Anecdotes

Extrait de "Mémoires de la société historique,..."Edition 1868-1945.

1897:  Henri DALLIÉ, notaire de la châtellenie de Mennetou-sur-Cher, avait prêté la main à un contrat frauduleux en faisant comparaître malicieusement et témérairement dans un acte de son ministère, sur la demande de Toussaint Sirot et Jean Parfait, un nommé Noël Garnier absolument en dehors de la transaction; afin sans doute de l'engager sans sa volonté.
  Le cas devait être grave, car les trois complices poursuivis pour crime de faux devant le bailli de Vierzon à la requête du substitut du procureur général furent condamnés le 10 mai 1670, savoir : le sieur Sirot à la question ordinaire et extraordinaire, le sieur Dallié à faire amende honorable au devant de la principale porte d'entrée de l'église de Notre-Dame de Vierzon, nu, en chemise, la torche au poing du poids de deux livres et à genoux, la corde au col, demander pardon à Dieu,
au roi et à justice et reconnaître que malicieusement il a passé les contrats faux mentionnés au procès, le sieur Parfait à la même peine et de plus à être battu de verges par les carrefours de la ville.
  Dallié, en homme prudent, s'était dérobé et avait été condamné par contumace; mais le substitut du procureur général et Sirot interjetèrent l'un et l'autre appel du jugement et la Cour mettant ce dont a été appelé à néant, ordonna le 25 juin 1670 que Sirot et Parfait serviraient sur les galères du roi comme forçats l'espace de cinq ans et adjugeant le profit des défauts contre Dallié le condamna à estre pendu et estranglé à une potence qui pour cet effet sera dressée en la place publique de Vierzon si pris et appréhendé peut être; sinon par effigie et au tableau attaché à une potence pour cet effet, et plantée en la dite place ; la Cour déclara en outre tous et chacun ses biens sujets à confiscation acquis et confisqués à qui il appartiendra.

 

Faits divers: Le 24 juillet 1886, au passage à niveau n°57, près de Mennetou, un vieillard, le sieur Baymond a été tué par le train n°1203 en voulant traverser la voie. Pourtant en ce temps là, les trains ne devaient pas être très rapide et surement assez bruyant.

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