catastrophe survenue le 21 août à Mehun-sur-Yèvre. La foudre a mis le feu au clocher et l'église presque entière, sauf l'abside et le coeur, a été la proie des flammes. Or nous apprenons que l'incendie ayant duré toute la nuit, le clocherayant brulé pendant quatre heures et le corps de l'église pendant six heures, seul le dévouement de sauveteurs volontaires a pu arracher certains objets au désastre. Qu' a fait M. le maire? Moins que rien. Bien que prié, il a refusé nettement de faire venir les pompirers de Vierzon. C'est un fait notoire. Après enquête, on affirme que les pompiers de Vierzon eussent été capables de sauver le corps principal de l'église. La conduite de M. le maire de Mehun ne mérite qu'un nom: c'est un crime.

Extrait de " Bulletin de la société archéologique et historique de l'Orléanais..." Edition 1908.

 A Mehun-sur-Yèvre, on tirait également la quintaine, d'un façon que E. de Laurière prècise dans son article. "Les hommes nouveaux mariez de l'année sont tenus la dimanche jour de la Pentecôte tirer la quintaine au dessous du château, et par trois fois frapper de leurs perches un pau de bois qui est piqué etg planté au milieu du cours de l'eauë, si du premier ou second coup ne rompent leurs perches; et sont les fers des perches fournis par les grands moulins des chanoines:... les perches et le bateau fournis par las Maistre pescheurs, qui doivent aussi mener et conduire le bateau: Et pour ce leur est dû par chacun dix deniers, et le goûter par ensemble: Et quand aux femmes nouvellement mariée, sont tenuës bailler un chappeau de rose ou d'autres fleurs au procureur du Roy, et à goûter au greffier du juge et garde qui en fait le registre: et les défaillans doivent soixante sols d'amende s'ils ont été ajournez le jour précédent à la requeste dudit procureur par un sergent Royal ou autre prevostaire. Et doit le fermier des exploits défauts et emendes, fournir de menestriers et joüeur d'instrumens. Toutefois ceux qui ont eu enfanx de leur mariage en l'année sont excusez de tirer la quintaine."

 

 

Personnages : Gilbert de Milly est témoin d'un don faite à l'abbaye de Saint Chéron par Raoul, sire de Mehun-sur-Yèvre.

                    Robert d'Artois, comte de Beaumont le Roger, pair de France, seigneur de Conches et de Mehun-sur-Yèvre, né en 1287, beau-frère du roi Philippe de Valois. Banni du royaume pour différents crimes, il se réfugia à la cour d'Edouard III, roi d'Angleterre, qu'il excita à prendre les armes contre la France, envahit la Bretagne et mourut à Londres, en 1343, de blessure reçues au siège de Vannes.

                    Femme Mahaud, dame de Mehun-sur-Yèvre et de Selles en Berry, fille unique de Philippe, seigneur de Mehun et de Selles...Elle fut la femme de Jean II fils ainé de Jean I et d'Elisabeth, sa première femme. Mahaut se remaria par contrat du 10 février 1218 à Robert de Courtenai, seigneur de Champignolle. Un enfant: Simon II.

                    Robert IIème du nom, épousa en 1262 Amicie de Courtenay, dame de Conches, de Mehun-sur-Yèvre, de Selles, de Château-Regnard et de Charny...

 

                    Représentant Laplanche : ordonna la démolition du château en 1793. " L'orgue de Notre-Dame de Vierzon proviendrait, si l'on en croit la tradition, de la magnifique chapelle du château  royal de Mehun-sur-Yèvre, château dont plusieurs parties étaient déjà en ruines lorsque le représentant du peuple Laplanche en ordonna la destruction, dans la séance tenue à Bourges le 5 octobre 1793.

                    Philippe de Courtenay, premier du nom, seigneur de Conches, de Mehun-sur-Yèvre, etc. suivit saint Louis au voyage de la terre sainte en 1249, et mourut en Egypte après la bataille de la Massoure, le 9 février 1250...

                    Guillaume-Vaspasian de Bastard, troisième vicomte de Soulangis, capitaine de cinquante hommes d'armes, panetier du roi Charles VII, gouverneur pendant  52 ans de Mehun-sur-Yèvre.

                    L'italien Galéas San Severino fut grand écuyer de France en 1505, dix ans plus tard il se vit donner le château de Mehun pour service rendu sous Charles VII. Il est mort en 1525 à la bataille de Pavie.

                    Edgard du Faÿ de Choisinet, capitaine d'infanterie, chevalier de la légion d'honneur, né à Mehun-sur-Yèvre, le 21 février 1864...

                   Jacques de Tournon mourut vers 1507; Louis XII donna la terre de Mehun-sur-Yèvre par lettres patentes du 15 février 1506.

                   Jean d'Acy (Jean la Personne) prêta au dauphin après la bataille de Poitiers des sommes considérables pour lesquelles le duc de Berry lui remit en gage le château de Mehun-sur-Yèvre. (vers 1350).

                    Maistre Richard le Plommier.

                   Emile Robert: ferronerie d'art :emile-robert.pdf emile-robert.pdf

                   Auguste Henri Boulard, député né à Mehun-sur-Yèvre.

                   André Beauneveu: il décora le château  

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