Histoire 1

Extrait de"Rapports et délibérations."

Août 1876: Autorisation de la prolongation de la foire dite de saint Barnabé, qui se tient annuellement le 11 juin. elle pourra aussi se dérouler le 12 juin.

Août 1883: Demande de restauration de l'église.

Avril 1888: On procède à la pose de la voie entre la Ferté-Beauharnais et Neung; à moins d'un contre-temps, le même travail sera exécuté entre Lamotte-Beuvron et la Ferté-Beauharnais dans le courant de la deuxième quinzaine de mai.

Avril 1892: Demande de fonds pour la restauration du presbytère.

Août 1892:Une pauvre nourrice m'a semblé mériter une récompense pour le fait suivant: Ayant déjà trois enfants à elle, cette femme avait été chercher un nourrisson. Elle l'éleva au sein depuis le mois d'octobre 1889 jusqu'en janvier 1891; n'étant pas payée et sur le point d'avoir un quatrième enfants, elle alla, sur l'invitation de M. le préfet, reconduire l'enfant à l'hospice de Blois; mais, quand il fallut l'abandonner, le sentiment maternel l'emporta; elle reprit son nourrisson et le ramena chez elle partager le sort de ses frères de lait. Cette femme habite la Ferté-Beauharnais et s'appelle Vouillon-Renge.

Août 1894: Le 7 mai, à la station de la Ferté-Beauharnais, un voyageur a eu trois doigt de pieds écrasés par la roue d'un wagon. Cet accident est dû à l'imprudence de la victime, qui a glissé en essayant, contrairement aux réglements, de monter dans un train en marche. 

                  Le 26 juillet, un accident ayant entrainé mort d'homme, s'est produit au passage à niveau de la route départementale n°1, près la Ferté-Beauharnais. Le train régulier n°4, se dirigeant vers Blois, a heurté, à midi 12, une voiture de foin attelée d'un cheval, cheminant sur la route départementale n°1 et conduite par le sieur Beaulande, charretier à Chaumont-sur-Tharonne; ce dernier a été tué par le choc; en outre, le cheval a été blessé et la voiture renversée. L'enquête faite pour déterminer lescauses de cet accident a montré qu'il doit être attribué: D'abord à l'imprudence du sieur Beaulande, qui était assis du côté gauche de sa voiture, sur un siège dit "fainéant", sans guides pour diriger son cheval et qui, s'étant probablement endormi dans cette position, n'aura pas entendu la cloche du train n°4 assez tôt pour garer son attelage; Ensuit au mécanicien qui ne surveillait pas assez attentivement la voie devant sa machine et qui, marchant à une vitesse trop grande, n'a pu arrêter la train assez tôt. Poursuivi devant les tribunaux, le mécanicien a d'ailleurs été condamné à 15 jours de prison, toutefois avec application de la loi Bérenger. La famille du sieur Beaulande a, en outre, attaqué la compagnie en dommages-intérêts; l'affaire est encore en instance.

Avril 1898: Secours aux communes sur les fonds des amendes de police correstinnelle de 150 francs à la commune de la Ferté-Beauharnais, pour la reconstruction du pont du Randouin, sur le néant.

Avril 1901 et Avril 1904: Demande de construction d'une nouvelle salle de classe et d'un préau à l'école des garçons.

1925: La société l'Electrique de Sologne a manifesté l'intention de demander une concession pour desservir les bourgs de Nouan, Lamotte, Saint Viâtre, La Ferté-Beauharnais....La mise en exécution de ces projets me paraît devoir être considérée comme un acheminement vers l'éléctrification rurale de cette région car mon administration veillera à ce que les concessionnaires établissent leurs lignes de telle sorte qu'elles puissent faire face aux besoins résultant de l'extension du réseau.

 

Personnages: Monseigneur Tissier: né le 14 août 1857 à la Ferté-Beauharnais, Joseph Marie Tissier se distingue vite comme étant un brillant élève. Issu d'une famille modeste, ce sont les employeurs de sa mère qui financent ses études. Ordonné prêtre en 1880, à l'âge de 23 ans, il est ensuite, durant 17 ans, directeur de l'institut catholique de Paris, avant d'être nommé évêque à Châlons-sur-Marne en 1913. Il est considéré comme l'un des sauveurs de cette ville-aujourd'hui Châlons-en-Champagne- pour avoir, au début de la première guerre mondiale, tenu tête à l'ennemi qui réclamait une rançon colossale de 30 millions de francs au département de la Marne; le plaidoyer de l'évêque l'en dissuada. En 1938, monseigneurTissier rend une émouvanteet ultime visite, en Sologne, à son village natal. Il décéde 10 ans plus tard, à Châlons, à l'âge de 91 ans.

 

 

 

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