Histoire 1

Extrait de " Mémoires de la société archéologique de l'Orléanais." Edition 1851-1950.

1875: ...La main morte, servitude mitigée, subsistait en Sologne, malgré les chartes d'affranchissement. En 1411, par exemple, les enfants de Simon Pasquier furent divisés entre le domaine de Romorantin et le prieur de Pruniers, qui possédaient en commun cette famille de main-mortable....

... Plusieurs aveux et dénombrements des XIVème et XVème siécles démontrent qu'à ces époques Romorantin avait le même ressort féodal qu'au XVIIème siécle. Le sire de Bastarde, entre autres, y figure parmi les vassaux immédiats de la châtellenie. Dès le XIIIème siècle, cette même terre, située, comme celle de Champ-le-Roi, dans la paroisse de Pruniers, appartenait à une famille Le Bugle, qui la posséda sans interruption jusqu'à la fin du XVème siécle; mais alors elle échut à la famille d'Orléans de Rère. Une charte de Louis Ier, comte de Blois, datée de Millançay (1198), énonce que Bastarde relevait déjà de la seigneurie de Romorantin, membre du comté. En 1521, Jacques d'Orléans de Rère avoua tenir de Madame mère du roi (Louise de Savoie), "en foi et hommage-lige, à la charge expresse de quarante jours de garde au château de Romorantin, quand le cas y écherrait, le lieu et maison de Bastarde, environné de grands fossés, ponts-levis et planchettes."..

...Le lieu-dit Marmagne (commune de Pruniers), qui rappelle, comme je l'ai déjà dit, un cantonnement de Marcomans, elle atteignait Pruniers, où elle franchissait la Sauldre, limite extrème de la civitas Aurelianorum...

1863: Pruniers appartenait aux Templiers par donation remontant à l'année 1177.

 

Extrait de "Mémoires de la société des antiquaires du Centre." Edition 1868-1945.

1886: M. Vallois nous a signalé la découverte d'un important trésor de piéces d'or de Jean-le-Bon et Charles VI, trouvé dans le fief de Champleroy, commune de Pruniers, près Romorantin. Il y en avait, dit-on, 6000, chiffre peut-être fort exagéré. Notre collègue n'en a vu que deux: un franc à cheval de Jean-le-Bon et un écu d'or de Charles VI.

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