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CHOUSSY

Extrait de " Revue archéologique ..." Edition 1844.

Débris de casque et de vase en bronze provenant d'une cachette découverte à Choussy (Loir et Cher):

  Les quatre fragments qui sont publiés ci-contre proviennent d'une cachette ayant appartenu à la collection de l'abbé Delaunay; ce qui restait de celle-ci au moment de la mort de son propriétaire a été légué par ses héritiers au séminaire d'Issy et se trouve actuellement dans son petit musée.

  Un seul objet de la cachette porte une étiquette: "Choussy", mais l'homogénéité de la conservation, qui est parfaite, et des types qui s'y trouvent rassemblés est telle qu'on ne peut avoir aucun doute sur l'unité de provenance des objets.

  Pas de renseignements sur la date et les circonstances de trouvaille: M. Chantre signale seulement trois haches de bronze à Choussy, sans parler de cachette; il est donc probable que cette découverte est postérieure à la mort de l'abbé Bourgeois (1878), et même aux lettres de M. Delaunay à M. Vigouroux (1889), où il parle d'une hache à talon trouvée à Choussy, sans faire allusion à la découverte dont nous parlons.

  Voici la composition de la cachette: une hache à ailerons et anneau latéral; taillants et fragments de haches à douille circulaire de plusieurs types; deux poignards à douille; un morceau de manche de couteau à anneau; un petit montant de mors de forme inédite; plusieurs fragments d'épée ou de poignard; une petite pointe de lance; des grelots annulaires; des anneaux de divers types, ouverts ou continus; des appliques de courroie, des boutons de plusieurs types, des disques percés plus ou moins convexes; de nombreux fragments de bracelets, dont beaucoup trés bien ciselés; une pendeloque en forme de disque aplati; trois autres fort analogue à des rasoirs en croissant, ou aux petites pendeloques de Vaudrevanges.

  Mais les quatre objets que nous figurons ici sont particulièrement intéressant, bien qu'à l'état de débris:

  la figure 1 représente sous deux aspects quelque chose qui serait peut-être un fragment de casque; il a été fondu, et, après la fonte, il n'a pas été retravaillé au marteau; des débris de plaques de bronze cintrées et fondues comme celle-ci se sont trouvées dans des cachettes picardes avec des haches à douille, mais aucune ne présente le détail circulaire si caractéristique du bord gauche de notre objet. 

  Les figures 2 et 3 souffrent moins de difficulté dans leur attribution; il s'agit de fragments de deux vases de bronze différents; peut-être ces vases n'étaient-ils pas tout en bronze, mais en bois, ornés d'une armature de bronze ciselé; le petit fragment de la figure 3 présente en effet un petit trou par où pouvait être enfoncé un clou dans le but de maintenir la plaque métallique adhérente au bois. L'ornementation du petit fragment est bien moins soignée que celle du grand. Tous deux ont été fondus, et aucunement martelés. Le métal présente d'ailleurs une contexture irrégulière et par endroit spongieuse qui devait nuire à sa solidité.

  Nous n'osons hasarder aucune hypothèse au sujet de l'objet représenté fig 4: il a été également fondu et nullement martelé. Les bords CD et CE sont trés amincis; celui-ci paraît avoir été fortement usé par le frottement. Peut-être ces débris permettront-ils, comparés à d'autres analogues, de restaurer certaines formes d'objets peu fréquents.

                                        Abbé Breuil.

  

 

Extrait de " Archives parlementaires,..." Edition 1862-1912.

le 11 avril 1836:L'offre faite par le sieur Laisné de Villévêque d'exécuter, à ses frais, risques et périls, un canal latéral à la Loire, depuis un point pris en face de Combleux, à l'amont d'Orléans, jusqu'à l'embouchure de la Maine, est acceptée.
  Ce canal sera divisé en trois parties.
  La première, de Combleux à Cande.
  La deuxième, de Candé par Choussy à l'embouchure du Cher.
  La troisième, de l'embouchure du Cher par Cinq-Mars à l'embouchure de la Maine.
  Ces trois parties seront entreprises ou ensemble ou successivement dans l'ordre ci-dessus indiqué. (Adopté.)

 

Extrait de " La Seine: le bassin parisien aux âges antéhistoriques". Par Eugène Belgrand. Edition 1883.

  M. le marquis de Vibraye, MM. les abbés Bourgeois et Delaunay, qui ont trouvé un très grand nombre de pierres taillées du même type à la surface du sol, notamment près de Pont-Levoy et de Cheverny, et à Oisly, Choussy (Loir-et-Cher), Paulmy (Indre-et- Loire), etc., n'hésitent pas à faire remonter à l'époque quaternaire les silex taillés dans la forme indiquée...( les collections de M. le marquis de Vibraye et du collège de Pont-Levoy renferment plusieurs milliers d'objets taillés ou polis trouvés à la surface du sol dans le voisinage de la craie à silex)

 

Extrait de " Mémoires de la société des sciences..." Edition 1867.

..."en 1318, l'abbé Geoffroy réunit à sa mense abbatiale tous les hommes de corps qui étaient taillables et qui dépendaient du prieuré de Choussy.  Dom Chazal interprète littéralement la dénomination homines de corpore; c'étaient, dit-il, ceux qui, par leur condition, devaient travailler a la terre, la cultiver, la labourer..."

Commentaire de Magiorani Louis: Pour avoir étudié des aveux de la même période, il s'agit de serfs : "homes et fames de corps". Ils étaient déclarés comme les revenus de vins ou les cens et autres rentes. Mais la question reste complexe.  Anne-Marie Patault

 

Extrait de "Archives royales de Chenonceau, comptes des receptes et despences faites en la chastellenie de Chenonceau par Diane de Poitiers,..."Par Casimir Chevalier. Edition 1864.

..."A Lhomme Bricet, chaussonnier de Choussy, pour quarente neuf pippes de chau a lad. raison de trente deux solz six deniers ts. chacune pippe, a esté paié
par led. recepveur la somme de soixante dix huict livres sept solz six deniers tourn., comme appert par ses quictances, cy .

Extrait de "Rapports et délibératons."

Avril 1874: les ressources de la commune sont complétement épuisées. elle est classée seconde (après Yvoy le Marron)pour toucher des aides pour travaux de construction et de réparation de maison d'école.

Août 1886: La commune de Choussy est aujourd'hui laseule qui ne puisse nous procurer une maitresse de travaux d'aiguille.

Avril 1894: Pont sur le Cher:"...sur les dix communes consultées, deux se prononcent d'une façon formelle en faveur de l'emplacement proposé par le service vicinal au bac du moulin Ferrand, celles de Monthou et de Choussy....Une seule commune, celle de Choussy, y fait une offre ferme et s'engage à concourir à la dépense pour une somme de 1000 fr., dans le cas où l'emplacement de Ferrand serait adopté."

Août 1902: construction d'une école mixte en projet.

Octobre 1930: cabine téléphonique de Choussy sera ouverte courant 1930.

 

Personnages:

Lettres d'érection de la seigneurie du Guépean en châtellenie, pour François Allamant, seigneur dudit lieu et de Choussy. Saint Germain en Laye, 2 mai 1543. En 1565, François Allamant, président de la chambre des comptes, fut déclaré coupable de péculat et condamné en soixante milles livres parisis d'amende.

  "Nicolas de la Haye, appelé le comte de Vallière, avait épousé le 19 octobre 1665, dans la chapelle des Templiers à Paris, Charlotte Allamant, comtesse de Coneressault, baronne de Choussy, veuve de François Puques, chevalier, seigneur de Guépan..."(Gué Péan)

Confirmation du don fait par la reine Claude (Blois, 26 mai 1515) à Jean Cottereau, seigneur de Vauperreux ( aujourd'hui la Vicomté), près Blois, trésorier de France, du droit de chasse pour le moulin de Chéry, dans la paroisse de Choussy, et union dudit droit de chasse au fief dudit Vauperreux. Aboise, juin 1515.

 

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