Histoire

Extrait de " Chartier de Thouars: Documents historiques et généalogiques." Edition 1877.

   ...Le duc de Bourgogne lui avait fait épouser, en 1382, Marie de Sully, souveraine de Boisbelle (aujourd'hui Henrichemont) et dame de 15 autres comtés ou baronnies. Elle était veuve de Charles de Berry, comte de Montpensier, petit-fils du roi Charles V, et pris , à la mort de Guy, une troisième alliance avec Charles d'Albret, connétable de France, dont l'arrière-petite-fille, Jeanne d'Albret, fut mère de Henri IV... 

un texte d'abord sur la fondation de la ville par Maximilien de Béthune, duc de Sully: fonda-henrichemont.pdf fonda-henrichemont.pdf

Une histoire qui a l'air assez riche, alors sans plus attendre voici déjà un texte en PDF: henrichemont.pdf henrichemont.pdf

Encore un texte sur cette principauté: histoire-henrichemont-1.pdf histoire-henrichemont-1.pdf

Toujours de l'histoire vu par Hippolyte Boyer: histoire-henrichemont-1-1.pdf histoire-henrichemont-1-1.pdf

et un autre qui concerne les cuirs et peaux: henrichemont-1.pdf henrichemont-1.pdf

et un autre sur la révoquation des avantages: loihenrichemont.pdf loihenrichemont.pdf

Extrait de "Revue du Centre".Edition du 15 septembre 1886.

1777. Chapitre V. Les démêlés de M. d'Espagnac: Par contrat de vente de l'an 1777, M. le Comte d'Espagnac achéte aux princes de la maison de Bourbon-Condé la terre de Sancerre, moyennant la somme de 1 million 400 milles livres. Cette acquisition, et l'échange qui devait suivre tenaient à des circonstances politiques, qu'il faut rappeler brièvement. La principauté d'Henrichemont ou Boisbelle, érigée en souveraineté en faveur du duc de Guise, était devenue un foyer de contrebande, très préjudiciable aux droits de la couronne. La ferme générale de la province sollicitait depuis longtemps l'etat de faire l'acquisition de cette terre, enclavée dans le royaume, et de faire ainsi cesser toutes les fraudes. Mais cette opération présentait de grandes difficultés; car Henrichemont était une propriété substituée à l'infini dans la famille de Béthune. Il fallait nécessairement que l'acquisition se fit par échange. M. de Béthune ne pouvait accepter de l'argent; mais rien ne l'empêchait de recevoir une terre équivalente qu'il pût transmettre à ses descendants. Il s'agissait d'en trouver une. Celle de Sancerre se présenta. M. de Béthune en avisa le contrôleur général, M. Taboureau, et fit auprès de lui des démarches pour le déterminer à l'acquérir, et à la lui céder en échange d'Henrichemont. Mais les finances de l'état ne permettaient pas une dépense de quinze cent mille livres. C'est alors que M. d'Espagnac se présenta, et offrit de payer la terre de Sancerre, si l'on consentait à lui donner en échange la forêt domaniale de Bussy en Blésois, qui était contiguë à sa tere de Cormery, moyennant estimation ultérieur et indémnité réciproque, s'il y avait lieu. M. d'Espagnacavait épousé la fille protestante d'un riche banquier de Hambourg, et avait les fonds disponibles. Sa proposition fut acceptée, et dès lors il put prendre possession de la forêt de Bussy, et M. de Béthune de son comté de Sancerre. Les actes nécessaires à valider l'échange étaient sur le point de recevoir leur sanction, quand M. Taboureau quitta le ministère des finances et fut remplacé par M. Necker. Celui-ci voulut bien acquiescer à l'échange, mais à condition que M. d'Espagnac, seul, rendrait à l'état le surplus de l'estimation, tandis que l'état n'aurait rien à rendre, dans le cas où l'estimation serait en sa défaveur. La principauté d'Henrichemont produisit en 1778, d'après le livre des comptes, 120 mille livres. Le comté de Sancerre était estimé, mais bien en dessous de sa valeur à 67.500 livres de revenu annuel. La forêt de Bussy ne rapportait que 22 mille livres par ans. M. d'Espagnac, dans ces conditions, fut forcé de renoncer à l'échange et reprit sa terre de Sancerre, au grand chagrin de M. de Béthune que cet échange arrangeait beaucoup, parce qu'il devait lui revenir une certaine somme d'argent comptant pour compenser la moindre valeur de Sancerre sur Boisbelle....

Extraits de "Archives parlementaires de 1787 à 1860." Edition 1875-1889.

 Rapport par Lebrun sur un projet de décret concernant l'acquisition de la principauté d'Henrichemont. (22 septembre 1790, t. XIX, p. 136 et suiv.)

Extrait de " Mémoires historiques sur le Berry et particulièrement sur quelques châteaux.."Philippe Jacques de Bengy de Puyvallée. Edition 1842.

  ...Quoiqu'il en soit, à l'époque où Henri IV parvint à pacifier son royaume, le Haut-Berry offrait le spectacle affligeant d'un pays où la guerre civile avait exercé les ravages les plus meurtriers sur les habitants et les habitations. Le bon Roi Henri IV, aidé des conseils de Sully, qui avait acheté en Berry les terres de Montrond, de Montfaucon et d'Henrichemont, accorda une protection particulière à la province du Berry. Ce prince procura des secours de toute espèce aux malheureux habitants des campagnes. Dans l'impossibilité où il était de donner de l'argent aux gentilhommes que la guerre avait ruinés, il les consolait, les encourageait par des témoignages de bonté et d'affection ....

Extrait de " Géographie du département du Cher." Par Adolphe Joanne. Edition 1880.

  ...Pendant toute la féodalité, le Berry fut organisé comme le reste de la France: mais un des fiefs, la principauté de Boisbelle (près Henrichemont) offre une singularité notable: elle était enclavée dans la vicomté de Bourge, et son seigneur, indépendant, se vantait de ne relever que de Dieu.

  ...Louis XVI reçut en naissant le titre de duc de Berry. C'est sous ce prince que le duché de Berry et la seigneurie d'Henrichemont, alors récemment acquise de M .de Béthune furent donnés en apanage au comte d'Artois, frère du roi (1776).

 Extrait de" Notices sur les châteaux, abbayes et monuments du département du Cher." Par André-Horace-François de Barral. Edition 1898.

   En 1615 Maximilien de Béthune prince d'Henrichemont a cédé, par échange, une partie de sa principauté au seigneur Pot de Rhodes, sous réserve de la souveraineté, mais les habitants du territoire cédé ont conservé leurs franchise et privilège, ne devant que respect à leur prince, obeissance aux lois, service en temps de guerre et ne payant à qui que ce soit aucune espèce d'impôt....Louis XV ayant, vers la fin de son règne, acquis Henrichemont des Sully, les fermiers généraux vinrent à bout d'imposer, comme le reste de la France, la partie de cette principauté qui avait été vendue, mais ce qui faisait partie du fief de Pot a conservé jusqu'à la révolution sa liberté et sa franchise.

 Un complément: histoire-henrichemont.pdf histoire-henrichemont.pdf

 Extrait de "Voyage révolutionnaire:..." Par Victor Griffuelhes. Edition 1911.

 Henrichemont, canton important à quelques kilomètres de Bourges, comprend quelques tanneries , une vingtaines, occupant ensemble cent cinquante ouvriers environ. C'est encore le petit atelier de deux, trois salariés, les procédés de travail n'ont pas varié. Tout s'y fait à la main, et les produits employés sont des végétaux. Un seul atelier, le plus important, il emploie une vingtaine d'ouvriers, utilise des machines. A Henrichemont, le tannage a donc conservé sa forme ancienne; et nul produit chimique n'y a encore trouvé emploi. J'ajoute qu'il est encore bien des coins ignorés du pays où le travail s'opère comme à Henrichemont. Un syndicat y existe depuis plusieurs années, il groupe le tiers de l'effectif total de la corporation.

Extrait de "Répertoire universel et raisonné de jurisprudence." Par Philippe-Antoine Merlin. Edition 1812-1825.

  ....Il en est de même de la principauté de Boisbelle ou Henrichemont, enclavée dans le Berry, avant que Louis XV l'eût réunie à la couronne. Le prince d'Henrichemont ne pouvait ni faire la guerre, ni lever aucun impôt sur ses sujets; et il était en outre soumis envers le roi, suivant les lettres-patentes de Henri IV, du 26 avril 1598, au devoir lige et naturel d'une fidèle obeissance: cependant il y exerçait tous les autres droits de la souveraineté, même celui du dernier ressort de la justice; et il y avait été maintenu par les lettres-patentes dont nous venons de parler, ainsi que par d'autres de Louix XIII du mois de septembre 1635, et de Louis XIV des mois de mai et juillet 1644...

   ...Et dans le fait, si l'on peut être souverain, quoiqu'on ait renoncé, en faveur d'une autre puissance, au droit de faire la paix et la guerre (comme l'avaient fait ci-devant le duc de Bouillon, le prince de Henrichemont ou Bois-Belle et le prince de Monaco), comment pourrait-on ne pas l'être également, lorsqu'en jouissant du droit de faire la paix et la guerre, de celui de faire des lois, de créer des officiers et de battre monnaie, on se trouve privé du dernier ressort de la justice ? c'est une question que nous avons déjà proposée dans notre plaidoyer; et qu'y-a-t-on répondu? rien que des mots vides de sens..

Extrait de "Le ménestrel". Edition du 8 janvier 1899.

 ...Dans le Berry, près d'Henrichemont, la tête d'un moine enterré jusqu'au cou sert de cochonnet au jeu de boule des soldats.

Extrait de " Le Berry préhistorique". Par L. Martinet.

 Le fossé du Grand-Géant à Ivry-le-Pré (Ivoy-le-Pré), qui s'étend de là à Henrichemont sur un parcours de 10 kil. a été creusé par le géant au moyen d'une charrue attachée à ses épaules          Pour en savoir un peu plus ; .fosse-des-geants.pdf fosse-des-geants.pdf

Extrait de " L"année scientifique et industrielle". Par Louis Figuier. Edition 1866.

  A Henrichemont, le tremblement de terre a été précédé d'un éclair sans tonnerre. Dans quelques points situés à la limite du Cher et du Loir-et-Cher, on a cru entendre un roulement de tonnerre éloigné. Au moment du phénomène, l'aiguille aimantée et le télégraphe électrique n'ont éprouvé aucune perturbation bien sensible. Le bruit sourd, si souvent comparé au roulement d'une voiture pesante coulant rapidement sur le pavé, a été entendu par un grand nombre d'observateurs; en général, il précède les trépidations du sol; rarement le son s'est prolongé après la fin des oscillations. Aucune circonstance météorologique bien remarquable ne semble avoir accompagné ce tremblement de terre

Extrait de "L'année scientifique et industrielle." Par Louis Figuier. Edition 1866.

...Relatif sur un tremblement de terre qui aurait eu lieu sur l'ensemble du pays. "A Henrichemont, le tremblement de terre a été précédé d'un éclair sans tonnerre..."

Personnages: Les sieurs Ruellé-Dugué, sgr de la Lande, et Chenu de la Motte, comparurent en personne pour le bailliage d'Henrichemont. 

                     S. G. Mgr Nicolas Joseph DABERT, chevalier de la légion d'Honneur, assistant au trône pontifical, né à Henrichemont, le 17 septembre 1811, nommé Evêque de Périgueux par décret du 16 mai 1863, préconisé le 28 octobre, sacré à Viviers le 22 novembre suivant. Précédemment vicaire général de Viviers.

                     Guy de la Trémoille fut fait prisonnier à la funeste bataille de Nicopolis, en 1396. So,n énorme rançon payée, il revenait en France lorsque la mort le surprit, en 1398, à Rhôdes, où il fut inhumé dans l'église Saint Jean. Le duc de Bourgogne lui avait fait épouser, en 1392, Marie de Sully, souveraine de Boisbelle et dame de quinze autres comtés ou baronniues. Elle était veuve de Charles de Berry, comte de Montpensier, petit-fils du roi Charles V, et prit, à la mort de Guy, une troisième alliance avec Charles d'Albret, connétable de France, dont l'arrière-petite-fille, Jeanne d'Albret, fut mère d'Henri IV ...

                     Joseph Berset, né en 1742, marié à Marie Foucault des Bigottières, fut gouverneur d'Henrichemont pour S. M. 

                     Jeanne Marie Josephe Guyon, née le 4 juin 1676, mariée en premières noces, en 1689, à haut et puissant seigneur Nicolas Fouquet, chevalier, seigneur vicomte de Melun et de Vaulx, seigneur de Mainci et autres lieux, fils de haut et puissant seigneur Nicolas Fouquet, ministre d'état et surintendant des finances, et de dame Marie Madelaine de Castille de Ville-Mareuil; et en secondes noces, par contrat passé à Paris, le 14 février 1719, à trés-haut et trés puissant seigneur, monseigneur Maximilien Henri, duc de Béthune, duc de Sully, Pair de France, Prince souverain d'Henrichemont, chevalier des ordres du roi, né en 1658, mort le 2 février 1729, fils de trés-haut et trés-puissant seigneur Maximilien-Pierre-François de Béthune, duc de Sully, et de trés-haute et trés-puissante dame Marie Antoinette Servien, fille de feu Abel Servien, surintendant des finances. La duchesse de Sully mourut, le 31 octobre 1736, sans postérité.

                     Joseph de Corsembleu, président de la chambre souveraine de la principauté d'Henrichemont....

                     Jean Robert, d'Henrichemont en Berry, sortit de France, à la révocation, avec sa femme et ses enfants, et alla s'établir à Cassel, où nous le retrouvons, dès 1686, exerçant la charge de notaire impérial...

                     A. Cadet: député né à Henrichemont.

                     Sous réserve: Etienne II: 1280 au plutôt: Etienne, fils aîné du comte Jean, lui ayant succédé, eut un différent avec Henri II de Sully, touchant la mouvance de certaines terres dont celui-ci refusait de lui faire hommage. Le comte d'Henrichemont (???)(il me semblait que Henrichemont était plus ancien, vers 1600 en l'honneur d'Henri IV), choisi pour arbitre....  

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