Histoire

  C'est un tout petit village, aussi si vous avez des documents n'hésitez à me les faire parvenir. ils seront mis sur le site après vérification d'usage.

  Des travaux de la route d'Ennordres à Aubigny a mis à jour d'anciennes constructions romaines avec des débris de tuiles, briques, poteries, clous, meules et quelques pièces de cuivre mais trop frustes pour pouvoir être lues. (Mémoires de la société historique,...1876)

  Ennordres, de Annordria (?). vers 1900, il y avait 850 habitants. L'église est du XIIIème siècle, en partie  avec croix processionnelle en cristal de roche; Châteaux; chapelle Saint Georges, du XIIIème siècle.

 Extrait de " Mémoires de la société des antiquaires du Centre." Edition 1904.

   Paris, du 1er novembre 1182 au 16 avril 1183: Pariage entre Philippe II Auguste et Geoffroy de Concressault: Il est conclu que le roi de France aura la moitié du château de Concressault et la moitié de la châtellenie, c'est à dire la moitié de tout ce que Geoffroy y possédait tant en fiefs qu'en domaine propre. Geoffroy aura l'autre moitié et pour cette autre moitié sera le vassal lige du roi et tenu envers Philippe-Auguste aux mêmes devoirs féodaux qu'autrefois envers Gilon de Sully. Le roi établira un prévôt à Concressault et Geoffroy y aura le sien semblablement. Le roi aura sa forteresse et Geoffroy construira la sienne à son gré. Le roi s'engage à ne recevoir dans sa terre de Concressault en qualité d'"hôte" aucun des manants appartenant à la mère de Geoffroy à Ennordres. Pour toutes ces concessions Philippe Auguste fait savoir qu'il a donné à Geoffroy 1000 livres, plus une rente de 40 livres assignée à Chaon. Si les revenus du roi à Chaon ne suffisaient pas à fournir la rente de 40 livres, ce qui manquerait chaque année serait pris à Germigny. Ni le roi ni ses successeurs ne pourront aliéner la forteresse de Concressault, et aucune imposition ne pourra être établie audit lieu sans le consentement des deux parties.

 Extrait de "Archives des missions scientifiques et littéraires:..." Edition 1880.

 Du 1 er novembre 1187 au 16 avril 1188: Don à Gilles de Sully du fief d'Ennordres en retour des fiefs de Concressault et d'Aubigny, cédés au roi par ce seigneur. (Catalogue des actes de Philippe-Auguste, n° 907.)

 Extrait de "Mémorial de la commune et paroisse de Clémont depuis le XIème siécle..." Par Auguste Duplaix. Edition 1905.

   Messire Claude-Joseph Dubuc de Laumoy, fils de Claude, et de dame Marie Catherine Huby, chevalier, seigneur de Launoy, Vilaines et Colomiers, de la Brossette et Glatinies (acte de mariage du 22 octobre 1776) né en 1721, épousa le 19 septembre 1755 damoiselle Louise David de Conflans, fille de messire Louis, chevalier, seigneur de la Motte-Ennordres, et de dame Marie-Thérèse d'Orléans. Ce mariage lui donnait rang dans la parenté du chevalier Jacques-Marie d'Estampes, seigneur de la Motte-Ennordres, de la Parace, de la Brossette et autres lieux, qui avait été premier gentilhomme de la chambre de monseigneur le prince de Dombes. Sa deuxième fille, Marie-Joseph-Françoise, devait un jour, par suite de cette parenté, posséder le château d'Ennordres avec une partie de ces dépendances.

   Au contrat du mariage de Louis David de Gonflans, 23 avril 1722, avec Marie-Thérèse d'Orléans, fille de Jacques, seigneur de Rère, paroisse de Theillay, et de dame Elisabeth de Berthereau, M d'Estampes avait fait donation au futur époux, son neveu à la mode de Bretagne, de tous ses biens meubles et immeubles, sous réserve de l'usufruit jusqu'à son décés, à la condition de transmettre, par préciput, à l'ainé "des enfants malles qu naîtront de ce futur mariage", les fiefs de la Motte-Ennordres, de la Palace et de la Brossette. Cette clause ne put avoir son effet: Louis David de Conflans ne laissa que trois filles... 

 Extrait de "La France héraldique." De Charles Poplimont. Edition 1870-1874.

   ...Louis-Théodore chevalier, vicomte d'Almont, ancien garde d'honneur, né à Romorantin, le 29 décembre 1791. Mort à son château de l'Echeneau, communes d'Ennordres, le 6 juin 1868, épousa à Ennordres, par contrat passé devant Joffart, notaire à Méry-ès-Bois, le 11 mai 1813, Ursule-Emilie Berton de Monnot, sa cousine, dont cinq enfants, savoir;

     Joseph-Théodore, né à Vignoux, le 6 septembre mort au berceau.

     Frédéric-Théodore, chevalier, vicomte d'Almont, maire d'Ennordres, né à Ennordres, le 16 novembre 1816.

     Rodolphe-Maximilien, chevalier, baron d'Almont, né à Ennordres, le 14 novembre 1818.

     Eugéne-Charles chevalier d'Almont, né à Ennordres, le 24 avril 1821, mort le 20 août 1824.

     Emilie-Appoline, née à Ennordres, le 5 septembre 1817, morte enfant.

 

 Extrait de " Journal du Palais." Edition Janvier 1843.

  ...Il existe dans la commune d'Ennordres (Cher) une vaste étendue de terrain, autrefois boisée, maintenant couverte de bruyères. Ce terrain, connu sous le nom de Bois des Naudins, se trouve borné de deux côtés par les bois des Profondettes et des Riffauds , appartenant au sieur Rossignol de Laronde; d'un troisième côté par les usages dits de la Croix-au-Marteau; d'un quatrième côté enfin, par l'ancien chemin qui va de Bouchot à la ville d'Aubigny, et au délà duquel se trouve une autre étendue de terrains dits les usages des Naudins.

  En 1642, le bois des Naudins dépendait de la terre de Lamothe-Ennordres. A cette époque, le propriétaire de cette terre , auteur du sieur Rossignol de Laronde, concéda à un domaine voisin, dit Lathurie, le droit de pacage, d'usage et de prise de bois, dans ce bois des Naudins...

  Extrait de "Rapports et délibérations". 

 Août 1917: ...Pour suppléer à cette insuffisance de matériaux, le conseil général du Loiret a autorisé l'administration à exploiter en régie deux carrières de silex situées ; la première à Châtelette, près de Montargis, la deuxième à Ennordres, à proximité de la ligne d'Etampes à Bourges. Nous avions compté pour ce travail sur la main-d'oeuvre des prisonniers de guerre; malheureusement cet espoir a été déçu et malgré les demandes réitérées du conseil général, aucune équipe n'a encore été mise à notre disposition, de sorte que l'exploitation des deux carrières n'est encore, faute de main-d'oeuvre, qu'à l'état embryonnaire et nous devons nous contenter des rares ouvriers qu'il a été possible de recruter dans les régions voisines. La production de ces deux darrières est relativement faible et très inférieur aux prévisions établies. (ce silex sert à l'entretien des routes)

 Août 1918: L'exploitation des deux carrières de Châtelette et d'Ennordres a pris en 1917 une certaine extension et il sera possible d'approvisionner et d'employer en 1918 un cube plus important de matériaux à l'entretien des routes nationales, car nous avons pu organiser un service de transport par le canal d'Orléans, en provenance de la carrière de Châtelette, et depuis peu l'embranchement particulier qui relie la carrière d'Ennordres au chemin de fer d'Etampes à Bourges est mis en service.

Un complément par un de nos lecteurs: Gérard Gagné

Les Americains sont entrés en guerre en 1917 ,le gros des troupes qui devaient ravitailler le front de l'Est etait basé a Gievres a coté de Romorantin(23000 soldats) Des petits detachements etaient dispersés le long des rivieres du Cher et du loir et Cher pour l'extraction des granulats en vu de consolider ou de faire des routes
La vallée Simon est une petite carriere située entre Aubigny sur nere et Ennordres ,un detachement était basé a Aubigny ( surement les sous officiers)et une partie de la troupe sur la carriere dans des batiments en bois.Cette carriere etait en exploitation avant 1917 et a du etre exploitée un duo France /Etats unis pendant une courte durée
Je pense que ces Americains devait etre une trentaine
mon grand pere faisait partie de ce detachement et c'est marié en 1919 a Aubigny sur nere avant le retour des Americains au USA
Je pense car il est tres dur de trouver des infos que les granulas etaient chargé a la vallée Simon sur un train avec une voie de 1m40 ,dechargé a Argent sur sauldre et rechargé sur un train avec une voie de 1m en direction de Gievres Cette ligne s'appelait le B A 5Le Blanc/Argent
Je ne trouve ni a Ennordres ni a Aubigny ni a Gievres des infos sur la presence de US dans le secteur , d'apres mes infos les petits detachements n'etaient pas tous recensé
Nous allons avec un ami passionné par cette époque faire une recherche sur le terrain de la carriere avec un detecteur de metaux pour essayer de trouver quelques objets genre boutons, boucle de ceinturon;

 Août 1919: La main-d'oeuvre que la démobilisation rendra disponible va permettre d'intensifier l'exploitation des carrières de matériaux d'entretien ouvertes par le département à Ennordres...

 Octobre 1923: Mauvaise qualité des cailloux. 40 %de terre. On demande à ce que les cailloux soient mieux lavés.

 Mai 1924: Le conseil général demande à l'administration s'il ne serait pas possible de procéder mécaniquement, dans sa carrière départementale d'Ennordres, à un lavage ou à un triage qui éliminerait les matière étrangères....mise en place d'un autre mode d'exploitation: Les matériaux extraits par les tâcherons seront stockés dorénavant, immédiatement sur un terre-plein soigneusement dressé à cet effet. Les expéditions ne seront faites que par beau temps, aprés deuxième passage, si il y a lieu, à la claie pour les matériaux qui auraient été extraits par temps pluvieux ou par temps de gelée.

 Novembre 1928: La carrière de la vallée Simon , qui est exploitée en régie par le département du Loiret, rend les plus grands services en permettant la fourniture de silex de bonne qualité d'un prix de revient assez peu élevé. Aussi avons-nous prévu, pour l'exercice 1929, que cette carrière livrerait 10 000 mètres cubes de matériaux (contre 8000 mètres cubes en 1928). La carrière se développe d'année en année; le front de carrière a été peu à peu regularisé et l'outillage augmenté. Par contre, les voies ferrées (voie de 0 m 60) sont en grande partie dans un très mauvais état, au point que la circulation des locomotives est, dans plusieurs sections, perilleuse. Le tracé des voies est d'ailleurs assez défectueux et il convient d'y apporter d'importantes modifications....Nous avons établi, en conséquence, un programme de refection et de modification des voies de la carrière d'Ennordres, en nous limitant au strict nécessaire....

 1934: Le conseil général a décidé, le 3 mai 1934, l'abandon de la carrière de la vallée Simon, à Ennordres, et il a délégué la commission départementale pour statuer sur les propositions de liquidation de cette carrière.

 

 

 Personnages:  Estampes, noble et ancienne maison originaire du Berry, laquelle a donné un cardinal, un archevêque Duc de Reims, trois évêques, savoir: de Carcassone, de Nevers et de Condom, un grand-prieur de France de l'ordrede Malte, un maréchal de France, trois chevaliers des Ordres, un grand-maréchal des logis de la maison du roi, etc.. Elle a formé les branches de la Ferté-Imbault, de la Motte-Ennordres, de Valençay et d'Autry.....

                       ....Robert, tige de la branche des seigneurs de la Motte-Ennordres, qui n'a formé que IV degré. François, seigneur de la Motte, né le 1 er juillet 1653, et les deux frères Jacques-Merry et Antoine-Gabriel sont les derniers de cette branche.

                      Un autre aventurier du nom de Fortespice ( Fortespice était un nom de guerre; le capitaine de bande qui le portait s'appelait Jacques de Pailly, assiègeait Coulanges-la-Vineuse en 1436 et la prenait d'assaut) avait perdu dans une embuscade quelques hommes que les Vierzonnais firent pendre haut et court; Fortespice retiré à Ennordres avait juré, pour vengé ses soldats, de s'emparer de la ville et de détruire la terre.... vu les préparatifs de défense de la ville, fortespice jugea préférable de négocier

                       M Raymond Achille au château de Bellevue (1932)

                       M et Mme Salvat au château de la Boutardière.(1932)

                       M et Mme A. de Puthaux au château de Brossette.(1932)

                       Baron Baronne J. d'Almont au château d'Echeneau.(1932)

                       M et Mme M. de Pommereau au château d'Ennordres.(1932)

                       Mademoiselle de la Chapelle-Crosville au château de la Faye.(1932)

                       M M. Gaidelin au château de Landeroyne.(1932)

                       Comte et Comtesse de Julliac, M et Mme M. de Pommereau au château de la Motte.(1932) 

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