Histoire

comme a mon habitude, je vais mettre le résultat de mes lectures dans un ordre quelconque...

les origines de la "terre d'Anjouing" apparaissent au XVIème siécle. Tronçon d'une voie Romaine de Bourges à Tours.

Anjouin vient du nom Gallo-romain Annius ou du nom propre germain Ingoinus. on parle aussi de l'oppidum de Prinçay, du château d'Anjouin avec douves du XVème siécles dans le bourg et du château de la roche du XIXème et qui sert de centre de vacances.

il y a aussi: l'église Saint Martin du XIXème, sa cloche de 1619 et son autel classé Saint Roch du XVIIème. un ancienne église du XIIème en plein bourg et qui sert de remise et , enfin une ancienne chapelle sainte Catherine qui dépendait de l'abbaye de la Vernusse. 

généalogie des "de Vellar": "(...) Philippe de Vellar épousa , par contrat du 16 décembre 1666, Marie d'Orléans, fille de François d'Orléans, chevalier, seigneur du Plessis de Rére, de la Moussetière, de la Tartelinière et de Vic sur Nahon, et d'Elisabeth Carré, dame d'Anjouin.(...)Il (Godefroy Maurice de Vellar) était, en 1702, capitaine au régiment de dragons de Quercy. Vers cette époque, la terre de Paudy fut saisie sur lui à la requête de René de Vellar, son oncle, seigneur d'Anjouin, dont il était le débiteur..."

René de Vellar: (branche d'Anjouin et de Châteauvieux(à la Ferté-Beauharnais) "Seigneur d'Anjouin, né en 1646, fils puiné de René de Vellar, seigneur de Paudy, et de Catherine Heurtault, fut maintenu dans sa noblesse par deux ordonnances de MM de Creil et de Bouville, intendants de la géneralité d'Orléans, en date des 15 décembre 1693 et 13 janvier 1703. il fit enregistrer ses armes dans l'armorial général le 9 septembre 1697 et mourut à Châteauvieux le 2 mars 1706. Il a été inhumé dans l'église de Neung sur Beuvron. René de Vellar avait épousé, par contrat du 9 février 1679, Claude de Puyvinault, dame de châteauvieux, fille de défunt  Jean de Puyvinault, chevalier, seigneur de Châteauvieux, dans la paroisse de Neung sur Beuvron en Sologne, et de Marie de Gyvés. Claude de Puyvinault mourut à Châteauvieux le 29 juillet 1715 et fut inhumée dans le choeur de l'église de Neung."

"(...) Par acte du 2 février 1679, au rapport de Diette, notaire à Issoudun, dame Catherine Heurtault, veuve de messire René de Velar, chevalier, seigneur de Paudy, Diou, saint Romain et Availles, demeurant au château de Paudy, paroisse dudit lieu, constitue pour son procureur spécial messire Philippe de Velar, son fils, chevalier, seigneur desdites terres et seigneuries, demeurant audit Paudy, auquel elle donne plein pouvoir pour elle se transporter où besoin sera pour consentir le contrat de mariage qui se fera de messire René de Velar, chevalier, seigneur d'Anjouin, demeurant audit Paudy, aussi son fils, avec damoiselle Claude de Puyvinault.

du 9 février 1679, au rapport d Dazon, notaire de la châtellenie de Châteauvieux, contrat de mariage entre René de Velar,chevalier, seigneur d'Anjoin, fils de défunt messire René de Velar, chevalier, seigneur de Paudy, et de dame Catherine Heurtault, demeurant en la paroisse de Paudy, pays de Berry, d'une part. Et damoiselle Claude de Puivinault, dame de Châteauvieux, fille de défunt messire Jean de Puivinault, chevalier, seigneur de Châteauvieux, et de dame Marie de Gyvés, demeurant en son château de Châteauvieux, proisse de Neung, d'autre part.(...)"

"(...)Et de la part de ladite future épouse, de messire Gaspard de Barbançon, chevalier, seigneur de Marmagne, et damoiselle Marie de Barbançon, frère et soeur, demeurant au dit Marmagne, paroise de Tremblevif (st Viâtre), cousin et cousine, ayant le germain sur ladite future, du côté paternel; et maître Jean Le Maire, lieutenant des châtellenies de la Ferté-Avrain, Tremblevif, Villebrosse et autres, demaurant à ladite Ferté, son ami.

La future survivante aura pour sa demeure et habitation, de son carosse et chevaux, le château, maison, et pour prix d'Anjoin, les meubles et ustensiles avec son chauffage et celui de sa famille; le tout pendant sa viduité(son veuvage) seulement.(...)."

"(...) Le 12 juin 1679, dame Isabelle de Galmet, veuve de défunt messire Claude de Meung de la Ferté, vivant chevalier, seigneur de la Ferté-Avrain, Tremblevif et Villebrosse, demeurant à son château de Tremblevif, a reçu en ses foi et hommage messire René de Velard, chevalier d'Anjoin et Châteauvieux, demeurant en son château de Châteauvieux, paroisse de Neung, et composé avec lui pour raison du rachat dû à cause de son mariage, et reconnait avoir payée du rachat qui lui était échu par le décés de demoiselle Jeanne de Puivinault, soeur de la dame d'Anjoin. Au rapport de jean le Maire, notaire de al châttellenie de la Ferté-Avrain.

du 3 avril 1693, copie collationnée de la preuve de noblesse faite en 1667 devant M. Lambert d'Herbigny, par Gentien-Dazon, notaire des baillage et Châtellenie de Châteauvieux et Bussigné, pour servir et valoir à messire René de Velar, chevalier, seigneur d'Anjoin, châteauvieux et Neung, en temps et lieu ce que de raison, ce requérant le soussigné. signé: René de Vilar d'Anjoin et d'Azon, notaire.(...)

 

ils eurent cinq enfants; -René de Vellar, seigneur d'Anjouin, vivait en 1717 et mourut sans alliance avant 1740.

                                   -Claude de Vellar, écuyer, né en 1693, seigneur d'Anjouin après son frére, mort à Anjouin le 2 juin 1743, épousa Françoise de Français, fille de Philippe François de Français, chevalier, seigneur d'Espagne, et de Marie Emerantienne de Beaufort. Philippe François de Français était fils de François de Français, seigneur d'Espagne, et de Françoise de Vellar de Paudy. Françoise de Français mourut à Anjouin le 24 décembre 1767, ayant eu de Claude  de Vellard: Claude René, seigneur d'Anjouin né le 21 novembre 1735, mort sans alliance à Anjouin le 16 frimaire an XI (10 décembre 1802).

                            Claude Joachim de Vellard, né à Anjouin le 8 mars 1739, premier grand vicaire de Bourges, mort le 16 janvier 1810.

                             Madeleine René de Vellar, née à Anjouin le 10 août 1732, morte sans alliance.

                             Marie Emmerantienne de Vellar, née à Anjouin le 12 décembre 1737, morte sans alliance.  

                                     -René de Vellar, non marié, vivait en 1750.

                                     -Marie Louise de Vellar, mariée après 1717 à Louis de Boisvillier, chevalier de Laubraye, en la paroisse de Gy, prés de Romorantin. Elle était veuve en 1735.

"(...) Du 24 octobre 1715, partage sous signatures privées entre Gaspard de velard, René  et Claude et Renée et Louise fils et fille de René de Vélard et Claude de Puivinault. (détail des enfants au dessus).

les biens immobiliers consistent: dans le manoir et terre d'Anjouin, (paroisse de st Martin d'Anjouin, diocése de Bourges); métairies de la porte, de la limosinère, du chêne -blanc, dîmes et droits féodaux

                                                 le manoir et terre de Châteauvieux; métairies du parc, de la Pinsonnière, étangs, moulins, cens, rentes, justice et vassaux.

Desquels héritages, nous connaissons que le manoir de Châteauvieux, la métairies du parc, celle de la pinsonnière, l'étang et le moulin de Villecoup, la dime des gaules, les prés de réserves, huit mines de terre de réserve et les droits de boucheries sont en fief, avec les vassaux et justice dépendants de la terre de Châteauvieux, dont en appartient audit sieur de Châteauvieux, notre frère ainé, la moitié , outre le manoir et vol du chapon dans ladite terre de Châteauvieux, conformément à la coutume d'Orléans; ensemble le manoir et vol du chapon dans la terre d'Anjouin, suivant la coutume du Berry; ce qui se trouve monter à la somme de 15140 livres, non compris le manoir de Châteauvieux, dont lui faisons délivrance.

Revient en outre à notre dit frère ainé la cinquième partie dans les autres biens compris au présent partage, laquelle monte la somme de 6233 livres 9 sous. Ainsi, tout ce qui lui revient pour sa part et portion dans les dites successions se monte à la somme de 21373 livres et 9 sous, nom compris le manoir de Châteauvieux. Notre frère ainé ainsi payé, ne restera pour nous que la somme de 38274 livres à partager, et pour chacun une quatrième partie qui sera de 9568 livres 10 sous, dont les lots s'en suivent:  le 1er lot, composé de la moitié de la terre d'Anjouin, est échu à René de Velard; le 2ème lot , composé de l'autre moitié de la terre d'Anjouin, est échu à Claude de Velard; le 3 ème lot, composé de la métairie de la pinsonnière, est échu à demoiselle Renée de Velard; et le 4 ème lot, composé de la métairie du chêne-blanc, est échu à demoiselle Louise de Velard.

Fait au château de la cour de Ligny, en présence et de l'avis de nosdits sieurs Curault et de Bouchetault.

Nous Louise de Vellard , veuve de messire Louis de Boisvilliers, chevalier, seigneur de Laubray, demeurant en mon château dudit Laubray, paroisse de Gy; et damoiselle Renée de Vellard, fille majeure et usant de mes droits, demeurant au bourg et paroisse de la Ferté-Avrain, soussignées; héritières chacune pour un cinquième portion de défunts messire René de Vellard...,et de dame Claude de Puivinault,...; nous désistons à pur et à plain de l'instance qui est pendante au baillage d'Orléans entre nous, Claude de Vellar,chevalier, seigneur d'Anjouin et dame Catherine Sain, veuve de messire Gaspard de Vellar, ayant la garde noble de messieurs leurs enfants, à 'effet de procéder à nouveaux partages des biens immobiliers dépendants des successions de nosdits défunts père et mère; consentons que le tout demeure nul et assoupi; ce faisant, ratifions, confirmons et approuvons le partage qui a été fait entre nous et nosdits frères, sous signatures privées, des biens immobiliers dépendant desdites successions en date du 14 octobre 1715. Fait au château de Laubray, le 26 avril 1740(...)"

on entend reparler d'Anjouin avec:

                                     -Philippe François de François , chevalier, seigneur d'Espagne, épousa Marie Emerantienne de Beaufort et , le troisième fils...

                                     -François de François,  mariée à Claude de Vellard, chevalier, seigneur d'Anjouin.

 

 

Elisabeth Carré:  femme de François d'Orléans, fille de Bernardin Carré, écuyer, seigneur d'Anjouin, les Forges et la Motte chauveron. la famille Carré porte comme blason: "d'or à la fasce d'azur, à deux demi-carreaux de même pendants en pointe deu chef."   Proust de Chambourg la dit originaire de Bourgogne et transplantée dans le Blaisois et le Berry depuis plus de trois cent ans à l'époque où il écrivait, c'est à dire en 1684. Elle a prouvée sa filiation noble dans l'élection de Romorantin, depuis l'an 1500.

François d'Orléans: écuyer, seigneur du Plessis de Rére, la Moussetière, la Tartelinière et Vic sur Nahon, capitaine de chevau-légers en 1650, avait épousé, le 6 février 1640, Elisabeth Carré, dame d'Anjouin, fille...voir avant.

ils eurent 4 enfants mais seul Marie d'Orléans, restée héritière de sa branche, épousa par contrat du 16 décembre1666, Philippe de Vellar (le monde est petit) chevalier, capitaine d'infanterie dans le régiment d'Auververgne.

 

la Famille Carré: d'or à la fasce d'azur, à deux demi-carreaux de même pendants en pointe de chef (blason). Elle serait originaire de Bourgogne et transplantée dans le Blaisois et le Berry depuis plus de trois cent ans, à l'époque ou le livre fut écrit, c'est à dire vers 1684. Elle a prouvé sa filiation noble dans l'élection de Romorantin, depuis l'an 1500.

On peut citer de cette famille: François Carré, écuyer, seigneur de Charnay et d'Anjouin, rendit aveu, pour cette dernière terre, au seigneur de Grassay, le 31 août 1600, Il épousa Marie Ribalet. Ils eurent 4 enfants qui partagèrent leurs successions  en 1612 et 1624.

                                             Bernardin Carré, écuyer, seigneur d'Anjouin et des forges, épousa Françoise de Chauveron, d'une grande maison de Touraine.

 

 

on parle aussi d'Anjouin pour le silex et donc la fabrication de pierres à fusil.

Extrait de " Rapports et délibérations- Indre.."

Août 1873:

  "Dans cette commune, il n'y a qu'une salle pour les garçons et les filles ; et encore est-elle installée dans les plus détestables conditions.
  Elle se propose de construire une salle uniquement affectée aux garçons.
  La dépense serait de 6,000 francs. 
  Pour la couvrir, elle offre 3,622 fr. 12 c. provenant de la taxe de la garde nationale mobilisée. 
  Cette somme représente 8 centimes jusqu'en 1878.
  La commune est imposée de 10 centimes également jusqu'en 1878.
  Et chaque année elle est obligée de voter 10 autres centimes pour insuffisance de revenus.
  Il y a lieu peut-être de prendre en grande considération que depuis 1842 elle a dépensé 65,456 francs pour installer convenablement ses services, église, presbytère et cimetière, et que sur cette somme elle n'a reçu qu'un secours de 3,500 francs.
  En conséquence votre Commission vous prie de recommander la demande de secours de 2,377 fr. 88 c.

Avril 1874: 
 " La commune d'Anjouin évalue les réparations dont auraient besoin son Église et son Presbytère à une somme assez modique de, :... 1,165frs 59c
  Les dommages à réparer proviennent d'une cause accidentelle, la grêle, et concernent surtout les couvertures. " -
  Le Conseil municipal a pu voter sur les fonds libres et crédits supplémentaires........ . 777frs 06c 
  Il lui manquerait que......"........... 388 53
  Le principal des quatre contributions estde 4,892 fr. 35 c.
  Pour dépenses de vicinalité la commune est grevée de 10 centimes jusqu'en 1878 ; Jusqu'à cette date elle a encore à sa charge 8 centimes représentant la taxe pour la garde mobilisée.
  Sa demande a donc été classée à son rang parmi les propositions que vous soumet votre Commission."

Août 1875:

"Cette commune demande 250 fr. au Ministère pour l'aider dans un agrandissement projeté du logement de l'instituteur. Ces travaux d'appropriation
doivent coûter 1,500 francs et cette demande de 250 francs n'étant pas exagérée, votre Commission vous prie de l'appuyer. Si nous lui avons donné le dernier rang c'est que nous avons pensé qu'Anjouin, qui a déjà reçu précédemment 1,500 francs du Ministère pour la construction de son École, pourrait au besoin trouver une somme aussi modique que celle qui lui manque au moyen d'une imposition extraordinaire. Anjouin n'est imposée que de 15 centimes extraor- dinaires dont 10 centimes jusqu'en 1878 seulement. "

Les conclusions du rapport de M. Bénazet sont adoptées.

Août 1876:
 "La commune d'Anjouin, après règlement de compte avec l'entrepreneur de son église, se trouve redevoir une somme de 700 francs. Pour y faire' face, elle prélève sur les ressources de son budget 200 francs et contracte un emprunt de 300 francs ; elle sollicite un secours de 200 francs. 
   La commune d'Anjouin a fait des sacrifices énormes pour la construction de son église montant à plus de 44,000 francs ; elle a construit un presbytère, une maison d'école et un cimetière ; elle n'a reçu pour toutes ces améliorations qu'un secours de 5,500 francs. Ayant vendu tous ses communaux,- étant obligée de s'imposer tous les ans pour insuffisance de revenus, votre Commission a cru devoir la classer la troisième. "

Août 1884:

  "La loi du 10 avril 1867, qui impose à toute commune de 500 habitants et au-dessus l'obligation d'avoir une école spéciale de filles, n'a pas reçu encore son exécution clans toute l'étendue du département. Chaque année cependant voit se réaliser un progrès. En 1883, Sarzay (669 h.), Baraize (801 h.), Anjouin (772 h.), ont dédoublé leur école mixte et Reuilly, qui n'avait pour les filles qu'une école libre, possède aujourd'hui une école publique spéciale pour chaque sexe."

Château d'Anjouin: M.J Béquerel - M. Mme C. de Montureux :    à voir

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