Histoire

Extrait de : "Le Temps". Edition du 1er août 1927.

 La commune de Candé (Loir et Cher) portera à l'avenir le nom de Candé-sur-Beuvron.

 

Extrait de: " Mémoires de l'académie d'Orléans:..." Edition de 1998.

 ...que signifie le mot-souche "Cand-" ? il a, comme d'ailleurs un de ses synonymes "leuk/luk", à la fois le sens de "blanc" et de "lumineux". Or toutes les lumières, jadis, étaient obtenues par des flammes, par le feu, c'est à dire par quelque chose qui éclaire, bien sûr, mais sert aussi à détruire. Il est vrai que "candidus", en latin, veut dire blanc et qu'un "candidat" était un personnage revêtu d'une robe blanche (comme le curé augustin imaginé par Soyer !). Mais les mots français dérivés de cette racine : "candélabre, chandelle, incandescent, incendie, etc...) nous parlent aussi bien de combustion que d'éclairage.

  Dans de nombreux ouvrages de toponymie, on ne fait pas la distinction entre "Candé" et "Condé" et on donne à ces deux mots le sens de "confluent", même pour des lieux où il n'y a pas de rivières. Il est plus logique, semble-t-il, de voir dans les nombreux "Candé" de l'hexagone des villages installés dans les zones défrichées par brûlis. Car "Candate" était à l'origine un " Cand-pate". Cet élément "pate" (avec la chute du "p" indo-européen caractéristique des langues celtiques) se retrouve dans les mots latins "patere", "patefacere" et "(s)patium, avec le sens d'"espace dégagé". On peut donc comprendre "Candate", retraduit tardivement en "Candidum", comme signifiant "l'espace des feux". Or, justement, toute la rive gauche du Val d'Orléans est une zone d'ancienne défriche par brûlis; on y retrouve des toponymes dérivés de toutes les racines évoquant le feu: "le brula" et "les brulis"; "les ardoises" , mot venu du latin "ardentia", neutre pluriel pris pour un féminin singulier; et aussi le "jour" ("deustum") dont il faudra reparler à propos du kieu-dit "Point du jour".

   N'hésitons donc pas à voir dans ce pseudo-adjectif "blanc" de "Saint-Jean-le-Blanc" le contresens d'un scribe médiéval, , latiniste, mais, évidemment, non celtisant car la philologie celtisante est une réalité moderne. La paroisse s'était appelé "Candate" comme, par exemple, le Candé-sur-Beuvron solognot, proche de Blois. Cet antique candate, devenu "Candé" au XIIIème siècle, a été latinisé en "Candidum" (à l'ablatif "Candido") par un scribe, puis interprété comme signifiant "blanc", ce qui nous a valu un "...le Blanc" en français et un "Albus/Albo" en latin de chartes.

   Le vieux toponyme celtique s'est vu adjoindre, plus tard, le nom du patron de la paroisse. C'est un phénomène trés ordinaire, que l'on rencontre partout. Mais il est vain de rechercher la blancheur, tant du côté du saint, que du côté de son église.

   

Extrait  de : " Les pays de la Loire moyenne dans le trésor des chartes: Berry, Blésois..". Edition 1993.

 Juin 1381, Paris: Rémission à Guillaume de Candé pour lr meurtre de Thibault Chartain, valet de Jean Chastenet, beau-frère de Guillaume, à la suite d'une dispute entre eux, à Candé-sur-Beuvron (119, n° 152, fol.100) 

 

Extrait de : "Mémoires de la société des sciences et lettres...". Edition de 1999.: 

 Avis de recherche; description, vers 1834, d'une statue de saint Bienheuré disparue à une date indéterminée de l'église de Candé-sur-Beuvron (Loir et Cher) " La statue de saint Bienheuré est haute de six pieds. Le saint, d'une figure qui respire la pénitence et la mortification, porte une barbe longue de le largeur d'une main; la chevelure est trés convenable. Il est revêtu d'une longue robe d'anachorète, ceint d'un cordon, recouvert d'un manteau à la romaine; au haut de la robe est une capuce tombant, il porte à la ceinture un chapelet, ce qui est un pieux anachronisme, attendu que l'existence de notre saint est bien antérieure à l'institution de cette prière; il porte à la main droite un glaive dont il perce un serpent qu'il écrase de son pied droit et de la main gauche il tient un livre de format in-4°. Le tout est conforme à l'image que représentait l'ancienne fresque que feu Mgr de Thémines avait fait peindre au dessus de l'autel de Candé en 1784, par M. Robin..."

  Cette statue a disparu et nous n'avons pu, à ce jour, trouver de piste...

 

Extrait de : "Bulletin de la Société archéologique de Touraine."  Edition 1999.

  Cest ce même Dubois qui répondit à la demande de Gaston Papin et organisa le 13 juin 1942 un parachutage d'armes à Artigny, près de Mosnes en vue d'armer les jeunes clandestins réfractaires du S.T.O à la tête desquels étaient Théophane Vénien, ingénieurde la ville de Tours. A ce parachutage assistaient Hercule (Dubois), Gaston Papin, Carraz, Jean Meunier, parachutage qui fut un succés. 

  Des imprudences, des bavardages eurent lieu. Carraz fut l'objet d'une longue traque de la part de la Gestapo ; il changea maintes fois de domiciles, trouva refuge chez son ami Gastin Papin et finalement fut arrêté à Candé-sur-Beuvron avec sa femme et sa fille.

  Albert Carraz : membre de l'aéro-club de Touraine. Celui-ci parlant allemend, s'engagea dans les sevices techniques de la base aérienne de Tours, sous contrôle allemand et s'empressa de renseigner utilement la Resistance sur l'importance et l'activité de la base de Parçay-Meslay et pratiqua maints sabotages sur les avions allemands... 

 

 Extrait de : " Bulletin de l'office central des oeuvres de bienfaisance." . Edition 1942-1.

  Cndé-sur-Beuvron, "école d'horticulture" -- école privé, direction religieuse. Reçoit des garçons à partir de 14 ans et les initie au metier de jardinier.

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