Histoire

La commune de Saint-Georges-sur-la-Prée a changé plusieurs fois de nom au cours de l'histoire. Voici les dates essentielles :
1422 : Sanctus Georgius de Pradea
1442 : Saint Georges de la Prehee
1467 : Saint Georges Souls la Prehee
1529 : Montagne sur la Pree ou Egalite la Pree (an 3 de la République Française)

La servitude au XVIIème siècle et aux siècles précédents à Saint Georges : saint-georges.pdf saint-georges.pdf

Avant la révolution, la paroisse de Saint-Georges faisait partie de l'élection d'Issoudun et l'église dédiée à Saint-Georges dépendait de l'Archipreveré de Gracay.

La paroisse de Saint-Georges devait exister au temps de Charlemagne. C'est à cette époque que fut construite l'abbaye de Devre (lieu actuel : le Prieuré) dont les moines bénédictins sont à l'origine de l'abbaye de Vierzon après le pillage et la destruction de leur abbaye par les Normands.

Le château de Rozay dont les origines datent du début du 16ème siècle était sous l'autorité des Seigneurs de Saint-Georges, résidant à la Beuvrière (Famille De Thiange, De la Fond, Riffardeau, Dupre De Saint aur). Au moyen-âge jusqu'à la fin du 19ème siècle, il a été tiré du sous-sol de la commune une ocre excellente de réputation européenne.

L'église Saint Optat de Dèvre... Dèvre, aujourd'hui le Prieuré (commune de Saint Georges) sur la rive gauche du Cher, à une dizaine de kilomètres en aval de Vierzon.

Une notice du cartulaire de Vierzon nous montre les religieux de l'abbaye ruinée de Deuvre, se rendant à Chartrespour le prier de les installer dans une petite église du château de Vierzon. L'acte qui porte la souscription "Teubaldi comitis" est daté "mense novembrio, die jovis in festivitate sancti Clementis, quarto anno Rodulfi regis". Il est donc du 23 novembre 926, car la saint Clément (23 novembre) tombe un jeudi en cete année qui est la 4ème du régne de Raoul...

Un site pour commencer: tout cela reste à approfondir

ST GEORGES

un autre site sur l'ocre:

OCRE

Extrait de "Mémoires de la société archéologie d'Eure-et-Loir." Edition 1895.

  En 903, Baret et Héric pillèrent et brûlèrent la ville de Tours; ils poussèrent leurs incursions jusqu'en Berry, où ils détruisirent l'abbaye de Deuvre (commune de St-Georges) 

Extrait de " Mémoires de la société des antiquaires du Centre."

1936-1937: Le 27 juin 1527, Denis de Thianges partage avec son frère Bertrand les biens provenant de leurs parents. Denis reçoit les terres du Creuzet et de Coust; Bertrand a les seigneuries de la Beuvrière et de Saint-Georges-sur-la-Prèe...(La seigneurie de Saint Georges avait été achetée par Hugues de Thianges au seigneur de Baugy; cette terre relevait de Graçay.)

Gédéon de Thianges, chevalier, seigneur de la Beuvrière et de Saint Georges sur la Prée, prend une part active aux guerres de religion. Il était avec son cousin d'Arquian un des soutiens des réformés en Berry. Il avait épousé Madeleine de Bigny, fille de Philippe, seigneur d'Ainay et d'Antoinette de Saint-Père....

Extrait de "Mémoires de la société historique, littéraire et scientifique du Cher."

1896: Le castrum de Dèvre serait, d'après M. de Kersers, une construction normande: ce camp, de forme trapéozidale, avait des fossés de 10 mètres de largeur; l'agger intérieur a une hauteur de 3 mètres; quant à l'angle nord-ouest, qui donne sur le coteau et sur les chemins arrivant de Vierzon et de Saint Georges, et qui est le point technique d'attaque, il est fortifier par un énorme tertre circulaire, d'une trentaine de mètres de diamètre. 

Extrait de " Bulletin des lois dela République française." Edition de janvier 1855.

    Art. 1 . Est approuvé le tarif ci-annexé pour la perception des droits de péage au passage du bac de Port-Péant, établi sur le Cher, commune de Saint-Georges-sur-la-prée, département du Cher....tarification.pdf tarification.pdf

Extrait de "Histoire de l'académie royale des sciences" en 1787.

 " M. Guettard parle aussi de l'ocrière de saint George sur la prée dans le Berry; il dit que les trous ouverts sur une petite montagne, ont cinquante à soixante pieds de profondeur, sur quatre à cinq de largeur; que le banc d'ocre n'a pas plus de huit à neuf pouces d'épaisseur, mais s'étend au loin horizontalement; qu'immédiatement  au dessous de l'ocre se trouve un sable fin et luisant, que l(on creuse de la hauteur d'un homme, pour y faire des conduits et prendre l'ocre au dessus de la tête: il ajoute que cette ocre est tendre dans la mine, et qu'on la coupe aisément avec la bêche....

...M. Guettard fait ensuite une longue et savante dissertation sur les caractères de l'ocre véritable. J'ai visité l'ocrière de saint George; elle appartient à M. le comte de RIssardo: Mrs Sabardin et Besson, domiciliés à Vierzon, s'en sont rendus fermiers.

  En 1785, ce minier étoit exploité par trois fosses; chacune avoit un maître, trois ouvriers et quelquefois cinq; on leur fournit l'huile et les outils: le maître gagne vingt sous par jour, les autres ouvriers, douze sous.

 Le premier banc qui a jusqu'à quarante quatre et quelquefois cinquante pieds d'épaisseur, est un sablon ou sable mêlé de terre; immédiatement après se trouve un roc de grès jaunâtre, épais de quatre à cinq pieds; on perce ensuite deux pieds de terre forte ou d'argile grise et jaune qui repose sur le ciel de l'ocre, séparée elle-même par cinq petites veines de sable très mince.

 Le banc d'ocre a quinze à seize pouces d'épaisseur; il en faut retrancher cinq à six pouces de terre que l'on en détache avec une curette: c'est un outil long de huit pouces, large de dix huit lignes du côté du manche, et dont le tranchant a trois pouces et demi à peu-près.

  Toutes les couches supérieures sont inclinées du sud au nord, et le banc d'ocre suit cette inclinaison, qui ne laisse pas d'être forte en quelques endroits; par exemple, dans le travail qui est au milieu des deux autres, et dont la longueur est de soixante pieds, la pente est de quatre pieds. Ce travail du milieu est placé à trois cents pas de distance de chacun des deux autres: voici de quelle manière se fait l'exploitation.

  Dés qu'on a creusé un puits, on ouvre une galerie à laquelle on donne le nom de grande rue; arrivé à une certaine distance, on fait deux extensions à droite et deux à gauche; elles sont d'abord obliques, font ensuite le crochet, et courant dans une direction parallèle à la galerie, elles reviennent sur la ligne d'ouverture  de celle-ci; alors on prolonge la galerie. Parvenu à un certain point, on perce des deux côtés une galerie de traverse aussi large, mais moins longue que la grande rue que l'on coupe par ce moyen à angle droit; dans cette galerie de traverse on pratique quatre extensions nouvelles à droite, et autant à gauche: celles-ci sont d'abord obliques comme celles dont nous avons déjà parlé; comme elles, elles font le crochet, et courent dans une direstion parallèle à la galerie de traverse jusqu'au point où celle-ci se termine: on reprend ensuite la galerie principale que l'on poursuit toujours; on y fait alternativement des galeries de traverse et des extensions, suivant l'ordre que je viens de tracer. J'observe qu'on a soin de laisser entre chaque extension, les masses qu'on juge nécessaires au soutien du poids supérieur, et que l'on creuse un puits chaque fois que l'on fait une nouvelle galerie de traverse. Chaque chambre ou four pratiqué sur le banc d'ocre, est soutenu par de petites planches fixées sur des piquets de bois.

  Les outils dont les ouvriers se servent, sont: 

  Une petite pelle à bêcher, longue d'environ dix-huit pouces pour creuser la couche du sable; on dégage son sol avec cette pelle.

  Une pelle à ocre bien tranchante, large de trois pouces et demi, longue de huit pouces jusqu'au manche, et d'environ dix pouces de ferrure au-dessus du manche, qu'on enfonce avec une masse de deux pouces et demi carré à peu-près; une tranche avec laquelle on coupe l'ocre en carreaux; et enfin une lampe, et une brouette pour conduire l'ocre au puits.

  le sablon blanc sert à remblayer le four où la chambre. On ne quitte les fosses que lorsqu'on y est obligé par les eaux, les éboulements ou les moussettes (??), ou encore lorsqu'une trop grande distance du travail au puits, rend la sortie des déblais trop pénible. On calcule que chaque fosses fournit trois cents futailles ou poinçons de six cent cinquante livres pesant ou sept cents livres avec le bois. On pourra multiplier les fosses autant qu'on le voudra entre les goyes et beuvrières du sud au nord et de l'est à l'ouest, environ à quatre cents pas à l'ouest du village de saint Georges.

   Le poinçon d'ocre se vend vingt huit livres, le brun rouge trente livres. M. Rideau en tire pour l'usage du port de Brest à trente livres, et fournit de passeport.

 

Le téléphone arrive en janvier 1939 à Saint Georges.

Personnages: Toulgoet-Treanna (Comte de ) Château de Rozay.

                      Maistre Pierre Sardé, seigneur de Rauzay. Aurait formé la souche des seigneurs de Rozay.

                      Les Lan: vers 1479 des archers du duc d'Albany fils du roi d'Ecosse de fixèrent dans la pays.

                     Patris Lan donna son nom à un fief lui appartenant; fief de l'Ecossais, fief de Patris Lan.

                     Charles Bonin, seigneur de Courpoy, Urtebize et Féroles, devint procureur général au grand conseil par la résignation de Pierre Bonin, son père, et épousa Catherine Sardé, fille de Pierre, seigneur de Rozay, Château situé à Saint-Georges et habité aujourd'hui (1922) par M. le comte de Toulgoët, le savant historien de Vierzon.


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