Histoire

Histoire: Saint Loup ou Saint Lou.

Au XIème siècle, des moines de Massay installent un prieuré sur des terres du seigneur de Graçay. petit à petit, la population s'installe autour de "l'église" et le village prend le nom de celle-ci: saint Loup. cette paroisse resta jusqu'en 1329 sous l'autorité des barons de Graçay. puis d'illustres familles se succédèrent. La plus connue: la Famille d'Estampes fort présente en Sologne (voir les autres villages). Elle prit possession du château de Sauveterre. Ce château aurait été créer aussi par les moines de Massay pour des gens qui voulaient se mettre à l'abris.(sous la sauvegarde de la paix de Dieu). L'église recèle du mobilier provenant de l'abbaye d'Olivet (près de saint Julien sur Cher). le pélerinage de saint Loup était évidemment fait pour se prémunir contre la peur des grands carnassiers encore très nombreux à cette époques reculées.

un site:

SAINT LOUP

un autre:

LA VIE DU SAINT

on parle ici surtout de saint Loup de Sens. il existe aussi un saint Loup de Troyes dont vous pouvait lire la vie dans le fichier PDF si après:st_loup_de_troyes[1].pdf

 

1158: Lupus ou Lopès (Saint Loup) dix-septième évêque de limoges.

Extrait de" Mémoires de la société des antiquaires du Centre".Edition 1868-1945.

Le 4 mars 1628: Guillaume Boutiller était juge ordinaire des justices et Baronnies de Sauveterre, saint Loup, Dun le Poislier et saint Christophe en Bazelles, demeurant au lieu seigneurial du Lyot, paroisse de Langon, au nom de Messieurs et Demoiselles de Val-lançay (Valançay ?), baron de Sauveterre et Saint Loup. Ce même Guillaume Boutiller, sieur des Souches, était juges ordinaire de la terre, justice, seigneurie et baronnie de Sauveterre et saint Loup...

...Gabriel Dubois, sieur de la Tranchée...bailli et juge ordinaire de la justice et baronnie de Sauveterre et Saint-Loup.

    Jacques Lemaistre, ...à la date du 14 août 1702, procureur fiscal du seigneur baron de Sauveterre, et tout à la fois clerc, notaire, tabellion juré, sous le scel de la justice et baronnie de Sauveterre.

    Jehan Bataille, clerc, notaire et tabellion juré à Saint-Loup, 1er avril 1619.

    Sylvain Poupelin, notaire sous le scel de la baronnie de sauveterre et Saint-Loup, 4 mars 1628...

    ..Hilaire Cahu, notaire sous les sceaux de Sauveterre, 30 août 1730

Extrait de " L'intermédiaire des chercheurs et curieux." Edition 1864-1940.

...Claude Bourin , notaire de la baronnie de Sauveterre et de Saint-Loup-sur-Cher (3 mai 1678)

Le 6 mai 1679: François de Besnard, écuyer, sieur d'Arville, époux de Louise d'Estampes, était baron de Sauveterre. Après sa mort , ses enfants transigèrent au sujet de sa succession, le 6 mai 1679. Ses enfants furent: Charles de Besnard d'Arville de Sauveterre, chevalier, seigneur baron de Sauveterre, saint Loup sur Cher et autres lieux, demeurant en son château de Sauveterre, paroisse de Saint-Loup-sur-Cher. Les archives du domaine de la Boulaie renferment de nombreux actes notariés auxquels il participa du 9 février 1702 au 14 novembre 1719. Les barons de Sauveterre jouissaient d'un droit de péage pour toute marchandise naviguant sur le Cher dans l'étendue de leur justice, suivant un tarif fixé le 14 juillet 1701, par ordonnance de "Messieurs les trésoriers généraux de France ..". Pierre Esperon, voiturier par eau à Vierzon, fut condamné, les 9 février et 14 Août 1702, à la requéte de Charles de Besnard, pour avoir transporté dans ses bateaux une voiture de morue, sans payer ce droit de péage.

Charles de Besnard eut pour fils: Charles Philippe de Besnard, chevalier, seigneur de  Sauveterre et de Saint-Loup-sur-Cher, demeurant en son château de Sauveterre et plus ordinairement en la ville de Blois, près le palais, en la paroisse de Sainte-Solaine, le 18 août 1727-11 août 1729. Les descendants habitent encore aujourd'hui le château de Sauveterre.

Extrait de " Dictionnaire des familles françaises anciennes ou...". Par Gustave Chaix d'Est-Ange. Edition 1903-1929.

.. Claude Nicolas Bénard, chevalier, sgr de Saint-Loup, capitaine au régiment de Languedoc-Infanterie, prit part en 1789 aux assemblées de la noblesse tenues à Blois.

   La famille de Bénard avait de nos jours pour chef Charles-Léon de Bénard, baron de Sauveterre et de Saint-Loup-sur-Cher, né en 1828, propriétaire du château de Sauveterre, qui épousa en 1859 Mlle Hudoxie de Bizemont et qui mourut à Blois en 1890 ne laissant que quatre filles.

 La seigneurie de Sauveterre - 41

 

le fief

la terre de Sauveterre:  le lieu et manoir y compris le circuit , closture et environnement des foussés anciens et le vol du chapon, le maitre-fief et le meilleur homme-serf
demourant pour le droit d'aînesse sans division à celui qu'il appartiendra des dictes parties qui demeure indivis
          Le vol du chapon est un des avantages donné à l'aîné qui recevait le château principal et  autour de ce  château  une  quantité de terre correspondant à ce que pouvait franchir un chapon en vol. En 1433, c'est Jehan, fils de Jehan II de Graçay et de  Marguerite de Sully qui devait hériter de Sauveterre, mais le jeune Jehan de Graçay dut décéder peu de temps après le  partage et c'est sa soeur Perronnelle qui hérita de la totalité des biens.

    
une tour carrée couverte de tuiles, avec deux grandes salles, chambres et bâtiments, avec une cave, grange, four, garenne et autres appartenances de ladite tour  +  le droit de guet de tous les habitants de ladite paroisse qui sont du guet de ladite tour.
     une grange couverte de rebardeau et une maison qui se nomment la métairie de Sauveterre avec 2 mouées de terre ou environ, qui joint au chemin qui va d'Olivet à St.Lou et au chemin aux charretiers qui soulait valoir par communes années un muid de bled par tiers froment, seigle, avoine et de présent vacque.
         Nous sommes à la fin de la guerre de 100 Ans, la sécurité est menacée, le tissu économique  bouleversé,  Pierre de GRACAY, orphelin, s'était probablement réfugié au château de Diors, héritage de sa grand-mère,  avec ses cousins Jehan et Perronelle; le domaine de Sauveterre était inoccupé, nous retrouvons  la même situation à Poulaines.

      Item un colombier assis sur la rivière du Cher assez près de ladite tour, avec certains bois, buissons, terres et oulches qui contiennent une mouhée de terre ou environ, joignant à la rivière Cher.
       Item la justice, haute, moyenne et basse dudit lieu de Sauveterre et le droit de tenir et avoir bailli, prévost, sergent et autres ministres de justice, ainsi que ladite justice s'étend et comporte en la paroisse de St.Lou. C'est à savoir : depuis le ruisseau de St.Lou qui tombe en Cher jusqu'au chaigne (chêne) au couturier et dudit chêne à un chemin qui va d'Olivet au village aux Godards. Et d'illec (de là) au chemin de la Justice, en allant au chezeau Colon et en environnant près de la tombe aux Morts, et joignant à la terre de Mazay.  Et du ruisseau de la Pasquière le long du Cher, jusque près des vignes d'Olivet, valant ladite justice 60 sols tournois par an ou environ, et ce, compris les données accoutumées de donner au prévost dudit lieu.
           Item le droit de la murailhe de ladite terre de St.Lou et de Sauveterre: sur chaque chèvre, obole, sur chacun couchet masle, 1 denier; sur femelle obole, sur 3 brebis 1 denier, et vault chaque année 5 sols.
            Ce droit demeure obscur, peut-être faut-il rapprocher murailhe du verbe mûrir, d'où l'idée de naissance( le couchet masle serait un porc (cf.féminin coche (?)) ou conserver l'idée de murs et penser qu'il s'agit des chèvres et des  moutons élevés dans l'enceinte du château (?)

         Item le droit et coustume des estaulx de la foire de Saint-Lou qui se tient chaque année le jour de la  St.Lou., valant chaque année 20 sols tournois ou environ; et est le droit tel que tous ceux qui demeurent en la paroisse de St.Lou et qui tiennent boeufs (sont tenus) d'amener et charroyer chacun 2 charretées de bois pour faire les estaulx des marchands de ladite foire, et ceux qui n'ont boeufs sont tenus de couper ledit bois. Et pour lesdits estaulx, c'est pour chaque estal de drapier 15 deniers, estal de mercier 1 denier, (le droit) de plaçage pour tous ceux qui mettent leurs denrées en ladite place 1 obole, excepté ceux de Mazay.
         Item le droit de bruye des eaux estant en Cher, du cousté devers l'ile Berjon d'autre part à l'espinière de St.Lou, adcensée à Mathelin Robinet : 10 sols.
          Item la garenne de Semblecay, contenant 3 arpents ou environ, toute foussoyée à l'environ, joignant au chemin qui va du gué de Lorray au bois aux Redous, laquelle garenne est de l'appartenance dudit lieu de Sauveterre, appréciée à 30 sols.
          Item la moitié du pascage des bois de Muzay partant avec (en partage) les seigneurs de SteCroix d'Orléans, seigneurs dudit lieu de Muzay. C'est à savoir sur chaque porcel étant masle que fumeau, 2 deniers tournois, valant chaque année, ladite moitié, 10 sols tournois ou environ.
          Item la moistie de la coustume et plaçage de la foire de Muzay partant avec lesdits seigneurs de St.Croix d'Orléans, valant par commune année 2 sols tournois.
          Item le droit de pasturage de la Gauchère, prennent les deux parts et Pierre d'Orléans prend le tiers valant 3 sols tournois.
           Item en suivant les hommes serfs et de serve condition de ladite seigneurie de Sauveterre, taillables à voulonté:
 

 les hoirs de feu Guillaume Durand
les hoirs de feu Guillaume Baudin
Perrin Faucillon

les hoirs de feu ANDRE RAVAUT
les hoirs de feu Jehan Carré
les hoirs de feu Macé Ravaut
Denis Besson
Jehan Bauchet
les hoirs de feu Jehan Duport
les hoirs de feu Jehan Couillard
le jeune David

les hoirs de feu Guillot Germain
les hoirs de feu Martin Barbot
les hoirs de feu Martin Fumé
Guillaume Defaix

Guillaume Bertin son neveu Simon Bertin
Rolin Dehart

les homme mortaillables
Jehan Moton
le vieil Pierre Blanchet
Les tailles desquels hommes peuvent bien valoir par communes années 6 livres tournois ou environ
 

          Item les bois de Sauveterre, assis en la forêt de Graçay et contiennent de 1000 à 1200 arpents de bois et se comportent depuis les terres gaignables jusqu'aux marais des saules et dudit Marais aux saliers qui va de Villefranche à la tombe aux Morts et au bois de Fenis.

 

 

Saint Loup de Troyes a donc été un saint très populaire au moyen âge. Une bonne part des lieux dénommés Saint Loup dans la moitié sud de la France se réfèrent à Saint Loup de Troyes.
son histoire:

Dès le XVème siècle, époque où son culte se développe, Saint Loup, (évêque de Troyes de 426 à 470) devint donc le nouveau patron du village d’Uriol. Ce personnage issu d’une famille de l’aristocratie gallo-romaine, fut d’abord marié. Au bout de six ans de vie commune, les époux décidèrent, par consentement mutuel, de se séparer : elle, pour devenir moniale ; lui, pour entrer à l’abbaye de Lérins. C’est là qu’on vint le chercher pour le placer à la tête de l’Eglise de Troyes. Il dut bientôt s’absenter de son diocèse, en 429 accompagner l’évêque Germain d’Auxerre en Angleterre où sévissait l’erreur du pélagianisme. Passant à Nanterre, il eut l’occasion d’y bénir une petite fille qui deviendra Sainte Geneviève. Plus tard, il osa affronter le terrible Attila qu’il parvint à émouvoir, grâce à sa grandeur d’âme.

sous réserve: Extrait de :"Généalogie de la maison Du Pin du Xème au XXème siècle" Par Louis Du Pin de Beyssat. Edition 1908.

  " François II du Pin, seigneur de la Salle, du Colombier, des dimes de Meillan et des arpents, fils des précédents. épousa, le 30 décembre 1508, Anne Madeleine Ragot, fille de Pierre Ragot, demeurant à Ainay le Château, en présence de Peyrot du Pin, écuyer, seigneur de Lavaud et de Bussière Boffy en Limousin, son cousin remué de germain, de Perrenelle du Pin, veuve d'Antoine de saint Avit, sa tante, de Jean de saint Avit, son cousin, et de Pierre Dubois, son curateur. Perrenelle lui céda sa métairie de Launay, paroisse de saint Loup sur Cher; le contrat fut reçu par Gilles Billon, notaire en la chatellenie d'Orval."

 

Extrait de:"Mémoires de la société historique..." Edition 1868-1945.

   "Saint Loup sur Cher, Loir et Cher, Canton de Mennetou, commune, ancien duché du Berry.

Martonne(de). Peintures découvertes dans l'église de saint Loup( Bulletin de la société historique de France, Tome IX, 1865, p.147)." 

je me demande si ce De Martonne est bien: Emmanuel né à Chabris, mais qui était plutôt géographe..à voir.

 

Dans certaines régions de France(le sud surtout) saint Loup soignait les lépreux!!!

 

éthymologie de sauveterre: Aveyron; salvaterre, 1341; salva terra 1383; de l'occitan. salva térra"terre sauve, lieu d'asile". Habituellement d'origine ecclésiastique.

 

à voir: Avril 1876: reconstruction du clocher de l'église

 

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