Beauregard: Histoire

Base Wikipédia et autres:

   Les ruines d'une chapelle, antérieure au XVème siècle, sont encore visible dans le Parc. Elle montre , gravée dans la pierre, la coquille des pélerins de saint Jacques de Compostelle et la devise des chevaliers croisés "Dieu le volt".

   Le manoir d'origine fut construit à la fin du XVème siécle par la famille Doulcet. En 1495, Louis d'Orléans, futur Louis XII, érigea la terre de Beauregard en seigneurie.

   En 1521, François Ier l'offrit à son oncle René de Savoie.

   En 1545, Jean de Thiers, secrétaire d'état du roi Henri II, acquiert Beauregard et agrandit le château. On lui doit la décoration du cabinet des grelots, à l'étage. Ronsard vint vivre quelques temps à cette période dans ce château.

  En 1566, Florimond Robertet reprend Beauregard. il n'y fit iren trop occupé à faire construire son château de Bury

   En 1617, Paul Ardier , ancien trésorier de l'épargne d'Henri IV, achéve Beauregard. il est l'instigateur de la fameuse "galerie des portraits". Richelieu vint avec sa compagnie de mousquetaire durant cette période. il se sentait plus en sécurité ici qu'au château de Blois.

   Le château, après avoir changé plusieurs fois de mains, appartient maintenant à la Comtesse Alain de Pavillon.

Nous entrons d'abord dans une antichamche. Au mur une énorme mandibule de baleine nous fait face. une armoire de sacristie richement décorée et une statue de saint Michel complètent le tableau. Mais c'est surtout une horloge (style comtoise) qui attire mon regard. C'est une horloge hollandaise de 1711, appelée régulateur car très précise. elle donne le jour, l'année et tas de renseignements (par exemple: l'activité prédominante du mois...) et des bâteaux du port d'amsterdam bougent au rythme du balancier. Elle possédent six mélodies et sonne toute les demi-heures. Une belle pièce devant laquelle il ne faut pas avoir peur de s'attarder.

  Nous montons l'escalier et arrivons dans la galerie des portraits. Il y en a 327 et ils représentent des rois et les personnes influentes de leurs temps. Cela commence avec Philippe VI et se termine à Louis XIII (de 1328 à 1643). Il faut remarquer la faïence de Delft qui recouvre le sol et qui est de toute beauté. Les plafonds sont l'oeuvre de Jean Mosnier et de son fils, peintres réputés de Blois et qui décorèrent aussi le château de Cheverny. poudre de lapis-lazuli pour obtenir le bleu. Cette poudre provenait de pierres précieuses qui à cette époque (au XVIIème) valait sept fois le prix de celle de l'or.

Nous entrons ensuite dans la salle Louis XIV. quelques fresques sont encore visibles sur la cheminée et datent de 1553 et 1555. les plafonds sont richement décorés et le bleu a été obtenu à partir de poudre de lapis-lazuli. dans cette pièces il y eu la continuité de la galerie des portraits rassemblés par le fils de Paul Ardier. Mais cette collection de 46 portraits fut dispersé.

Nous nous dirigeons ensuite vers la grande bibliothèque. cette galerie a été rajouté au XIXème siècle.On peut y voir, à la base des poutres, le nom des proptriétaires successifs, Une tapisserie de Bruxelles, des coffres, un magnifique buffets deux corps pesant 450 kilos et sculpté de forts belles façon. On peut y voir aussi des chaises avec des incrustations d'ivoire, un dressoir du XVIème siècle, une table italienne à allonges, deux vases de jardin en faïence de Nevers du XVIIème siècle...etc,etc.

 nous allons ensuite dans le cabinet des grelots. Cest une pièce entièrement coffrée de boiserie qui cache de nombreux placards. c'est Jean de Thier qui la fit faire par un ébéniste italien: Scibec de Carpi. il lui fallut six mois pour la réaliser. le plafond à caissons à l'italienne est entièrement chevillé. Au sein du caisson central figurent les armes de Jean de Thier, "d'azur à trois grelots d'or". le nom de la pièce vient de ce blason.

nous redescendons vers la cuisine, dernière visible de la visite, ce qui est fort dommage d'ailleurs. Cette cuisine date de l'origine du château. sur la cheminée deux maximes de Jean de Thier: "tout ce que tu auras promis, fais le" (en latin) et "en ton parler n'auras point d'ennemis, tiens à chacun ce que tu as promis."  il y a deux cheminée dans cette cuisine, la grande servait de rotissoire et en a gardé le mécanisme et, la petite remplace un ancien four à pain. le sol est légérement en pente pour l'évacuation des eaux lor des grands nettoyages. autrement, à signaler une belle collection de casserolles et autres en cuivre (85 pièces)...enfin suit le grand parc de toute beauté où il fait bon d'errer par ces chaudes journée d'été...d'ailleurs, vous y verrait une ancienne glacière qui permettait de garder la glace de l'hiver une partie de l'été. voilà, un château qui mérite le détours. Alors n'hésitez pas à y aller. 

Quelques sites: Beauregard

                       Beauregard 1

                       Beauregard 2

Vous devez être connecté pour poster un commentaire