Evénements météorologiques de l'an 0 à l'an 1000

   

      

 

-52: après le succès de Vercingétorix à Gergovie, les Eduens (Gaulois du Morvan), jusque là alliés de César, pensent se joindre à Vercingétorix. Partis de Noviodunirn (Nevers), leurs forces se trouvent devant la Loire. « Enflée par la neige, elle ne semblait guéable nulle part ». ce n’est pas une inondation, mais une crue de printemps.

 

- 51: un hiver doux en Gaule.

 

65-66: un hiver avec un froid excessif dans le département de l’Oise.

 

Août 79: éruption du Vésuve.

Récit: il est maintenant 10 heures du matin, nous sommes le 24 août 79 après Jésus- Christ, Pline l’ancien et son neveu, Pline le Jeune, se trouvent à Misène, siège de la flotte romaine. Il y a eu quelques secousses ces derniers jours, rein de grave.

Ce que les Pline ne savent pas, c’est que le bouchon de lave qui bloque la cheminée du Vésuve vient de sauter. Un quart d’heure plus tard, la femme de Pline l’Ancien lui fait remarquer un énorme nuage au-dessus de la baie de Naples.

D’après les écrits de Pline le Jeune ce nuage a la forme d’un pin parasol, d’ailleurs on appellera ce nuage  à partir du XXe siècle un « panache Plinien ».

Des cendres, poussées par le vent, commencent à recouvrir la baie de Naples. Pompeï ommence à être ensevelie. Pline l’Ancien reçoit alors un appel à l’aide d’un de ses amis. Comme il a écrit un ouvrage d’histoire naturelle, il fait armer une galère, pour franchir la baie, aussi bien pour observer l’éruption de plus prés que pour secourir son ami. Il part vers Herculanum.

 A 13 heures, une pluie de cendres et de lapilli s’abat sur Pompeï. Même si

ces pierres sont légéres, les habitants  décident de sortir de chez eux.ils s’attachent des oreillers sur la tête pour se protéger. D’autres familles se réfugient dans les caves de leur maison, ce qui n’était pas une bonne idée puisque la couche de pierres ne fait que monter…elles ne pourront plus sortir de leurs maisons et périront toutes étouffées. Après quelques heures, la couche de pierres est si haute que les toits des maisons s’effondrent, ce qui achève les derniers survivants. Pompei finit d’être ensevelie.

 Herculanum est une petite ville de campagne, principalement constituée de villas de riches. La veille, des laves de boue sont tombées sur Herculanum. Il est actuellement une heure du matin. Brusquement, une nuée ardente, c’est çà dire un énorme nuage entre 800 et 1500K, arrive à la vitesse de plusieurs centaines de km/h sur cette ville. Tous les habitants qui n’ont pas encore fui meurent sur place. Une heure plus tard, Herculanum est ensevelie sous les cendres.

Pendant ce temps là, des cendres tombent sur le pont des navires de Pline l’Ancien et des pierres ponces l’empêchent d’accoster. Il met alors le cap vers Stabie et rejoint un de ses autres amis, Pomponianus. Il observe des colonnes de feu qui sortent du Vésuve. Il veut repartir par la mer, mais celle-ci est trop agitée. Il décide alors de passer la nuit sur place. Pline passe une bonne nuit (contrairement à se marins) et est réveillé par ses amis aux alentours de 4 heures du matin car les cendres et les pierres risquent de l’enfermer dans sa chambre.

Pendant ce temps, Pline le Jeune ressent de nombreuses secousses et aperçoit des lumières livides aux alentours du volcan. Il passe une très mauvaise nuit.

Vers 6-7 heures, Pline l’Ancien qui fait des observations sur le rivage meurt asphyxié par des gaz soufrés. Son corps sera découvert deux jours plus tard.

Pendant ce temps, Pline le Jeune décide de quitter Miséne. Il fait de nombreuses descriptions, que l’on retrouve dans ses textes : la mer qui se résorbe, les effondrements et le nuage sortant du Vésuve. Stabie est ensevelie sous les cendres. L’après midi, il retourne à Miséne. Des cendres blanches tombent sur la ville, mais ne l’ensevelissent pas.

Le 26  août, le corps de Pline l’Ancien est découvert sur la plage.

 

120: crue de la Meuse.

 

130: éruption du Taupo, en nouvelle Zélande. Cela aura sûrement des conséquences sur le climat (poussières dans l’air).

 

280: Lyon est inondée.

 

Hiver 292: très rigoureux, rivières prises dans le Nord de la France.

 

Hiver 299: très rude dans le Nord de la France.

 

Mars 346: inondations, vingt jours de pluies continues.

 

5 août 352: il aurait neigé sur l’Esquilin, au cœur de l’été Romain. L’Esquilin est l’une des sept montagnes de Rome.

 

Hiver 355: très rigoureux, nombreux morts.

 

Hiver 357: très dur de décembre à janvier. Meuses prise de glaces.

 

Hiver 358: très dur, la Seine charrie des « blocs de marbre » (glace).

 

Hiver 359: très dur, Seine prises de glaces.

 

Hiver 360: rude dans le Nord.

 

Hiver 366: rude en janvier dans le Nord.

 

Du 8 au 11 novembre 397: très doux, serait à l’origine de « l’été de la Saint Martin ».

"Une âpre discussion s'engagea. La nuit du 9 au 10-11-397 vint mettre un terme momentané au débat. Les gens de Tours qui étaient restés fort éveillés, discrètement firent passer le corps du Bienheureux par la fenêtre de la cellule... quand l'aube apparut, l'esquif était déjà loin. Tout le temps du voyage, qui dura deux jours, les 10 et 11, un soleil radieux, peu habituel en cette saison, favorisa les pèlerins, si chaud que les roses fleurirent. Telle fut, prétendent certains, l'origine de l'été de la Saint Martin qui, chaque année, en souvenir du miracle, se renouvelle du 8 au 11-11-397 ,d'autres histoires ou plutôt légendes font dire que Saint Martin fit fondre le moulin de glace que le diable s'était confectionné pour voler les paysans.

399 – 400: un Hiver très rigoureux en Provence. Le Rhône fut pris dans toute sa largeur (ce dernier phénomène est l'indice d'une température de -18°C )

 

Hiver 400: très rigoureux, même en Provence . Le Rhône est pris de glace sur toute sa longueur.

Hiver 401: très rigoureux en Provence.

406: grandes invasions barbares en Gaule: La Gaule vit un véritable cauchemar. Les Alains battent la campagne. Profitant de la déliquescence romaine, les Burgondes s'installent sur la rive gauche du Rhin, en aval de Coblence, et les Alamans commencent la colonisation de l'Alsace.
Ce sont les conséquences de la grande invasion des Vandales et des Suèves. Vivant au nord du Danube, les Vandales, les Suèves et les Alains, menacés par les Huns, ont voulu chercher refuge en Gaule. Le 31 décembre 406, leurs cavaliers, suivis de leurs femmes et de leurs enfants, ont franchi le Rhin gelé, et bousculé facilement les garnisons de "limitanei".
Après le saccage des métropoles rhénanes, ils ont obliqué vers Boulogne et les côtes de la Belgique. Redescendant vers le sud, ils ont gagné la Loire et déferlé vers l'Aquitaine.
Trop faible, l'armée des "comitatenses" a disparu dans la tourmente. Paralysé par la guerre contre Alaric, décapité par la chute du régent Stilicon (408), le pouvoir de Ravenne n'a pu envoyer aucun secours. Le salut est-il venu du nord?
Proclamé empereur par ses troupes, Constantin, le chef de l'armée de Bretagne, a abordé à Boulogne en mars 407. Sa présence en Belgique a aidé au refoulement des Barbares vers l'Aquitaine. Son installation à Lyon a barré la route du Rhône et préservé le Sud-Est.
Mais, plus motivé par la conquête d'Arles, capitale des Gaules, que par la lutte contre les Barbares, l'usurpateur a gaspillé ses forces en combats contre les généraux d'Honorius. C'est l'épuisement des terres saccagées, non la résistance des troupes romaines, qui contraint finalement les Vandales et les Suèves à quitter la Gaule et à passer en Espagne, après trois ans de dévastations.

Hiver 411: froid du 30 novembre au 10 février.

446: Avitus repoussa le roi des Francs: Chlodia qui s'était avancé jusqu'à Cambray.

27  janvier  447: tremblement de terre qui détruit une grande partie de la muraille théodosienne de Constantinople et provoque une famine importante. Attila profite (avec une armée de sept cent mille hommes!!) de cette événement pour "fondre sur l'empire romain d'orient. il s'y "embourbe".

451 et 452: Terrible sécheresse sur la Bretagne, suivi d’inondations. Attila envahie la Gaule. le 25 juin, passage de la cométe qui allait prendre, plus tard, le nom de Halley.

453 – 454: L'hiver fut si rigoureux par l'abondance de la glace et de la neige que les oiseaux et autres bêtes sauvages se laissaient prendre à la main.

461 – 462: Un hiver rigoureux en Provence. Le Var a gelé.

467 – 468: Un hiver doux et un été frais. "Extrême rigueur de cette année fut due uniquement au renversement absolu de quatre saisons et de leurs produits (Hiver du Midi)".

476: effondrement de l’empire Romain.

481: avénement de Clovis.

Mars 536: éruption du Rabaul, dans l’ouest du Pacifique.

536 et 537: brumes séches persistantes sur la méditerrannée, étés pourris et froids, hivers neigeux et froids.

544 – 545: Le froid a été si intense que l'on pouvait prendre les oiseaux à la main

546 - 547: L'hiver fut très rude dans les Gaules. On put traverser à pied tous les fleuves de France.

553 - 554: A cette époque, il y eut en Gaule un hiver particulièrement rigoureux à tel point que les rivières congelées offraient aux habitants la possibilité de la traversée.

554 – 555: Dans la chronique de Mortemer on Lit, que le froid fut si rigoureux en Normandie que les fauves incapables de réagir, se laissaient prendre à la main

555 – 556: En Normandie la neige couvrit la terre pendant « cinq mois »

558 – 559: hiver froid (Midi)

Hiver 567: L’«hiver de la comète». Elle brilla pendant soixante dix jours. Enorme abondance de glace et de neige. Bêtes sauvages prises. Plus de 5 mois enneigés en permanence. Nombreux oiseaux morts. ne serait-ce pas du au nuage de poussières que génère une comète. ce nuage faisant un écran entre le soleil et la terre empéchant celle-ci de profiter de la totalité de l'ensoleillement.

570 – 571: Les pluies tombent avec violence, grandes inondations dans le centre de la Gaule et particulièrement dans les pays arrosés par l'Allier et ses affluents.

571 -572: Les pluies tombent avec violence, les rivières sont gonflées et les chemins défoncés. (Loire)

575 – 576: Crue de la Loire, empêche Roccolène, Gouverneur du Maine, de s'emparer de Tours

579 – 580: Au commencement d'octobre, après deux jours de pluies continuelles, le Rhône et la Saône entrèrent en crue. Chose qui ne s'était jamais produite, les deux rivières vinrent se rejoindre au milieu de la presqu'île et formèrent un courant si violent qu'une partie des murs de la ville fut renversée, d'où l'on peut juger du nombre de maisons qui durent être entraînées par les eaux. Les pluies provoquèrent également en même temps des débordements de l' Allier et de la Loire et de tous leurs affluents qui dévastèrent les plaines de la Limagne et du Forez. fi en résulta des pertes de bétail, la dévastation des cultures et la ruine de beaucoup de maisons. La pluie était tombée par torrents pendant douze jours de suite en Auvergne et pendant vingt jours à Lyon

581 – 582: La 7ème année de Childebert, au mois de janvier, les pluies, les éclairs et le tonnerre furent très forts ; comme l'hiver fut doux on vit des fleurs aux arbres. une cométe chevelue et une pluie colorée qu'on prit pour une pluis de sang éffrayèrent les peuples.  

582 – 583: Première crue mentionnée touchant la capitale et les communes au bord du fleuve

"La 8ème année du roi Childebert, au mois de février, les eaux de la Seine, de l'Yonne et de la Marne grossirent au delà de la coutume et beaucoup de personnes périrent ; entre la cité et la basilique de St-Laurent, la Seine Couvre toute la rive droite, après la débâcledesglaces"

583 – 584:  Hiver très doux, d'une douceur si constante que l'on vit des roses au mois de janvier.

585: crue de la Loire, inondations, famines.

Automne 585-hiv.586: Douceur extrême, les arbres refleurissent en septembre et à nouveau des fruits avant Noël

Automne 586-hiv.587: A nouveau douceur insolite, les vignes fleurissent deux fois

Hiver 588: A nouveau douceur insolite, arbres en fleur en automne rosiers en fleurs en décembre

Hiver 589: Les rosiers fleurissent en novembre

Été 591: Eté chaud

Hiver 593: Très rude en Provence, «sans précédent»

Hiver 602: Très rude, la mer gèle à des endroits habituellement abrités. Nombreux poissons décimés, famine

Hiver 603: Froid «insolite», vignes décimées

Hiver 604: Très froid, disette

Hiver 605: Très rude dans l’Oise, vignes endommagées

Hiver 607: Très froid dans l’Oise

Hiver 608: Très froid, vignes endommagées

en 643: la Neustrie (ile de France, Normandie: en gros de la Seine à la Loire) touchée par la famine.

Hiver 663: Très froid dans l’Oise

Hiver 670:Abondance de neige et de glace, animaux sauvages pris

été 675: Eté chaud

Été 700: Eté chaud

Hiver 71: Froid

Octobre 732: Pluies diluvienne, crue de la Loire, villages entiers emportés

Dès 750 environ: Recul des glaciers début d’un optimum qui durera jusque vers 1200 environ

763-764: Hiver très rigoureux au cours duquel la mer fut gelée sur nos côtes. Dans l'intérieur de la Gaule, des froids extraordinaires furent signalés du début d'octobre 763 à la fin de février 764. En certaines contrées de notre pays, il serait tombé, au dire des historiens, jusqu'à 10 m de neige. Les oliviers et les figuiers moururent ; les semences gelèrent dans le sol et dans cette dernière année une famine horrible se déchaîna sur cette vaste région et fit périr une multitude d'hommes. Le confesseur d'Amiens mentionne un froid si intense et dit que la Seine à Paris et la Somme à Amiens ont été gelées jusqu'au fond. Du 1-10-763 jusqu'au 28-02-764 dans les Gaules la gelée fut intense le froid sévit fortement dans les Gaules. La mer fut gelée sur nos côtes. En certains lieux de la France, il serait tombé jusqu'à 10 mètres de neige. Les oliviers et les figuiers moururent ; les semences gelèrent dans le sol et dans cette dernière année une famine horrible se déchaîna sur cette vaste région et fit périr une multitude d'hommes. Le confesseur d'Amiens mentionne un froid si intense et dit que la Seine à Paris et la Somme à Amiens ont été gelées jusqu'au fond.

764-765: Cet hiver aurait commencé tôt en en Belgique comme ce fut en octobre et il a été si rigoureux que la mer gela sur nos côtes.

779-780: Charlemagne ordonna d'édifier des levées sur les bords de la Loire depuis Roanne pour essayer de vaincre le fléau des inondations causées par le fleuve

784: grande inondation de la Weser qui interdit, à Charlemagne et à son armée, le passage. apreté de l'hiver.

791: épidémie chez les chevaux de l'armée de Charlemagne.

790-791: Hiver froid en Provence. Les vignes souffrirent beaucoup dans ce pays et les troupeaux périrent dans les étables. L'hiver fut si rigoureux dans les Gaules par l'abondance de la glace et de la neige que oiseaux et autres bêtes se laissèrent prendre à la main

793: semble être une année pluvieuse entre le Rhin et le Danube. le canal de Charlemagne ne pourra pas se faire.

800-801: L'hiver fut tellement doux qu'une peste s'ensuivit

24 avril 801: 2 heure du matin. tremblement de terre en Italie. le toit de la basilique Saint Pierre s'écroule. de nombreuses villes s'écroulèrent.

ce fut suivit, la même année, par des secousses en Germanie et en Gaule.

801-802: Hiver très rigoureux (Oise)

802-803: Hiver froid. Les gelées commença le 11-11-802 et dura jusqu'au 12-03-803. dans l'hiver 803, (à Aixla Chapelle, je suppose) il y eut un tremblement de terre autour du palais et dans les régions voisines. une grande mortalité s'ensuivit.

le 2 septembre 806: éclipse de Lune, lorsque le soleil était au 16ième degré de la vierge.

le 31 janvier 807: le 17ième jours de la lune, on vit l'étoile de Jupiter comme passer au milieu de la Lune. peut-être une étoile filante !!!

le 11 février 807 à midi: éclipse de Soleil.

le 26 février 807: nouvelle éclipse de Lune. des météores d'une grandeur prodigieuse apparurent cette nuit là.

le 17 mars 807: Mercure passa devant le soleil. tâche noire qui dura plus de Huit jours.

le 21 août 807 à trois heure du matin: nouvelle éclipse de Lune. (la lune s'obscurcit trois fois, et le Soleil autant). ce fut une année féconde en phénomène astronomique

807-808: Cette année, l'hiver fut très "mou" et très pernicieux. On fut affligé à sa suite d'inondations terribles

le 26 décembre 809: éclipse de Lune.

809-810: Le 28-12-809 il y eu une inondation qui surpassa toutes les inondations connues (Loire et Bourgogne). Elle emporta les moissons des champs riverains et força les habitants des bords de rivières à chercher un refuge sur les hauteurs. L'abondance des pluies en fut la cause.

810: lors de son expédition dans la Saxe, contre Godefroy, Charlemagne avant le levé du soleil vit  une "immense lumière" tomber du ciel. le palais d'Aix ressentit des secousses. ce pourrait être la chute d'un gros météorite qui aurait provoqué ces secousses et put, par le nuage de poussiére qu'il a dut provoquer, être responsable de l'hiver trés froid qui s'en suivit.

21 juin 810: éclipse de Lune.

3 juillet 810 éclipse de Soleil. 

été 810: maladie pestilentielle sur les boeufs avec trés forte mortalité. elle fut générale sur l'ensemble du territoire.

30 novembre 810: éclipse de Soleil.

14 décembre 810: éclipse de Lune.

810-811: L'hiver paru très rude et se prolongea jusqu'à la fin mars

15 mai 812: éclipse de Soleil l'après midi.

814: on vit durant sept jours, une tâche noir sur le Soleil.

814-815: Inondation du Rhin. passage de l'Elbe gelé, mais la température s'adoucit brusquement et la glace du fleuve se rompit.

août 815:tremblement de terre à Constantinoples qui dura 5 jours consécutifs. on dit même que la ville de Saintes, en Aquitaine, en éprouva quelques secousses en septembre et que le fleuve Rhin eut une crue extraordinaire.

816-817: La Seine déborde à Tournan

5 janvier 817: cométe dans le signe du Sagittaire.

5 février 817: éclipse de Lune vers 2 heure du matin.

8 juillet 818: éclipse de Soleil.

819-820: la Seine déborda ; il y a eu des inondations funestes (Viravais). Des pluies continuelles gâtèrent les fruits de la terre et ne leur permirent pas de venir à maturation ; les grains pourrirent dans les champs, les semailles ne purent se faire : famine et peste. totu ceci causa de grandes maladies sur les hommes et les bêtes à cornes.( on semait apparement le long des rivières et comme celles-ci étaient en crue...) 

24 novembre 820: éclipse de Lune à 2 heure du matin.

821- 822: Tous les fleuves d'Europe, en particulier la Seine, l'Elbe et le Danube furent pris par les glaces pendant plus d'un mois. "Les plus grandes rivières de la Gaule et de la Germanie furent tellement glacées que, pendant l'espace de trente jours et davantage, on y passait par dessus à cheval et avec des charrettes". Il y eut en France une si grande abondance de pluie que les fruits de la terre en furent perdus et qu'on ne pu rien semer au printemps suivant. Les rivières sortirent de leur lit et les eaux se répandirent au loin dans les campagnes. Ensuite une terrible débâcle se produisit : de grands dégâts dans les métairies situées sur les bords du Rhin, inondations de la Seine ; la rivière de l'Yonne s'enfla tellement qu'en diverses localités l'eau emporta les moulins et les ponts et que les maisons riveraines furent balayées ou du moins gravement endommagées.

822: dans le pays Thuringiens, prés d'un fleuve, un tertre de Gazon de cinquante pieds (de 30,48 à 32,48 cm) en longueur sur quatorze de largeur et un demi pieds de hauteur, fut coupé et enlevé de terre sans travail de la main de l'homme, et trouvé à vingt cinq pieds de l'endroit d'où il avait été arraché. en Saxe Orientale, aux frontières des Sorabes, en un certain lieu désert, prés d'un lac nommé Arnsee, (serait-ce le lac d'Arnon??) le sol se souleva en forme de terrasse, et, dans l'espace d'une seule nuit, sans le concours d'aucun travail humain, éleva, sur une lieue(de 3,2 à 4,6 km avant 1674, on peut se baser sur 3,2 km.), un boulevard qui présentait l'aspect d'un véritable rempart.

823: il y eu un tremblement de terre qu'on ressentit dans le Palais d'Aix. un jeune fille de 12 ans, prés de la ville de Commercy dans le territoire de Toul, s'abstint de toute nourriture pendant dix mois(??). en Saxe, à Firisaz, la foudre tomba en plein jour et le feu du ciel brûla 23 maisons. la grêle détruisit tous les fruits de la terre, et avec cette grêle , on vit tomber des pierres véritables et d'un grand poids. d'autres maisons furent touchées aussi par les éclairs. à ces fléaux succédèrent une peste affreuse qui emmena bon nombre de personnes dans le royaume de France.  (823-824: L'hiver est plus rigoureux que d'ordinaire dans les Gaules, et de longue durée. Beaucoup d'animaux et même des hommes succombent sous l'excès du froid. Une épidémie consécutive emporte une multitude des deux sexes et de tout âge)

5 mars 824: éclipse de Lune à 2 heure du matin.

824: avant le solstice d'été, sur le territoire d'Autun, la température changea subitement. un effroyable orage éclata. il serait tombé un énorme morceau de glace de 15 pieds de longueur, 7 pieds de largeur et 11 pieds d'épaisseur.

été 824: famine qui oblige Louis à différé son départ en Bretagne. pays qu'il ravagea en quarante jours et il revint à Rouen le 17 novembre 824.

juin 828: eclipse de Lune à la pointe du jour.

828: deux éclipses de Lune. l'une début juillet, l'autre durant la nuit de Noël.

quelques jours avant pâques 829: tremblement de terre qu'on ressentit à Aix la Chapelle. un grand vent s'éleva envolant de nombreux toits dont celui de la basilique de la Sainte Mère de Dieu pourtant recouvert de lame de plomb.

829-830: Hiver très rude, dans la région du Nord

830-831: Crue de la Seine qui coïncida avec le voyage de Louis le Débonnaire à l'Abbaye de Saint Denis.

833-834: Il y eut un grand débordement de la Seine qui arrêta sur ses bords Pépin.

836: de septembre à la Saint Martin: nombreux morts parmi la noblesse, une épidémie peut-être !!!

837: apparition d'une cométe: l'anonyme dit l'astronome convoquait par Louis le Débonnaire pour cette événement.

837-838: L'hiver fut très pluvieux et venteux ; le tonnerre se fit entendre depuis le mois de janvier jusqu'au milieu de février ainsi qu'en mars ; l'ardeur extrême du soleil dessécha la terre

5 mai 840: eclipse de Soleil. nuit noir en plein jour...prémice de la mort de Louis le Débonnaire. Aix la Chapelle, première ville de France.

18 octobre 841: éclipse de Soleil aux premières lueurs du jour.

841-842: L'hiver ne fut ni moins intense, que ni moins durable (région du Nord). Inondation de la Seine. Auxerre et Troyes furent inondées par la crue de l'Yonne et de la Seine

842-843: Hiver froid et long ; cette année l'hiver fut très froid, et très long, et surtout fécond en maladies et très funeste à l'agriculture, au bétail et aux abeilles

19 mars 843: éclipse de Lune. neige abondante

842-843 à préciser: lors de l'alliance entre Charles le Chauve et son frère Louis: apparition d'une cométe de Décembre à février.

novembre 843: tremblement de terre en Gaule.

843-844: L'hiver fut extrêmement doux et pluvieux jusqu'au commencement de février, il y eut quelques intervalles de beau temps

844-845: L'hiver fut très rigoureux (Nord, Normandie)

845-846: Pendant tout l'hiver et jusqu'en mai, vent du nord très nuisible aux céréales et aux vignobles.
L 'Yonne et la Seine sortent à nouveau de leurs berges ; Troyes est inondée

848-849: Hiver très rude. La Seine est gelée de sorte que le peuple y passe comme sur un pont vers le 06-01-849

857-856: L'hiver est extrêmement rigoureux et très sec ; une violente épidémie emporte beaucoup de monde

859-860: Hiver très rude et très long, durant depuis novembre jusqu'en avril. Chutes de neige abondantes. De novembre à avril, dans les Gaules, l'hiver fut très rude et très long dura en France, en neige et en fortes gelées. Les semences en terre périrent, les vignes furent desséchées. Le vin gela dans les vases qui le contenaient. Il y a eut une grande mortalité des hommes et des animaux ; puis la famine se déclara et fut terrible l'année suivante. Les rivières furent complètement gelées (Oise). La congélation complète du Rhône prêts d' Arles et dans tout autre point de la Provence semble indiquer d'après les observations de 1776 une température de -18°C.

863-864: Hiver très rigoureux, le Rhône gela

865-866: Le 6-02-866 il y a eu une inondation de la Seine . Première crue, chute du Petit Pont. En mars, deuxième crue.

867-868: Les fleuves, enflés par des pluies incessantes, débordent

873: Hiver froid

874-875: Du commencement du mois de septembre jusqu'à la fin de mars l'hiver dans les Gaules a été très long et très rempli de gelées et de neige. La neige tomba en telle quantité que les forêts étaient devenues inaccessibles et que le peuple ne pouvait se procurer du bois. La terre demeura ensevelie pendant cinq mois et les effets de l'hiver furent désastreux. Les animaux domestiques, l'espèce chevaline surtout, succombèrent en grand nombre, et beaucoup de personnes périrent de froid. La famine et l'épidémie qui succédèrent à ces frimas enlevèrent presque le tiers de la population. Le Rhin et la Meuse restèrent gelés pendant longtemps et praticables aux piétons. En février, plusieurs chutes de neige dont la hauteur atteignit 15 pieds dans le Morvan et sur les hautes collines de la Bourgogne, produisirent au dégel une inondation violente et dangereuse. Ponts et moulins furent détruits, avec morts d'hommes.

880-881: Hiver froid et prolongé. La terre, resserrée au printemps par une très forte gelée, ne se couvrit pas de pâturages, et le froid et la famine de cette année vinrent mettre le comble aux maux déjà produits par la stérilité de l'année précédente. Le Rhin et la Meuse furent, pendant longtemps, traversés sur la glace.

885-886: La Loire déborda le 6-02-886, et en mars, au moment où les Normands assiégeaient Paris, la Seine déborda et cette crue vint en aide aux défenseurs de la cité

886-887: Hiver prolongé, d'une durée insolite. Il fut accompagné d'une épidémie si violente sur les boeufs et les moutons qu'il ne resta plus guère d'animaux de cette espèce

888-889: Inondation de la Seine

890-891: Hiver rigoureux. Les vignes ont gelé (Oise). Les troupeaux périrent dans les étables faute de nourriture. La Meuse est prise

892-893: Le Rhône gèle. Le froid fut si vif que les bestiaux ont péri dans les étables (Oise). Il fut si rude et si long qu'on pu y voir en certains endroits un pied de neige durant cinq jours au mois de mars

895-896: Inondation du Rhin

912-913: Hiver très rigoureux

922-923: Hiver très rigoureux

927-928: Hiver rigoureux dans le nord de la France (plus de l0 000 morts)

933-934: Du 30-11-933 jusqu'en mars il y a eu un hiver rude. La Meuse fut gelée. "En chel an meisme fut grand yvert que Muese fut toute serée de Saint Andrier jusqu'en marche"

939-940: Hiver extrêmement rigoureux. Les récoltes manquèrent, il y eut épidémie et famine. Une grande mortalité sur l'espèce bovine.

95l-952: Hiver rigoureux du début du mois de novembre jusqu'en février

963-964: L'hiver fut très long et très rude jusqu'au commencement de février

974-975: Dans les Gaules, l'hiver fut "long, sec et dur" ; il se prolongea du début de novembre au 20 mars : en mai, il tomba encore beaucoup de neige. Hiver rude, long et sec. Une forte gelée dura du début du mois de novembre jusqu'au 22 mars. Neige en mai. Les grands froids sont suivis de la famine, d'épidémies qui enlevèrent un tiers de la population en France

979-980: L'hiver 980 a eut des effets désastreux, les céréales ont été gelées ce qui causa des famines

980-981: Lors de l'hiver 981, il est tombé une grande quantité de neige qui recouvrit l'Europe entière.

987-988: Hiver rude. Les semailles d'automne avortèrent par suite du froid combiné à la sécheresse du printemps, une grande famine s'ensuivit

990-991: Hiver rude et long. Les vignes souffrirent beaucoup de la rigueur du froid. Les troupeaux périrent dans les étables, faute de nourriture. Le blé fut gelé. Il y eut famine. Lille fut gelée. La disette et la peste s'ensuivirent

991-992: Hiver très rigoureux

992-993: Depuis la St Jean jusqu'au 9-11-993, c'est-à-dire presque tout l'été et l'automne il fit une sécheresse et une chaleur excessives. Beaucoup de fruits ne vinrent point à maturité et furent presque brûlés par l'ardeur du soleil. Il s'ensuivit une épidémie et une grande mortalité sur les hommes et les animaux domestiques

994-995: Du 15-11-994 au 15-05-995 il y a eu un Grand hiver. Même en juillet il y a eu quelques gelées

            suite dans la partie n° 2          

 

 

 

Vous devez être connecté pour poster un commentaire