Histoire

en vert les mots où personnages à approfondir.

Extrait de " tableau général des baillages de Blois et de Romorantin en 1789" par La Saussaye, Louis de.

Français ( Philippe François de ), chevalier, sgr de Saray, demeurant à Villentrois.

 

De Luçay, seigneur de Veuil et Villentrois.

 

"1162: Donation par Drogon de Villentrois, et ses trois fils, à l'abbaye de Barzelles, de la prairie contiguë à ladite abbaye, de divers autres près sur le Nahon, et d'un droit de pacage dans ses bois. Cette donation est faite en retour des services que les moines ont rendus audit Drogon en le réconciliant avec les seigneurs de Buzançais et de saint Aignan, et en procurant à Drogon le jeune, son fils, l'absolution du souverain pontife, et la sépulture dans leur église." (Original en parchemin aux archives de l'Indre: fonds de l'abbaye de Barzelle)

 

Extrait de " Preuves de l'histoire de la maison de Menou". par André François Joseph Borel d'Hauterive. édition 1852

" Dans un aveu de la seigneurie de Villentrois, rendu en 1388, il est dit que Nicolas de Menou tenait en fief de Guillaume de Bis-Simon, et en arrière-fief de Villentrois, la moitié de la dîme de Croyvre, se partageant avec le sieur de Plainvilliers."

 

Extrait de" Dictionnaire géographique, historique et biographique de l'ancienne province de Touraine." Par J-X Carré de Busseroles. Edition 1878-1884.

"Chédon (forêt de). Foresta de Chetlonevel de Chedonic, 1091 (Charte de Saint Julien). Nemus de Capdo, 1107 (Charte de Villeloin). Boscus de Chedun, de chedone, chedonis 1201 (Charte de Villeloin)...

...En 1216, cette forêt appartenait, par indivis, à Foulques de Villentrois, à Tancréde du Plessis et à l'abbaye de Villeloin."..

..." Chevron (le Bois). Boscum cheuvrum où chevron, XIIIème siécle. Il était situé entre Nouans et la forêt de Brouard. On la trouve mentionné dans une charte de Foulques de Villentrois, datée de 1216..."

Extrait de "Inventaire des sceaux.." Par Demay, Germain. Edition 1885-1886.

Foulques de Villentrois (9511). Chevalier. sceau rond, de 20 mill. écu fretté sous un chef chargé d'un lion passant. Légende Détruite. service de guerre sous le capitaine de la Rochelle et de Rochefort. Quittance de gages. La Rochelle, 24 février 1346. servit d'arbitre lors d'un différents avec les Templiers.

"Ann. 1193. Foulques de Villentrois( de Villentrast), déclare qu'il prend sous sa protection spéciale tous les biens possédés par l'abbé Arnulphe et l'abbaye de Villeloin et qu'il les garantira contre tous. Anno incarnati verbi millesimo c nonagesimo tertio (cartul. de Villeloin)..."

..."Ann. 1262. Charte d'Hervé, comte de Nevers, seigneur d'Anzay, Dreux de Villentrois s'accorde aves les religieux de Villeloin, au sujet de la terre de Luccio, que les dits religieux avait longtemps possédée, sans aucune contestation, et dont le bon droit avait été reconnu par devant Hugues de Charenton, archidiacre de Buzançais. Anno incarnati verbi M CC II mense maio. (incompléte- cartul. de Villeloin)

..."Ann 1228. Charte de Foulques, seigneur de Villentrois, qui échange avec l'église et les religieux de Villeloin et, du consentement de Fulcuin son fils ainé, tout ce qui lui revenait. A via quae ducit de excubilaco et tendit apud sanctum. Anianum ante fossata Roberti Rolant, usque ad terram gaufredi pictavensis, videlicet tertium in omnibus, et totam noam, versus excubiliacum, sicut mete devidunt. Actum anno Domini MCCXXVIII, mense octobri. (cartul. de Villeloin).

..."Ann 1230. Sentence de Pierre, archiprêtre de Levroux, qui maintient, contrairement aux prétentions de Foulques, seigneur de Villentrois, Maître Hugues, chanoine de(saint Sylvain) Levroux, en possession des biens que lui avait légués Bernarine, veuve de Jean de la Forge, en son vivant chevalier."

Extrait de "Dictionnaire géographique et administratif de la France.." publié sous la direction de Paul Joame. Edition 1890-1905

Villentrois, Indre, c.de 1263 hab (21294 frs de revenu; 3240 ha), à 95-110m, prés de la lisière Ouest de la Forêt de Gâtine, sur le Modon, affl. du Cher, cant. de Valençay (10kms), arr. de châteauroux, 2 écoles publiques, not., perc., bur. de bienf. Carrière de belle pierre à bâtir, propre à la statuaire, et de pierres à feu. Tuilerie, fabr. de conserves de champignons. F: 22 avril. Marché: le dimanche. Porte du XVème siécle. Beau Dolmen. Ruines d'un château du XIVème siécle.

 

La voie Gallo-romaine Orléans Poitiers passait par Villentrois.

 

Extrait de " Recueil des publications de la société havraise d'études diverses." édition 1848.

  " Guy IV d'Argenton...épousa Marie d'Amboise, fille ainée de Hugues d'Amboise, dame de Villentrois..."

..." Guillaume d'Argenton, son neveu, lui succéda dans les seigneuries d'Argenton, des Mottes, de Laire-godeau, Villentrois et autres."

Guillaume eut un fils et trois filles, dont:..." Antoinette, qui épousa, en 1439, Jen de Montenay, chevalier, seigneur de Montenay, de Garancière et de Milly en Gatinais: elle lui apporta mille écus d'or de dot et 400 livres de rente sur la terre de Villentrois."

Antoine , fils de Guillaume et Frère d'Antoinette, eut souvent en procés avec sa soeur ainée, Brunissant. il attrapa la peste.

..." enfin, si Antoine ne s'était pas toujours considéré comme propriétaire d'Argenton, au moment où il sentait sa fin approcher, il n'aurait pu que recommander marguerite de Razille à la générosité de Louis Chabot. Or, le 10 août 1461, il fit son testament et légua à Marguerite de Razille la terre de Villentrois, sa vie durant, révoquant et déclarant nuls tous autres testaments contraires à ce dernier. Depuis lors, il fit un simple codicille, la veille même de sa mort, laissant derrière lui une longue suite de procés qui devaient durer cent ans."...

..." Jean de Chambes et sa femme cédaient et transportaient à Philippe de Commynes et à Hélène de Chambes, sa future femme, pour eux, leurs héritiers, successeurs et ayant cause, les châtel, ville, baronie, terre et seigneurie d'Argenton, les châteaux, châtellenies, hôtels, terres et seigneuries de la Motte-Coppoux, la Motte-Brisson, Villentrois, Lairegodeau, le Beugnon en Gâtine, Vauzelles, Gourgé, Pressigny, Souvigné, Agenais, la Vacherasse, avec toutes leurs appartenances et dépendances, tant en châteaux, villes , villages, maisons, édifices, droits de justice et juridiction, droits de guet, foires et marchés, coutumes, péages, travers, forêts, bois, rivières, étangs, pêcheries, moulins, colombiers, vignes, prés, pâtures, hommes, hommages, cens, rentes en deniers, blés, corvées, ...poullailles, etc., qui leur étaient venues tant par acquêts, transport, hypothéque, successions et autrement, de feu Antoine et de feue Brunissant d'Argenton, avec les hypothéques, possessions et demandes qu'ils pouvaient faire à cause des 2200 livres de rente qu'ils avaient eues par retrait de Charles de Gaucourt."...

..."VII.la terre et seigneurie de Vilentrois en Berry relevait du comté de Tonnerre, à cause de la seigneurie de St-Aignan (ainsi qu'une autre seigneurie d'Argenton située dans le voisinage). Le 15 décembre 1411, la comtesse de Tonnerre donna répit et souffrance à Guy IV d'Argenton pour la montre de la terre de Villentrois jusqu'à un an ensuivant; ce répit fut réduit par le comte de Tonnerre (11 janvier 1411/2) jusqu'à la Saint Jean seulement."...

..." les seigneurs d'Argenton avaient également des prétentions aux titres de patrons et fondateurs de l'église de Boesse et de Voullegond, que Commynes disputa, sans succés, aux seigneurs de Sanzay et de la Roche-Jaque-Lin. Enfin ils avaient envers l'église de Villentrois des charges, parmi lesquelles on peut citer la fondation d'une messe, pour sept setiers de blé de rente, et aussi quelques redevances envers l'église et envers la prieure de St Aignan."..

..."L'office devait aussi être bien garni d'argenterie. Mais tout ces objets, faciles à transporter, comme aussi les articles de toilette, suivaient souvent Commynes dans les lieux où il faisait sa résidence provisoire, à Villentrois, à Amboise, à Thouars, à Dreux, à Montfort, à Parthenay et ailleurs."...

..." Quant à Villentrois, on eut beau réclamer, en 1515, les comptes des travaux faits par Commynes, on ne put les obtenir: ils n'étaient pas aux archives d'Argenton, mais à Villentrois. Les adversaires de la veuve de Commynes prétendirent qu'elle avait de bonnes raisons de ne pas les exhiber, parce qu'on y avait plus détruit que construit, et Jean de Châtillon exigea (17 janvier 1515/6) qu'on remit entre ses mains tous les comptes depuis 1400, époque où cette terre était entrée dans la famille d'Argenton. Il parait néanmoins certain que le château de Villentrois avait été reconstruit par Commynes. On a dit que Louis XI avait largement contribué à payer toutes ces améliorations: on ne mentionne cependant que 3000 livres, données par tiers en 1477, 1481, et 1482. C'est bien peu si 'on compare cette somme à celle qui fut dépensée. On peut constater que Commynes n'épargna rien pour faire la prospérité de ses domaines, et sa femme, Hélène de Chambes, s'associa à son oeuvre avec intelligence et habilité. Commynes avait l'initiative, elle exécutait."...

La succesion de Philippe de Commynes ne fut pas dés plus simple et nombre d'avocats furent consultés.

 

Extrait de" Revue du folklore Français" édition 1930-1942

"Le dernier "comptoir général des pierres à feu",(1931) qui eut un siége important à Paris: 14 et 16, rue des petits Hôtels, actuellement dirigé par M Marcel Plat, est à Villentrois (Indre), commune du canton de Valençay." vers la fin ces silex (pierres à feu) étaient expédiés en Amérique du sud.

 

personnages:M. Picard docteur né à Villentrois puis demeurant à Selles sur Cher. soigna beaucoup de personnes bénévolement. mis à disposition des militaires bléssés de la guerre de 1870 sa maison, ses gens et sa fortune.

M. Paul Beauvais, né vers 1818 à Paris, propriétaire aux augis-Villentrois , prés de Valençay. peintre."légumes et fruits du Berry"..

à voir aussi M.Désiré Dubois , peintre paysagé originaire du Pas de Calais.

Deusy; président de l'union du Centre, membre du conseil de la société des agriculteurs de France, président d'honneur du syndicat économique agricole, é la Pacaudière, par Villentrois. (voir la Pacaudière).

La Maison Grellet: on trouve, dans des actes trés anciens, les Grailloit feudataires du seigneur de Villentrois et faisant des donations aux abbayes de Villeloin, de Baugerais et du Landais; la terre de Braye qu'ils possédaient en Berry, et le fief de la Motte, auquel ils ont laissé leur nom, relevaient de Valençay.

M.Constantin Charles François, né à Villentrois en 1759, sous lieutenant à la suite le 27 novembre 1778, en pied le 3 juin 1779, a démissioné le 15 juin 1784. A saint Aignan en Berry.

 

Extrait de " Compte rendu des travaux de la société du département de l'Indre à Paris." Edition 1853-1866.

"1162. Donation par Drogon(ou Dreu) de Villentrois, et ses trois fils, à l'abbaye de Barzelle, de la contiguë à ladite abbaye, de divers autres prés sur le Nahon, et d'un droit de pacage dans ses bois. Cette donation est faite en retour des services que les moines ont rendus audit Drogon en le reconciliant avec les seigneurs de Buzançais et de saint Aignan, et en procurant à Drogon le jeune, son fils, à l'absolution du souverain pontife, et la sépulture dans leur église.(Original en parchemn aux archives de l'Indre , fonds de l'abbaye de Barzelle)."

 

Extrait de "Revue du Centre" Edition 1879-1895.

" 22 novembre 1267. Donation par Jeoffroy de Villentrois, seigneur de Veuil, à sa fille Mabille, religieuse du prieuré de Jarzay, d'une rente viagère d'un demi muid de blé, à savoir 4 setiers de froment et 2 de seigle.

  A tous ceus qui cetes presentes lettres verront, je  joffroy de Ville entras, seigneur de Vioill, saluz en notre seigneur. Sachez tuit que j'ai donné en pure aumone à Mabile ma fillie, nonain dou covant de jardoi, demi muid de blé asis sur la dime de cofé sus en mui de blé que gie, cet assavoir que la dite Mabile aura de celui mui de blé quatre setierz de fremant e dous de seigle, tant come icelle mabile vivra, et apres le décés d'icele Mabile, remeidront a l'eglise de Jardoi a tous joeuz mes, un setir de fremant et un de seigle, et li quatre remenent de sis audit Joffroi e ases hers. Ecettes presentes lettres, je, Goffroi de ville entras, seigneur de Vioill, ai doné a al dite Mabile, ma fillie, seiellés de mon propre seiau, et pramis par ma foia la prioresse de Jardoi que je donée a ladite Mabile, ma fillies, les lettres a l'arcediachre de Busençois de celui demi mui de blé que je lie donne, e les letres du seigneur de Ville entras, seigneur de Vioill, oblige moi e mes heirs et successours, qui la dite dime de cofe tendront la moie partie, cet assavoir le mui de blé que gie e mes hoirs, que je e mi hoir sommes tenuz a rendre a la dite Mabilecelui de blé ou a son comandemant a al feste de la seint Michau, checun an. En temoing de la quex chos, je, le davant dit Joffroi, j'ai donné cetes presentes letres a ala dite Mabileseillées de mon propre seiau. Ce fut donné et fet a jardoi, l'an de l'incarnacion Notre Seigneur mil e dous cenz e sexante et set, le jour de mardi en la feste Seinte Cecilie.(origina en parchemin aux archives de l'Indre, fonds du prieuré de Jarzay.)."...

..."20 mars 1278: Donation par Geoffroy de Villentrois, seigneur de Veuil, à sa fille Mabille, religieuse du prieuré de Jarzay, d'un demi muid de blé de rente à prendre sur la dîme de Cofi.

   Saichent tuit present e avenir, que mi sire Jofroi de Villentra, sire de Vuel, chevaliers, a requeneu en droit, en la court mon segnor de Saint Aignien enBerri, soi avoir doné, otroié e quité en almone a Mabille, sa fille, nonayn do priorté de Jarzay, de l'ordre de Frontevaus, a la soutenance e a al porveance de la dite Mabille, tant come ele vivra tant solement, demi muy de blé par tierz, c'est a savoir: de froment ; de suegle e de marcesche, que li devant diz Jofroi avoit et prenoit, e devoit avoir e prandre chascun an seur tele partie com si sire Renauz de Cofi, chevalier, ha e prent en la deme de blé de la parroiche de Cofi, a avoir e a recevoir le dit blé a al dite Mabille ou a son comendement, paisiblement et sanz contredit, tant com ele sera en vie solement. Derechief, li devant diz Jofroiz, presenz en la dite court, en sa bone senté e en son bon memoire, dona, otroia, e quita en pure et perpetuel almone, sanz entencion e sanz coraige de james rapeler, por amor de deu e por salu de s'ame, a la prioresse e au covent do devant dit priorté de Jarzai, un setier de froment e un setier de suegle a avoir, a posseir, a prandre et a recevoir a la priose et au covent devant diz ou a lor comendement, a tous jorz, paisiblement e sanz pardurablement. E enpres le deces d'icele Mabille, li quatre setier qui remaingent (remanere, restent) do demi muy de blé devant dit retorneront e remaindront (resteront) paisiblement et sanz contredit au devant dit Jofroi e a ses heirs. E quant a cest don e cest almone tenir, sanz venir encontre, icil Jofroiz oblige soi e ses heirs e ses successors e a renoncié a tout aide de droit escrit e non escrit, a touz privileges donez e a doner, a toute excepcion de fraude e de lesion e a toutes autres manieres de excepcions dilatoires et peremptoires. Ce fut ajuigié a tenir, par juigement de la devant dite court, sauf le droit audit seignor, le dit Jofroi present, e consentent. E fut saelé do seaul de la prevosté do devenant dit saint Aignien, le semadi avant Paasque florie, en l'an de grace mil deux cenz sexante e dix e sept. Guillelmus presbyter. (original en parchemin aux archives de l'Indre; fonds du prieuré de Jarzay.)."

 

Extrait de " Revue du Centre" Edition 1879-1895.

" en 1170 Henri II prétendit que l'archevêque de Bourges dépendait du duché d'Aquitaine. l'année précédente il avait acheté les châtaux de Montmirail, dans le Perche, et de saint Aignan sur le Cher. Déjà il possédait ceux de Buzançais, de Châtillon, de Villentrois, de Graçay, et on prétend qu'il avait des droits sur celui d'Issoudun. Il marcha sur Bourges par Montluçon, et se croyait sûr de s'en emparer, mais Louis VII marcha contre lui, arréta son entreprise et une paix fut encore conclue."

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