Histoire

termes où noms à rechercher

Feritas Aureni, Firmitas Aureniensis, la Ferté-Aurain, bourg du blésois, anc. titre de duché-pairie.

j'ai aussi Feritas Avrini, Feritas Abreni, Ebrini.

anciennement Chateauvieux: aujourd'hui la Ferté Beauharnais où une foire importante qui se tient le 11 juin, a toujours conservé le nom de foire de Chateauvieux.(Mémoires de la société archéologique: 1908)

Erection de la terre et seigneurie de la Ferté-Aurain en marquisats, sous le nom de la Ferté-Beauharnais, en faveur de François Beauharnais. Compiègne, juillet 1761.

Extrait de "Histoire de l'abbaye de Micy..."..par Eugène Jarossay. Edition 1902.

  " Hervé de la porte, archidiacre de saint Croix, et doyen de saint Vrain de Jargeau, était allé en terre sainte, faire un pèlerinage pour l'expiation de ses péchés. Il rapporta de nombreuses reliques de Jérusalem. Afin de les placer avec honneur, il bâtit une église à la Ferté-Aurain (l'auteur parle ici de la Ferté Imbault!!à voir), en Sologne, du consentement de ses frères Albéric et Théduin. quand elle fut achevée, en 1035, il la donna à son oncle l'abbé Albert, et à son monastère, pour y établir un prieuré; il ajouta six arpents de terre environnante. L'abbé de Micy envoya un prieur claustral, avec des moines, prendre possession de ce lieu, qui demeura dans le patrimoine de notre abbaye jusqu'à sa suppression. l'année suivante, l'évêque d'Orléans, Isembard de Braye, vint consacrer la nouvelle église, qu'il dédia à Notre Dame, le XVI des calendes de septembre(17 août)."...

 

Extrait de "Mémoires de la société archéologiques de l'Orléanais" Edition 1851-1950.

  " Qu'en l'année 1163, Manassés, qui avait obtenu d'Eugène III la confirmation de toutes les donations faites aux institutions religieuses de son diocèse, et particulièrement de celles faites à saint Mesmin, apaisa un différend qui s'était élevé entre l'abbaye et Buchard de Meung, à l'occasion de droits sur l'église de la Ferté-Aurain, entré dans la mouvance de Mici au moyen de la donation que fit Hervé, doyen de saint Vrain, de Jargeau, à son oncle, abbé de saint Mesmin, en l'année 1059, du lieu appelé le bourg, et qui prit le nom de Ferté-Aurain, parce que Auranus, le père d'Hervé, le donateur, y fit bâtir une forteresse ou Ferté, et des droits de foire, de coutume et de pêche, qu'ils se disputaient, et que ce prélat parvint à faire abandonner sa prétention par Buchard, au profit du couvent..."

1906: Ecclesia de Firmitate Ebrani: Firmitas, en Français fermeté, puis fermté et ferté, était, au moyen âge, un nom commun synonyme de castellum. Les localités ainsi désignées étant fort nombreuses, on les distingua au moyen de surnoms. Au XIème siècle, ces surnoms, pour les fertés de l'Orléanais, étaient des noms de possesseur: la Ferté-Hubert, la Ferté-Nabert, la Ferté-Imbault, la Ferté-Avrain. Cette dernière est aujourd'hui la commune de la Ferté-Beauharnais.

Extrait de" Cartulaire de l'abbaye de saint Martin de Pontoise..." Edition 1895-1909.

  " Aubert II le Riche eut aussi une soeur surnommée Reine, bienfaitrice de Micy; mariée au chevalier Havrain, elle en eut Hervé, archidiacre de sainte Croix d'Orléans et doyen de saint Vrain, fondateur de l'église Notre Dame du Bourg qui fut consacrée le 17 août 1024. d'un frère d'Hervé descendent les châtelains de la Ferté-Avrain..."

 

Extrait de" Mémoires de la société archéologique de l'Orléanais" Edition 1851-1950.

  " Juin 1257: acte passé sous le scel de l'évêque d'Orléans, par lequel Lancelin, de Meung, homme d'armes, ou plutôt écuyer(armiger), renonce, pour lui et ses successeurs, à exercer aucune réclamation au sujet des tributs, plus ou moins légitimes, que le comte de Blois, Jean de Châtillon, ou ces prédecesseurs, pourraient avoir exigés sur les terres dudit Lancelin, situées à la Ferté-Avrain, en Sologne."

  " 24 novembre 1498: écrit de Blaise Bellue, écuyer de cuisine de bouche du roi Louis XII, certifiant que le 11 janvier 1487, comme il était secrétaire du dit sieur étant duc d'Orléans, noble homme Jean de Meung, dit de la Ferté, écuyer, seigneur du dit lieu, lui bailla (à lui Blaise Bellue) des lettres de loi et bommage d'icelle terre et seigneurie de la Ferté-Avrain et du bois et étang de Fougeries, pour les sceller, lesquelles lettres il prit pour ce faire; mais le roi notre sire, lors étant duc d'orléans, comme dit est, partit de la ville de Blois et s'en alla en Bretagne, et le chancelier aussi; à cette cause, les dites lettres ne furent scellées, et il (Blaise Bellue) les rendit au dit sieur de la Ferté."

Extrait de" Généalogie de la maison de Vélard..." par Ernest de Cornulier-Lucinière. Edition 1868. Extrait des registres de la paroisse de Neung sur Beuvron.

  " le 14 août 1739, assistait à un mariage messire Gaspard de Vélard, seigneur de Châteauvieux." signé G. de Vélard de Châteauvieux.

  " le 14 septembre 1750, a été inhumé dans le choeur de cette église, du côté de l'évangile , le corps de Gaspard de Vélard, seigneur de Châteauvieux et de cette paroisse, agé de 32 ans, fils de défunt messire Gaspard de Vélard et de dame Catherine Sain, décédé en son château de châteauvieux, après avoir reçu les sacrements de pénitence et d'extrème-onction. Laquelle inhumation s'est faite en présence de damoiselle Renée de Vélard, sa tante et autres." signée Renée de Vélard.

 

la Ferté-Aurain: 

Extrait de "Dictionnaire de la noblesse des généalogies..." par Jacques Badier. Edition 1863-1876.

  " Edmée, mariée le 8 octobre 1564, à René de Meun, dit de la Ferté, seigneur de la Ferté-Aurain" on a aussi:" René de Meung, fils de noble seigneur Barthélémy de Meung, dit de la Ferté, seigneur de la Ferté-Aurain,..., et de demoiselle Françoise du Verne..."..

 

Extrait de " Inventaire des titres de Nevers de l'abbé de Marolles...." par Michel de Marolles. Edition 1873.

"15..(1598-1600), dame Hélie de Terrières, femme de noble seigneur Jean de Meun, chevalier, seigneur de la Ferté-Aurain et de la seigneurie de la Saulières, au nom de lad. femme, pour Saulières, à cause de Moulins Engilbert

 

Jean de la Ferté, IIème du nom, écuyer, étant au service du roi, obtint lettres de souffrance d'un an de la duchesse d'Orléans, pour l'hommage de sa terre de Fontenaille, le 24 août 1477; il épousa demoiselle Anne de la Rivière, par contrat du 30 août 1480; il prit le nom et les armes de Meung de la Ferté, pour obeir à la clause de la donation à lui faite par Jean de Meung, seigneur de la Ferté Aurain, et Jacquette Garreau, sa femme. Il fit hommage de cette terre à la Duchesse d'Orléans, de Milan et de Valois, le 14 Octobre 1480 , en paya les droits au receveur du domaine du comté de Blois, le 21 novembre 1481: il y est qualifié Ecuyer, seigneur d'Alouze et de la Ferté Aurain. Il fit hommage, le 25 juin 1489, à Pierre de la Rable, écuyer, seigneur de Lude, de la grande dixme de Chaumont, et il eut main-levée de la saisie féodale de la terre de la Ferté-Aurain, le 25 Décembre 1498.

Barthélémi de Meung, troisième fils de Jean de la Ferté, IIème du nom, et d'Anne de la Rivière, seigneur de la Ferté-Aurain, rendit hommage de la grande dixme de Chaumont, à Guillaume de la Rable, écuyer, seigneur du Lude, le 23 juin 1530, et de sa terre de la Ferté-Aurain, en la chambre des comptes de Blois, le 23 septembre 1534; il comparut à la montre du ban et arrière-ban, le 15 mai précédent , obtint du Roi, au mois de Septembre suivant, l'établissement de deux foires et d'un marché à la terre de la Ferté-Aurain; obtint une sentence au baillage d'orléans, au sujet de la dixme de Chaumont, le 21 Novembre 1540, et en fit hommage en 1566; il eut de son mariage contracté le 13 juin 1530, avec Françoise Du verne, fille de Simon, seigneur de Challemant, et de Françoise de Troussebois, et soeur de la femme de François de Meung, son frère: - René,qui suit; - Renée de Meung, appelée Mademoiselle de la Ferté, mariée, par contrat passé devant Jean Greflé, notaire à Clamecy, le 7 janvier 1561, à Georges Gentil, écuyer, seigneur des Escots.

René de Meung, chevalier, seigneur de la Ferté, fit hommage au seigneur du Lude, de la grande dixme de Chaumont, le 8 juillet 1574, rendit Hommage en la chambre des comptes de Blois, pour sa châtellenie de la Ferté-Aurain, le pénultieme (avant dernier jour de..) Juillet 1596; il avait une pension de quatre cens livres en 1577, était chevalier de l'ordre du Roi, lieutenant au gouvernement de la citadelle de Metz, suivant une lettre de sa majesté, du 5 août 1578; fut fait gentilhomme de sa chambre, le 4 Janvier 1583, dont il prêta serment le 9 suivant, et eut un committimus ( ce mot latin indiquait un priviléve accordé à un certain nombre d'Officiers royaux...), le 17 avril 1597; il épousa, par contrat du 28 octobre 1564, Aimée de Chatelus, fille de Louis, seigneur et Baron dudit lieu, et d'Anne de la Rouere, dont : - Jean qui suit; - Gabrielle et Blanche de Meung de la Ferté.

Jean de Meung, fils de René de Meung, Chevalier, seigneur de la Ferté-Aurain, se trouva au siége d'Amiens en 1597, et fut fait capitaine au régiment du Duc de Fronsac, le 4 Juillet 1621, eut une autre commission de capitaine d'infanterie, le 3 Juillet 1630, il avait rendu hommage de ses terres en la chambre des comptes de Blois, le 9 janvier 1597; il épousa, par contrat du 5 Février 1609; Elie de la Terrière, fille de François de la Terrière, dit de Chappes, chevalier de Bonnaventure, et d'Anne de Mary; ils se firent l'un et l'autre une mutuelle donation le 15 avril 1639, de l'usufruit de tous leurs biens au survivant d'eux, s'y reservant chacun seulement cinq cens livres pour en disposer à leur volonté, soit par testament ou autrement; et par cet acte reçu par Pierre Pierre, notaire-royal au siége présidial de saint Pierre le Moustier; ils firent de leurs biens à leurs enfans qui suivent.

Claude de Meung, fils ainé de Jean, chevalier, eut pour son partage de ses père et mère, comme fils ainé, en 1639, la terre et seigneurie de la Ferté-Aurain, à la charge de payer à son frère , le chevalier de Malte, deux cens livres, jusqu'à ce qu'il fut pourvu d'une commanderie, et ce par forme de pension. Il rendit hommage au seigneur du Lude, pour la grande dixme de Chaumont, et aussi en la chambre des comptes de Blois, le 4 Juillet 1647, pour sa terre de la Ferté-Aurain, relevant du comté de Blois; il épousa, par contrat passé devant Richer, notaire au châtelet de Paris, le 6 mai 1639, Elisabeth de Galinet, fille de feu Messire Thimoléon de Galinet, chevalier , seigneur de Gaschetières, et de Louise d'Artays. Il est qualifié dans son contrat de mariage, chevalier, seigneur de la Ferté-Aurain et de Tremblenit ( Tremblevif, saint Viâtre). Après qu'elle fut veuve, elle produisit leurs titres de noblesse, et remonta à 1459, devant M.de Machault, intendant de la généralité d'Orléans, qui maintint dans leur noblesse, par jugement du 3 uin 1678, ses enfans qui furent:-1 Jean, chevalier, seigneur de la Ferté-Aurain, qui rendit hommage de cette terre en la chambre des comptes de Blois, le 21 juillet 1661, et au seigneur du Lude, pour la grande dixme de Chaumont, le 20 Mars 1666, tant pour lui que pour son frère et sa soeur; -2 Claude, chevalier; -3 et blanche de Meung de la Ferté.

 

François de Beauharnois, chevalier, marquis de la Ferté Beauharnois, ci devant de la Ferté-Aurain, Baron de Beauville, seigneur de Villechauve, de Montvoy,etc. Qualifié Haut et Puissant Seigneur dans les actes quil le concerne, naquit à la Rochelle le 8 février 1714. Il a été successivement l'un des gentilshommes-gardes de la marine en 1729, Enseigne en 1733, puis lieutenant des vaisseaux du roi en 1751, chavalier de Saint Louis en 1749, capitaine de vaisseaux en 1751, major des armées navales en 1754, gouverneur et et lieutenant-général des iles de la Martinique, la Guadeloupe, Marie-Galande, saint Martin, saint Barthelemi, la Defirade, la Dominique, sainte Lucie, la Grenade, les Grenadins, Tabago, saint Vincent, Cayenne avec ces dépendances et autres iles du vent de l'Amérique, par provisions du Ier novembre 1756:  et nommé enfin chef d'escadre des armées navales en 1764. Il a obtenu du roi, au mois de juillet de cette année, des lettres-patentes dument registrées, portant érection de la Châtellenie, terre et seigneurie de la ferté-Aurain en marquisat, sous le nom de la Ferté Beauharnois, en considération des services de la famille et de ceux qu'il avait rendus à sa Majesté depuis plus de 35 ans, tant dans le corps de la marine, qu'en qualité de gouverneur-général de la Martinique, dont il avait chassé, dans la dernière guerre, et avant son retour en France, les Anglais qui avaient débarqué dans cette iles pour s'en emparer. De son mariage, accordé par contrat du 6 septembre 1751, et célébré le 13 du même mois, avec Marie Anne Henriette Pivart de Chastullé, sa cousine germaine, fille de François, chevalier, seigneur de Chastullé, etc. et de Jeanne Hardouinneau, son épouse, et soeur de François Louis Marie Pivart, chevalier, seigneur de Chastullé, chevalier de saint Louis, et capitaine aux gardes Françoise, maréchal de camp en 1782. il a eu: - François, mort en bas âge; - autre François, né à la Rochelle le 12 août 1756; - un troisième N...de Beauharnois, né à la Martinique le 28 mai 1760.

BEAUHARNAIS: (François, Marquis de.) Descend d'une famille de l'Orléanais, où, dès 1390, Guillaume de Beauharnais est nommé, comme épousant Marguerite de Bourges. Un Jean de Beauharnais témoigna en faveur de la Pucelle, lors du procès de cette dernière. Cette famille se distingua par ses services dans différents emplois civils et militaires, et, en 1764, la terre de la Ferté-Aurain, qui lui appartenait, fut érigée en marquisat sous le nom de Ferté-Beauharnais. Le marquis François de Beauharnais, né à la Rochelle en 1756, se trouvait le chef de cette famille en 1789, lorsqu'il représenta la noblesses aux états-généraux, et défendit si énergiquement les privilèges de ce corps et les droits du roi, qu'on le surnomma le Féal Beauharnais. Il essaya, mais en vain, de dérober Louis XVI à la fureur des factions, en 1792, en lui faisant quitter la France; mais ce projet n'ayant point réussi, il émigra, et fut nommé major général dans l'armée de Condé. Au moment où l'on instruisait le procès de Louis XVI, François de Beauharnais écrivit au président de la convention pour lui présenter l'horreur du régicide qui se préparait, demanda l'honneur de venir défendre son prince à la barre, et s'offrit en même temps comme otage. Immédiatement après le licenciement de l'armée de Condé, il voulut, à la tête de 500 gentilshommes, aller combattre en Vendée, sans pouvoir obtenir des puissances étrangères le moyen d'y passer. Ne démentant jamais son caractère, il écrivit à Bonaparte que son devoir était de rendre le trône aux Bourbons. Bonaparte, qui venait d'épouser Joséphine, veuve du vicomte Alexandre de Beauharnais, frère de François, répondit à cette lettre par un acte de souveraineté; il maria la fille de François, encore émigré, à M. de la Vallette: on sait par quel dévouement elle illustra ce nouveau nom. Ayant enfin reconnu la domination de Napoléon, le marquis de Beauharnais fut nommé successivement, par ce dernier, ambassadeur auprès de la reine d'Etrurie et du roi d'Espagne; mais il avait trop de loyauté pour seconder en tout les desseins ambitieux de l'empereur, qui n'osa rien lui proposer d'indigne de sa réputation, mais souffrit que Murat, brûlant d'être roi d'Espagne, le pressât d'entrer dans les complots qui devaient rendre Napoléon maître de ce pays. La résistance du marquis de Beauharnais fut d'accord avec ces principes, et il reçut, suivant tous les biographes, l'ordre d'aller vivre en Pologne. C'était, dit-on, l'intention de l'empereur; mais par inadvertance on écrivit Sologne, et François, profitant de ce libellé, s'en fut habiter la terre de ses pères, la Ferté-Beauharnais, que le prince Eugéne avait racheté et qui était située en Sologne. L'empereur apprit cette erreur dans un de ses moments de gaité; il en rit aux éclats et ne la fit point  rectifier. Le marquis de Beauharnais resta dans cet exil jusqu'à la restauration. On s'étonna alors de ne voir récompenser son ancienne fidélité par aucune faveur. L'estime générale le dédommagea, et la piété filiale de Mme la comtesse de Beauharnais, chanoinesse, son unique enfant aujourd'hui, le console de l'oubli de ses vieux rois.

        Alexandre , vicomte de Beauharnais, frère du précédent, né à la Martinique en 1760, tint une conduite bien différente. Dès les premiers états-généraux, il se montra opposé à la cour; il présidait l'assemblée constituante, le 21 juin 1791, lorsque Louis XVI, fuyant avec sa famille, fut arrêté à Varennes. Parvenu au grade de général, en 1792, Beauharnais refusa le ministère de la guerre, mais il accepta l'année suivante le commandement de la première armée du Rhin. Toutefois il ne conserva pas longtemps ce commandement: indigné de la hauteur avec laquelle les représentants du peuple lui ordonnaient de détacher 15000 hommes pour renforcer l'armée de la Moselle, au moment où la sienne luttait à forces inégales contre Wurmser, prêt à profiter de cette faute, si elle était commise, pour forcer les lignes de Wisembourg; indigné, disons nous, de ces ordres et prévoyants ce qui résulterait de leur accomplissement, il donna sa démission et se retira dans sa terre où il remplit avec zèle et dévouement les fonctions de maire. Brave, aimable, gai, ce n'était que par générosité de caractère qu'il avait adopté des principes dont les conséquences, poussées alors jusqu'à leur dernier terme, lui faisaient horreur. Il fut arrêté dans sa paisible retraite. Transféré à Paris, il fut enfermé au Luxembourg, d'où on le traduisit au tribunal révolutionnaire qui le condamna à mort, le 23 juillet 1794, cinq jours avant qu'on y envoyât Robespierre et ses complices. Séparé depuis longtemps de sa femme, il lui écrivit au moment de mourir, en lui recommandant ses enfants, que le sort se chargeait de si bien pourvoir. Joséphine, devenue l'épouse du général Bonaparte, premier consul, puis empereur, vit son fils, Eugéne de Beauharnais, époux de la princesse Augusta, fille du roi de Bavière, et vice-roi d'Italie; sa fille Hortense de Beauharnais, reine de Hollande, par son mariage avec Louis Bonaparte. Le prince Eugène, mort en 1824, a laissé : le duc de Leuchtenberg; Joséphine, mariée à Oscar de Bernadotte, prince héréditaire de Suède; Eugénie, mariée au prince héréditaire d'Hohensollern-Héchinger; Amélie, mariée à don Pédro, ex-empereurdu Brésil; Théodolinda; et le prince Max.

       Claude, comte de Beauharnais, fils d'un chef d'escadre, était cousin de François et d'Alexandre. Sa mère, Fanny de Beauharnais (morte en 1812), publia quelques ouvrages, et, pendant longtemps, réunit chez elle les gens de lettres les plus célèbres. Officier des gardes françaises, le comte Claude épousa d'abord Mlle de Marnésia, puis Mlle Fortan, fille d'un armateur de Nantes. Il eut de sa première femme, Stéphanie, que l'empereur maria au grand duc de Bade. Sénateur titulaire de la sénatorerie d'Amiens, chevalier d'honneur de l'impératrice Marie Louise, grand cordon de la légion d'Honneur, et grand-croix de l'ordre de la fidélité de Bade, sous l'empire.Claude fut pendant la restauration élevé à la dignité de pair de France, tandis qu'Eugène et Hortense de Beauharnais, enfants d'Alexandre et de Joséphine, descendaient du faite des grandeurs où la fortune de Napoléon et sa volonté les avaient placés. la princesse Stéphanie, veuve du grand duc de Baden, a marié sa fille aînée au prince Gustave de vasa, fils de l'ancien roi de Suède, Gustave IV; la seconde , au prince héréditaire de Hohenzollern-Siegmaringen; il ne reste plus auprès d'elle que sa dernière fille, la princesse Marie. De son mariage avec Mlle de Fortan, le comte Claude eut une autre fille, aujourd'hui Mme la marquise de Quinqueran-Beaujeu. Le comte Claude de Beauharnais est mort en 1819. les armes des Beauharnais sont: d'argent , à une fasce de sable, surmontée de trois merlettes de même, avec cette devise: autre ne sers. (de " Encyclopédie des gens du monde...Edition 1833-1844)

1852: Le prince Louis Napoléon visite le château de la Ferté-Beauharnais et donne 1200frs pour les pauvres.

Louis Napoléon profita de ce voyage improvisé pour faire un pélerinage au château de la Ferté-Beauharnais. Ce manoir du XVIIème siècle, entouré d'arbres séculaires, c'était le fief seigneurie des Beauharnais. C'est là que le père( Alexandre François Marie de Beauharnais mari de la futur impératrice Joséphine) du prince Eugène et la reine Hortense s'était retiré au commencement de la terreur: c'est là qu'on vint l'arracher à sa famille pour le traîner à l'échafaud..

le premier janvier 1873: Mme de la Selle, soeur du maréchal Mac-Mahon, vient de mourir au château de la Ferté-Beauharnais. Les pauvres, ce jour là, ont beaucoup perdu.(Journal: la presse)( à moins que ce soit le premier janvier 1874...ce qui est plus probable)

une autre date: Le maréchal président, qui est le dernier représentant, a perdu, le 23 décembre 1873 (?), sa soeur, Mme de la Selle de Ligné, au château de la Ferté-Beauharnais, où durant une longue existence, elle a donné les plus beaux exemples de foi et de haute vertu.

personnages:

  "De la Ferté de Meung: Seigneur d'Alouze, d'Osais, de Villaine, de Saulière, de Chevaine, de Crenay, de la Ferté-Aurain; comte de Laroche-milay; comte et marquis de la Ferté-Meung; originaire de Bourgogne, en Nivernais et en Blésois. Armes; ecartelé: au 1 et 4 d'hermine, au sautoir de gueules qui est de la Ferté; au 2 et 3 contrécartelé d'argent et de gueule qui est de Meung." 

   " Autrochia (Odo de), chanoine de la Ferté-Avrain."

 

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