Histoire

comme d'habitude, je mets des textes qui n'ont pas forcément beaucoup d'intérêt, et par la suite je ferai une synthése.

en vert et gras les mots qu'il me faudra rechercher ceux soulignés mènent vers un site.

voir  "Guillaume de Lye..le 14 avril 1482"

Se pourrait-il que le nom de Lye vienne de saint Lyé qui, après avoir embrasé son âme au feu sacré dont Micy était le foyer, alla en répandre au loin la bienfaisante chaleur...

autre explication plus vraisemblabe: viendrait de Liais qui signifie pierre dure. Ce qui correspond bien à la spécificité de la pierre de Lye.

Extrait de "Bulletin de la société archéologique de Touraine."Edition 1871.

cette extrait parle de la puissante famille de Bueil: "Le compte de la terre de Montrésor et la moitié de la terre de Lye en berry, rendu par Jean Lefebvre, châtelain et receveur de la terre pour noble et puissant seigneur Monseigneur de Bueil de la Marchère, commençant le 18 août 1395 et finnissant celui jour d'août 1397."  .....En 1397, le procureur pour le domaine de Lye était Pierre Chauvin qui recevait 20 sols pour son terme de sint Michel.

Extrait de " Inventaire des arrêts du conseil d'états (Henri IV)

Juin 1594: Arrêt accordant une remise de deux années de tailles aux habitants de Lye en Berry.

Extrait de "Mémoires de la société historique, littéraire et scientifique du Cher." édition 1868

"1650. Vente par Ursin Chappon, "homme de braz", et Marie Gillet, sa femme, demeurant à Valençay, " à Honneste personne" Denys Gillet, marchand drapier, demeurant à Lye, de "troys journées d'hommes de veigne" assises au lieudit les Strondes, paroisse de Lye, et ce moyennant 50 livres tournois en principal et 50 sous pour le "vin de marché". (archive de l'Indre, E, 689.- A Valençay, l'arpent était calculé sur la perche de 24 pieds, comme à saint Chartier et à la Châtre, où l'on comptait 12 journaux de 5 a. 06 arpent.)"

"Charlot, amateur peu connu, que l'on croit né à Saint Aignan (Loir et Cher), où il aurait exercé la pharmacie; on lui doit, selon Boreau, la découverte du Gentiana cruciata à Lye, prés de Valençay."

édition 1923-1924

en parlant de Vierzon: "l'on dépose aussi sur ce port beaucoup d'ardoise, pierres de Lis, de Bourai, petites et grandes meules à éguiser.."

il s'agit de matériaux remontant par le Cher des carrières de Lye (Indre) et de Bourré (Loir et Cher). ces dernières fournissent un tufeau, ou craie tendre, trés employé en Touraine; la pierre de Lye est plus dure.

 

 

 

Extrait "Conseil général" avril 1881:  avis favorable à la création d'une foire aux bestiaux le 17 avril à Lye.

 

Extrait de" Inventaire des arrêts du conseil d'état (régne de Henri IV) par M.Noël Valois. édition 1886.

1012: arrêt accordant une remise de deux années de tailles aux habitants de Lye en Berry (Ms fr.18159,f°199v°.)

 

Extrait de " Encyclopédie méthodique ..". plusieurs auteurs. Edition 1786.

"La fabrication et le commerce de la pierre à fusil.....dans le département de l'Indre, la commune de Lye, à neuf kylomètres au sud-est de Saint Aignan. les habitants de ces communes, adonnés à ce genre de travail, montent à peu prés à huit cens(l'année 800), et  ils s'en occupent sans doute depuis l'époque où on a substitué une pierre aux pyrites qui avoient remplacé la méche dont on s'étoit servi lorsque les mousquetons furent inventés: aussi ces ouvrier sont-ils excavé presque toute la plaine qu'ils habitent, et qui recéle les cailloux...

..on distingue deux variété de cailloux propres à faire des pierres à fusil, les uns blonds, les autres bruns. Les blonds se trouvent dans les communes deMeusnes, Noyers et Lye; ils sont d'une couleur égale , et font bien du feu avec la batterie. Les bruns se tirent de la commune de Couffy, à une petite lieue de Meusne; ils sont souvent tachés de blanc, et on les regarde comme trop durs, altérant en peu de tems la batterie..".

 

Extrait de "Rapports et délibérations de l'Indre" édition 1842.

Lye: réparations de l'église.

   "Par délibération du 20 juin dernier, le conseil municipal de Lye a reconnu l'urgence de diverses réparations à exécuter à l'église.

    Le devis de l'architecte évalue ces travaux à 3000 francs.

    Pour faire face à la dépense, le conseil a voté sur fonds libres une somme de 1000 francs.

    Plus un emprunt de pareille somme, rembousable au moyen d'une imposition extraordinaire......1000. soit total de 2000francs.

    et il sollicite un secours de 1000 francs

    Le principale des quatres contributions directes de la communes de Lye n'est que de 6552 francs

    Elle est grevée de 12 centimes jusqu'en 1898, de 8 centimes de 1899 à 1901 et de 4 centimes jusqu'en 1904.

    Elle s'impose en outre 38 centimes pour insuffisance de revenus et 10 centimes pour le traitement du garde champêtre.

    En présence de ces charges, votre commission ne peut que vous proposer d'appuyer la demande de secours.   Adopté."

 

Extrait des "Rapports et délibérations" de 1907

 

"Tramway de Selles sur Cher à Valençay.

  La commission interdépartementale chargée d'étudier les conditions d'établissement par les deux département du Loir et Cher et de l'Indre du tramway de  Selles sur Cher à Valençay dans sa réunion du 10 novembre 1906, s'est prononcée en faveur du tracé par Villentrois, Lye et Meusnes à l'exclusion du tracé direct par Fontguenand et La Vernelle; elle a reconnu l'utilité d'un raccordement de Lye à Saint Aignan et demandé au conseil général de Loir et Cher de classer celui-ci en seconde catégorie , la ligne Valençay, Lye, Selles étant placée dans la première.

  J'ai l'honneur de vous communiquer ci-après le rapport de MM. les ing"nieurs du service du contrôle sur cette question:

  le tracé par Villentrois et Lye a en effet le grand avantage de desservir une région plus riche et plus peuplée; notamment il permettra le développement des importantes carrière de Villentrois et en Loir et Cher il desservira les communes de Couffy et de Meusnes. Enfin il a l'avantage de réserver la possibilité d'un prolongement sur saint Aignan, trés désiré par la population de Valençay et qui desservirait en Loir et Cher les communes de Couffy, Seigy et Saint Aignan. Le tracé direct ne dessert que les deux petites communes de La Vernelle et de Fontguenand dans l'Indre et rien en Loir et Cher; il n'a pour lui que l'avantage de constituer la voie la plus courte entre Selles et Valençay (16 kms au lieu de 24) du tracé infléchi sur Lye. Mais l'absence presque totale du trafic local justifie pleinement à notre avis son abandon. Bien que l'adoption du tracé par Lye ait pour effet de porter de 3.065 à 10.487 kms la longueur à construire par le Loir et Cher, nous estimons avec la commission interdépartementale qu'il y a toput interêt à l'adopter, un tramway devant toujours suivre le tracé assurant le plus de trafic....

...la voie a donc été prévue pour le matériel de l'Indre plus lourd et plus large (Locomotive de 17 tonnes à vide au lieu de 13 tonnes-largeur du gabarit ; 2m30 au lieu de 2 métres) ce qui nécessite un rail de 20 kilogrammes au lieu de 15."

suit ensuite une description du tracé et des risques de crue du Cher. puis le coût ..

 

 

Extrait de "Rapports et délibérations" de 1923.

 

  "J'ai l'honneur de déposer sur votre bureau le dossier de l'instruction à laquelle a donné lieu le projet de maintien en service des deux lignes d'autobus interdépartementales de Lye à Saint Aignan, Noyer et de Vatan à Giévres...

..Rapport de l'ingénieur en chef.

Par une convention provisoire en date du 18 août 1922, les deux départements de l'indre et de Loir et Cher ont accepté de subventionner par moitié le parcours, situé sur le territoire de loir et Cher, des lignes d'autobus de lye à Saint Aignan, Noyer et Vatan à Giévres, en attendant que la subvention de l'état puisse être obtenue pour ces lignes...

...Malheureusement les résultats d'exploitation des six premiers mois ont été inférieurs aux minima exigés pour l'attribution de la subvention de l'état. En conséquence, le département de l'Indre a proposé au département de Loir et Cher de rendre définitive leur convention antérieure ayant pour objet de payer par moitié à l'entrepreneur la subvention qui lui est promise par son contrat et qui a pour maximun le chiffre de 1350 francs par kilométre.

  Se référant à une décision spéciale prise en août dernier par le conseil général de Loir et Cher, l'administration préfectorale avait posé en principe que la subvention kilométrique de 675 francs qui était demandée à ce département, serait supportée par lui jusqu'à concurrence de 540 francs et par les communes intéressées pour le surplus, soit 135 francs par kilométre...

...Les municipalités interessées étaient prétes à voter les sommes qui leur seraient demandées pour parfaire le chiffre kilométrique de 135 francs.

  Mais, au cours de la dite réunion, la commission interdépartementale fut saisie d'une demande de déviation par Meusnes, du tracé primitif de la ligne de Lye à saint Aignan....".  Malgré le risque de voir s'aggraver le résultat d'exploitation, la commission a approuvé le projet.

 

 

voir Blanche de Chastelus qui se serait mariée à François d'Aulenai, seigneur de Lye. "Demoiselle Jehanne de Chastelux, veuve de feu noble seigneur François d'Olenay, seigneur de Lye, ..."

voir aussi: "Perrine de Menou, mariée à noble homme Antoine des Essarts escuyer, seigneur de Lye et de Thieux, le 2 jour de janvier 1505..."

 

Anecdotes.

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